Il était déprimant de regarder le spectacle médiatique de la machine à boue déclenchée en représailles contre le pape Ratzinger. Coincés d'un point de vue canonique et probatoire, les adversaires pro-Bergoglio n'avaient plus que le coup bas, l'histoire infâme, un peu comme celle qui a coûté au cardinal George Pell (un an de prison en tant qu'innocent) et au frère du pape Benoît, Georg Ratzinger (qui s'en est sorti immaculé). En attendant de discuter de l'opération maladroite du journal libéral Die Zeit (qui dépoussière une affaire qui s'est produite il y a "seulement" 45 ans), nous aimerions parler de l'amour que le clergé allemand porte à Benoît XVI, le vrai pape du siège empêché.
Il y a des nouvelles concernant un film bien connu du 22 septembre 2011, qui a déjà fait l'objet de nombreux débats : Benoît XVI est en visite apostolique en Allemagne, à Berlin, et il passe en revue les évêques et cardinaux allemands avec le président allemand Wulff.
On y voit le pape passer, la main tendue et, sur 16 prélats, seuls 5 lui serrent la main.
"Le pape Benoît humilié par les évêques allemands !", ont dénoncé de nombreux catholiques scandalisés.
Mais les prélats auraient-ils dû lui serrer la main ou non ? Comme le disait Pascal, "Dieu a mis assez de lumière dans le monde pour ceux qui veulent croire, mais il a aussi laissé assez d'ombres pour ceux qui ne veulent pas croire". En fait, des explications "anti-diétrologiques" convaincantes ont été données dans cette vidéo.
"Mais non", ont écrit les déboulonneurs professionnels, "Benoît XVI ne faisait que présenter les prélats au président Wulff et certains d'entre eux ont fait une erreur, pensant qu'il lui tendait la main."
Et encore :
"Mais oui, Benoît XVI avait déjà salué ses évêques peu de temps auparavant, une nouvelle salutation n'était donc pas nécessaire".
Des arguments rationnels : bref, l'affaire semblait réglée, au grand dam des pro-Ratzinger.
Mais regardons de plus près et découvrons des choses intéressantes.
Tout d'abord, Benoît XVI se trouve à une distance d'au moins un mètre et demi à deux mètres de Wulff et, parmi les civilités échangées par les personnes présentes, il peut difficilement faire entendre sa faible voix au président allemand.
De plus, si les quelques cardinaux serrant la main du pape avaient fait une gaffe, Benoît XVI, en grand gentleman qu'il est, aurait certainement eu le bon goût de mieux diriger sa main pour les décourager de cette petite maladresse, évitant ainsi de les exposer au ridicule. Au contraire, il tend même légèrement la main vers certains d'entre eux, les "conduisant à la tentation" pour utiliser une citation qui fait autorité, c'est-à-dire qu'IL LES TESTE.
En fait, il y a un détail qui a échappé à l'attention de tous. Parmi les cinq cardinaux qui serrent la main de Benoît XVI ... IL Y A MGR. GÆNSWEIN !
Il est le 13ème de la file, vous voyez ?
Donc, étant donné que l'archevêque d'Urbisaglia est le SECRÉTAIRE du pape Benoît, comment est-il possible 1) que son secrétaire commette une telle gaffe 2) qu'il salue à nouveau le pape si, bien sûr, il l'accompagne lui-même ?
Et surtout, il y a un autre détail à noter, au-delà des poignées de main.
Sur les 16 prélats, pas moins de 10 NE FONT PAS ATTENTION à Benoît XVI : ils ne le regardent même pas, comme s'il s'agissait d'un serveur qui passe et qui a l'intention de ramasser les verres. Un seul daigne faire un petit geste de révérence au Souverain Pontife, une légère inclinaison de la tête. Même si nous prenons pour acquis le fait que les autres prélats ne serrent pas la main de Benoît XVI pour des raisons de protocole, ils ne le considèrent pas. AU CONTRAIRE ILS L'ÉVITENT. Pas même un sourire, pas même un clin d'œil déférent à leur pape.
Il semble donc tout à fait plausible qu'avec ce petit tour de passe-passe, probablement convenu avec Monseigneur Gänswein, le Pape Benoît ait voulu montrer au monde combien d'ennemis il avait dans l'Église allemande, qui est désormais passée presque en bloc au modernisme le plus carré, au point que cent prêtres allemands ont récemment béni des couples homosexuels (bénissant ce qui est pour la foi catholique le deuxième des "4 péchés qui crient vengeance au Ciel") sans, évidemment, que la moindre sanction vienne de l'Église bergoglienne. (Mais ensuite, ils excommunient le Père Minutella et le Père Bernasconi parce qu'ils s'en tiennent au Catéchisme, vous voyez ?).
Et donc, aujourd'hui, on peut aussi expliquer l'attaque de Die Zeit, qui, par coïncidence, est arrivée juste au moment où la question du Siège empêché a été mise en lumière, et qui a montré que Bergoglio est antipape et usurpateur.
Et en Allemagne, ils connaissent la question car Die Tagespost, (ICI) le plus important journal catholique allemand, a également fait état de notre enquête.
Cette opération maladroite pourrait produire son effet en Allemagne, mais ici, en Italie, nous avons grandi avec le pain et les avis de garantie ad hoc, les mesures judiciaires 18 heures avant les élections et autres histoires du même genre : les "machines à boue" que nous connaissons sous le nom de Bimbi et Panda.
Mais sous peu, lorsque la question du coup d'Etat anti-papal sera officiellement révélée, avec le vrai pontife sur le siège empêché, cette Eglise allemande infidèle et anti-romaine fera probablement un schisme, allant s'anéantir avec toutes les autres Eglises protestantes qui ont été diluées, dénaturées, devenant comme ce "sel sans goût" dont Jésus-Christ a parlé.
Ils ont fait des compromis avec le monde, et le monde les a avalés.