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Alors que le vrai pape, Benoît XVI, dans un siège empêché et à l'âge de 94 ans, tente de sauver toute l'Europe de la dérive bioéthico-sexuelle avec un livre d'une telle sagesse qu'il a même conquis les féministes, l'antipape François, focalisé sur de prétendus complots le concernant (démentis ensuite par le cardinal Parolin), n'a même pas réussi à sauver la minuscule République de Saint-Marin du référendum sur l'avortement, alors que 98% de la population de Saint-Marin se déclare catholique. Et pourtant, personne n'a jamais rien eu à dire sur le pouvoir médiatique de Bergoglio. Pourquoi ne l'a-t-il pas utilisé ? Il aurait suffi d'intervenir sur place, ou de prononcer une belle homélie préventive pour convaincre les 59% d'ABSTENTIONS. Mais non, le oui l'a emporté avec 77% des voix.
Le petit État a donc décidé que les avortements pouvaient être pratiqués même jusqu'au neuvième mois, créant ainsi les conditions d'un "tourisme eugénique" depuis l'Italie. Même l'objection de conscience n'est pas autorisée. Une petite bataille perdue, mais désastreuse, d'une importance stratégique.
Après tout, pour les catholiques qui regrettent le résultat, continuer à ignorer la Magna Quaestio, c'est-à-dire la légitimité du pontife régnant, a un coût, qu'ils devront désormais payer pour les enfants à naître, même au neuvième mois.
Un avant-goût sanglant de la tragédie universelle qui attend l'Église catholique si nous continuons à faire l'autruche.
En fait, pour paraphraser un dicton italien bien connu, dans ce cas, "morto un papa, NON se fa un altro" (un pape mort n'en fait pas un autre). Le seul vrai pape sera le successeur de Benoît XVI qui doit être élu par "ceux dont c'est la compétence", (comme Benoît le précise dans sa Declaratio) c'est-à-dire par les vrais cardinaux d'avant 2013. Si un conclave est organisé avec les 80 cardinaux nommés de manière invalide par l'antipape, un autre antipape émergera, et l'Église catholique visible et canonique sera terminée.
Le professeur Antonio Sánchez Sáez, professeur de droit à l'Université de Séville (fondée en 1505), explique les scénarios qui se dessinent pour la période post-Ratzinger et/ou post-Bergoglio.
D. Professeur, que se passerait-il si François nous quittait ou démissionnait avant le départ de Benoît XVI ?
R. "Comme nous l'avons illustré ICI, sans être démenti, la démission de Benoît XVI est nulle et non avenue et il reste le seul pape régnant. Actuellement, il y a la situation de "SEDE IMPEDITA" (siège empêché), prévue par le Code de droit canonique (art. 412 et suivants), qui se réfère aux cas dans lesquels, "par suite de captivité, de relégation, d'exil ou d'incapacité", le pape est totalement incapable d'exercer ses fonctions, comme, précisément, Benoît XVI l'est aujourd'hui. Selon le Code, les prescriptions des "lois spéciales données pour ces cas" doivent être observées. En tout cas, le départ de Bergoglio ne donnerait pas lieu à la sede vacante ou à la convocation d'un conclave, car le pape (Benoît XVI) est toujours vivant et n'a jamais abdiqué (can. 153). Je ne crois pas que Bergoglio va démissionner, mais s'il le faisait, cela ne changerait pas son statut d'antipape et d'usurpateur, ni celui de Benoît, le pape régnant".
D. Et si Benoît quitte ce monde avant François ?
R. " Dans ce cas, le Siège resterait vacant (can. 335) et un "petit reste fidèle" devrait élire un nouveau pape, en exil, peut-être déjà à ce moment-là très persécuté par la fausse Église officielle, tombée dans l'apostasie.
Le successeur de Benoît XVI serait contemporain de l'antipape Bergoglio, qui dirigera la fausse Église mondiale œcuménique, une église sans dogme, sans transsubstantiation, où le sacrifice perpétuel aura été aboli, unie au monde et au reste des confessions religieuses (la messe en latin a déjà été abolie ICI). D'autre part, seul le petit reste de fidèles qui suivra le nouveau vrai pape sera l'authentique Église catholique".
D. Beaucoup de gens pensent qu'il suffit d'attendre que François quitte la scène pour pouvoir "remettre les choses en ordre" et élire un pape qui remettra les choses en ordre. Est-ce vraiment le cas ?
A : "UNE ERREUR MONUMENTALE, de portée historique, qui poursuivra la ligne de succession antipapale de Bergoglio. En fait, si nous allons à un conclave nul (puisque pour le canon 126 il y avait une erreur substantielle dans la renonciation de 2013 et la sede vacante subséquente) avec environ 80 cardinaux invalides nommés par l'antipape, seul un autre antipape sera élu, puis un autre, et un autre. (Canon 174 § 2 : si les cardinaux présents ne sont pas valablement élus, le vote (le conclave) est nul).
L'ensemble du processus d'élection du pape est réglementé par la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis, approuvée par Jean-Paul II. Lisez-le".
D. Mais alors, pourquoi une grande partie du monde traditionaliste critique-t-elle férocement Bergoglio tout en continuant à le reconnaître comme le pape légitime ?
R. "C'EST LA PLUS GRANDE FAVEUR QU'ILS PUISSENT LUI FAIRE : ils montrent au monde que même les adversaires les plus acharnés de Bergoglio le reconnaissent comme pape et que, par conséquent, sa légitimité n'est pas remise en question. Pour preuve, Bergoglio est totalement imperméable à ces attaques, mais réagit furieusement, excommuniant sans procès canonique uniquement les clercs qui ne le reconnaissent pas comme pape, ceux qui mettent le doigt sur le point sensible : son illégitimité. Ceux qui critiquent Bergoglio, mais le considèrent comme pape, non seulement font scandale (s'il était pape, il faudrait lui obéir parce qu'il serait assisté par l'Esprit Saint même dans les activités ordinaires, comme le dit l'article 892 du Catéchisme ICI ), mais surtout, ils travaillent INCONSCIEMMENT POUR GARANTIR LA SUCCESSION ANTI-PAPALE. Beaucoup de ces critiques, laïcs et religieux, de parfaite bonne foi, ont l'illusion qu'en critiquant si férocement Bergoglio, ils pourront convaincre le prochain (faux) conclave d'élire un pape de la Tradition. Cela est déjà hautement improbable étant donné la majorité absolue des cardinaux de Bergoglio, mais même si, par pur hasard, un traditionaliste était élu (comme, par exemple, le cardinal Burke ou l'archevêque Viganò), il serait toujours un antipape, élu par un conclave invalide et donc privé de l'assistance du Saint-Esprit.
D. Ainsi, dans la pratique, Benoît XVI a séparé à jamais les lignes de succession : la sienne est papale et celle de Bergoglio est antipapale. Aujourd'hui, le Vatican admet ICI que l'institution du pape émérite n'existe pas et s'efforce de rectifier le tir. Pourraient-ils obtenir de Benoît XVI, 94 ans, qu'il déclare quelque chose pour assainir sa renonciation invalide ?
R. "Non. Puisque la démission de Benoît XVI était nulle (ICI), son attitude actuelle ou future n'est presque pas pertinente, en ce sens que l'acte conçu comme une renonciation est nul, que Benoît reconnaisse ou non qu'il est le pape régnant et non Bergoglio. C'est-à-dire qu'en ce moment, BENOIT XVI EST LE PAPE, QU'IL LE VEUILLE OU NON. Et Bergoglio est un antipape. Point. Cela restera même après la mort de Benoît et rien ne pourra le changer a posteriori.
Aujourd'hui, le pape Ratzinger pourrait faire des déclarations disant qu'il est le pape, ou que Bergoglio est le pape. Dans l'un ou l'autre cas, il continuerait à être le pape, parce que LA NULLITE DE LA RENONCIATION AGIT D'ELLE-MÊME, INDÉPENDAMMENT DE CE QU'IL POURRAIT DIRE MAINTENANT. L'autorité même du pape est soumise au droit canonique, s'il ne la modifie pas au préalable. Bien sûr, une déclaration du Pape Ratzinger lors d'une conférence de presse publique et ouverte, confirmant une renonciation spécifiquement invalidée ICI, aiderait beaucoup, mais je ne sais pas si cela se fera éventuellement. Quoi qu'il en soit, presque tous les actes ecclésiastiques émis par Bergoglio au cours de ces 8 années, comme la création ou la nomination de cardinaux, seraient nuls, tout comme ses encycliques, les modifications du catéchisme, les modifications du magistère, etc. Seuls les actes d'administration ordinaire seraient valides, dans lesquels "Ecclesia supplet". Benoît XVI pourrait assainir la nullité de certains des actes nuls de Bergoglio s'il voulait les confirmer, mais lui seul pourrait dire lesquels. Pour donner un exemple, il pourrait confirmer le cardinalat invalide conféré par Bergoglio uniquement aux évêques qui montreraient leur loyauté envers lui en contribuant à dénoncer l'antipape".
D. Qui devrait prendre l'initiative, un cardinal ?
R. "Lorsqu'un antipape a occupé le siège de Pierre ou que le vrai pape a été mis en doute, les choses n'ont jamais été faciles à résoudre. La solution était parfois promue par des rois et des empereurs qui soutenaient, par la force des armes, le pape authentique. Ou bien la solution est venue d'un concile œcuménique, comme le concile de Constance, qui a mis fin au schisme d'Occident. Parfois, des synodes, comme ceux de Reims et de Plaisance, qui réaffirment le vrai pape, Innocent II, contre l'antipape Anaclet II, suffisent.
Bien sûr, nous n'avons plus de rois catholiques ou d'empereurs romano-germaniques qui pourraient prendre les armes. La seule solution serait un Concile œcuménique. Sinon, les cardinaux d'aujourd'hui devront accepter, l'une après l'autre, les étapes du processus de désintégration et de mutation du catholicisme jusqu'à ce qu'ils doivent être excommuniés, sous peine de ne plus se trouver catholiques" (voir l'exemple du "coucou" ICI).
D. Sans synode, l'Église catholique devrait surgir du néant, à la manière d'une catacombe et dans la clandestinité, comme l'a prophétisé le pape Ratzinger, abandonnant le siège du Vatican comme la coquille sèche d'une chrysalide...
R. "Oui. Ce pusillus grex (petit troupeau) sera persécuté par le monde et par la fausse Église catholique qui suit le faux pape. Il en allait de même pour les chrétiens à l'époque du Christ et des empereurs romains, persécutés par l'empire païen et, en même temps, par les juifs, qui considéraient les chrétiens comme des hérétiques. Cela se reproduira maintenant, lorsque les vrais catholiques seront expulsés des Églises pour s'être opposés à l'union de l'Église avec le monde et le reste des religions. Ils seront également persécutés comme schismatiques (pour avoir suivi Benoît XVI ou son successeur) ou fondamentalistes catholiques".
D. Ainsi, aujourd'hui, les cardinaux proches de la tradition qui n'interviennent pas, marquent leur propre destin : l'œuvre réformatrice de Bergoglio ne s'arrêtera guère, on parle déjà d'intercommunion avec les protestants, et il semble que le dogme de la transsubstantiation soit sur le point d'être évacué....
R. "C'est vrai. Le 4 août, le vaticaniste Marco Tosatti a rapporté ICI des rumeurs selon lesquelles Bergoglio veut promouvoir l'intercommunion, et que pour cette raison, il a chargé le nouveau secrétaire du culte divin, l'archevêque franciscain Vittorio Francesco Viola, d'organiser une commission confidentielle en septembre, afin que dans deux mois, il l'informe directement des résultats des travaux. Comme vous pouvez le voir, l'intention finale serait de créer une nouvelle liturgie œcuménique, où la doctrine protestante (pour laquelle l'Eucharistie est un simple repas ou souvenir de la Cène) est acceptée, et les mots de la consécration seront dramatiquement changés DE SORTE QUE LA TRANSSUBSTANTIATION DISPARAISSE, (une étrange rosée maçonnique a déjà été insérée dans la 2ème prière eucharistique en langue italienne ICI n.d.r.). Tout cela est largement prédit depuis l'époque du prophète Daniel : la cessation du sacrifice perpétuel. Cela montre une fois de plus que nous sommes dans des temps eschatologiques et qui est vraiment Jorge Mario Bergoglio".
CONCLUSIONS :
À présent, la Declaratio du pape Ratzinger est définitivement reléguée dans l'histoire et le droit canonique et, en tant que renonciation à la papauté, elle est invalide. Qu'il le veuille ou non, Benoît XVI reste le seul pape en exercice, même si c'est avec "sede impedita". Aujourd'hui, il ne peut faire que deux choses : soit une renonciation valide, ouvrant un nouveau conclave légitime avec des cardinaux nommés avant 2013, soit reprendre l'exercice pratique du pouvoir.
Bergoglio est un anti-pape, (parce qu'il a été élu par un conclave invalide, le Siège n'étant pas vacant car Benoît n'avait pas abdiqué) et il ne pourra jamais rien faire pour remédier à cette situation. Tous les actes importants qu'il a posés sont invalides, à moins que Benoît XVI ne les confirme, comme il l'entend, une fois qu'il aura retrouvé le pouvoir effectif.
Si un conclave est organisé pour élire un successeur à Bergoglio, un autre antipape sera élu : toute sa ligne de succession est antipapale. L'Église sera définitivement transformée en une nouvelle Église non catholique et mondialiste. De nombreux cardinaux liés à la tradition seront progressivement évincés ou devront la quitter.
Le prochain vrai pape ne sera que le successeur de Benoît XVI et ne pourra être élu que par un conclave composé de cardinaux valides nommés par Benoît XVI ou Jean-Paul II.
Même les cardinaux invalides nommés par Bergoglio feraient mieux d'accepter la vérité et de se ranger immédiatement du côté de Benoît XVI, le rétablissant sur le trône. Ils seront très probablement reconduits dans leurs fonctions de cardinaux en raison de leur loyauté envers le successeur légitime de Pierre. Et l'Église canonique (celle que nous connaissons) sera sauvée.
Sinon, le prochain vrai pape devra être élu, dans une situation d'exil, par le petit reste fidèle au pape Benoît XVI et la véritable Église catholique, purifiée, devra se relever lentement, comme dans les premiers siècles du christianisme.
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CI-DESSOUS, TOUTE L'ENQUÊTE DEPUIS LE DÉBUT :
PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - LES ENNEMIS DE BENOÎT XVI DANS L’ÉGLISE - 4ème partie
PAPE ET ANTIPAPE – L'ENQUÊTE : LE SCHISME PURIFICATEUR CRÉE PAR BENOÎT XVI – 5ème partie