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Dans les épisodes 3 et 4 de notre enquête, nous avons vu qui étaient les ennemis du Saint Père Benoît XVI, à l’intérieur de l’église ICI, dans le monde ICI et comment toutes ces personnes l’empêchaient de gouverner, d’exercer le ministerium, le pouvoir pratique du pape.
Nous avions déjà illustré avec précision comment sa Declaratio de 2013 n’était pas du tout une renonciation au trône, parce que pour le Droit Canonique c’est complètement invalide ICI. Il s’agit, plutôt, d’une sincère et véridique annonce de vouloir quitter factuellement le seul ministerium (bien qu’inséparable du munus pétrinien, le titre d’origine divine), en faisant comprendre subtilement, mais de manière très claire, une situation de “SIÈGE EMPÊCHÉ” ICI. Le langage subtil et voilé de la même Declaratio et de toutes les déclarations de Benoît dès 2013 jusqu’à présent, ne fait que témoigner infailliblement comment il n’est pas libre de parler : empêché, précisément.
Comme personne n’a réussi à démentir, même pas les canonistes bergogliens que nous avons sollicité plusieurs fois afin d’avoir une réplique, aujourd’hui nous devons considérer Benoît XVI le seul pape existant dont lui-même parle depuis huit ans sans jamais en citer le nom. Par contre, François est de facto un antipape, un fait qui a été confirmé par plusieurs juristes, canonistes et théologiens.
Alors, beaucoup pensent qu’à la mort de ces deux protagonistes, tout reprendra sa place automatiquement. UNE ÉNORME ERREUR.
Le fait que, bien que dans l’impossibilité de gouverner, Benoît XVI N’A PAS abdiqué - et, tout au plus, l’a laissé croire exprés, comme empêché - a, de fait, DÉJÀ CRÉE UN SCHISME.
La majorité de l’Église et du peuple catholique est en train de suivre inconsciemment un antipape (bien que se plaignant souvent de lui), alors qu’un “petit reste catholique” - dont les médias mainstream ne parlent jamais (ainsi que ils n’osent pas aborder l’enquête sur la “non-renonciation") - continue à se professer en communion avec le pape Benoît, en reconnaissant en lui le seul vrai pontife.
Ubi Petrus, ibi Ecclesia: lá oú est Pierre, lá est l’Église: plusieurs prêtres, frères et moines ont été excommuniés pour rester fidèle au vrai pape, Benoît, et ont tout perdu ICI et ICI même si les excommunications, bien sûr, sont invalides car édictées par un antipape.
Certains observateurs reconnaissent qu’aujourd’hui nous vivons un schisme “rampant”, puisque le postcatholicisme moderniste-néoluthérien-eco-globaliste de Bergoglio n’a rien à voir avec le vrai Catholicisme romain, au contraire, à certains égards, il en constitue l’exacte inversion.
Nous avons compris en effet quelle a été la géniale réponse de Benoît XVI à ceux qui l’ont empêché de gouverner : pour résumer en un image avec la Declaratio de 2013, c’est comme si Benoît XVI était monté à bord d’un canot de sauvetage, s’éloignant d’un navire en flammes, emmenant avec lui à l’abri “les semences”, l’ADN transmissible” du vrai Catholicisme romain: il conserve, en effet, le munus pétrinien, le titre papal qui lui a été conféré directement par Dieu, et ça personne ne lui pourra jamais enlever.
Avec la Declaratio, prise pour une renonciation par ses ennemis et qu'ils ont ensuite dûment manipulée (voir l’abolition de la dichotomie juridique munus/ministerium introduite en 1983 par Jean-Paul II et par le même cardinal Ratzinger), Benoît XVI a séparé pour toujours et irrévocablement les lignes successoriales: la sienne est papale, alors que celle de Bergoglio est antipapale. En effet, François a nommé quelque 80 nouveaux cardinaux pour blinder, avec une majorité qui lui est favorable, le prochain prétendu conclave et faire en sorte qu'après lui soit élu un autre prélat ultra-moderniste. Un effort inutile, cependant: n’étant pas pape (car Benoît n’a jamais abdiqué), ses cardinaux ne sont pas valides et alors, si avait lieu un conclave mixte, composé par des cardinaux valides (nommés avant 2013) en même temps que les invalides (ceux nommés par Bergoglio), serait élu un autre antipape. Ça ne serait pas la première fois: déjà en 1138, à l’antipape Anaclet II, après huit ans de règne, a succédé l’antipape Victor IV, ensuite définitivement viré par Saint Bernard de Clairvaux.
La continuation de l'anti-papauté aurait lieu non seulement d’un point de vue formel, canonique, mais aussi théologique, étant donné que le Saint Esprit n’assisterait pas, ex cathedra et dans l’activité ordinaire (art. 892 du Catechisme), un pape élu illégalement. Ainsi nous avons, aujourd’hui, deux églises différentes et antagonistes, où celle étrangère et hétérodoxe a usurpé le siège de celle qui est authentique, orthodoxe, quelque peu comme ça arrive dans la nature, quand, dans un nid de moineau, le COUCOU y dépose son œuf) ICI.
C’est pour ça que Ratzinger avertissait, dans sa Declaratio, que le prochain vrai pape aurait dû être élu seulement “par ceux à qui il appartient de le faire”, et ça s’explique parce que, le 28 février 2013, en prenant congé des cardinaux (les vrais, bien sûr), il dit: “Et parmi vous se trouve le futur Pape”. Ce n’était pas du tout une banalité: il soulignait que, quoi qu’il fût arrivé pendant son temps d'ermitage, indépendamment, le prochain pape, il aurait pu seulement provenir des rangs de VRAIS cardinaux nommés par lui-même, Benoît XVI, ou au plus, par Jean-Paul II.
Cependant, de L’EXTRAORDINAIRE LANGAGE LOGIQUE ET SUBTIL du pape Ratzinger on parlera plus amplement plus tard et vous verrez que ce qui s’affirme dans ces lignes sera confirmé par l'intéressé lui-même, de manière incontestable.
Mais en attendant, il suffit de dire que c'est le Vatican lui-même qui admet ICI que l'institution du pape émérite n’A JAMAIS EXISTÉ. Les canonistes sont au travail et tentent fébrilement d’arranger les choses “en prenant des précautions après coup” (NDT : litt. 'en fermant la porte une fois que les boeufs se sont échappés').
Pourtant, à ce point, les bergogliens pourraient-ils convaincre le nonagénaire Benoît à faire une déclaration pour régulariser sa renonciation invalide?
“Non - répond le prof. Antonio Sànchez, professeur de Droit à l’Université de Séville - puisque la démission de Benoît XVI était nulle, son attitude actuelle ou future est presque sans importance, dans le sens que l’acte entendu comme renonciation c’est nulle indépendamment du fait que Benoît reconnaisse ou non être le pape régnant et non Bergoglio. C’est-à-dire, en ce moment BENOÎT XVI EST LE PAPE, QU’IL LE VEUILLE OU NON. Et Bergoglio est un antipape. Point. Cela ne changera même pas avec la mort de Benoît et de Bergoglio et rien ne pourra le changer a posteriori. Benoît pourrait abdiquer aujourd’hui, mais pour élire le successeur on devrait convoquer un conclave - légitime, cette fois – et, de toute façon, presque tout ce qui a été fait par Bergoglio serait à annuler.
Dans tous les cas, Ratzinger pourrait faire des déclarations en disant soit qu’il est le pape, soit que le pape est Bergoglio (à cause de l’empêchement). Dans les deux cas, il continuerait à être le pape parce que LA NULLITÉ DE LA RENONCIATION PRODUIT EFFET INDÉPENDAMMENT DE CE QU’IL POURRAIT DIRE MAINTENANT. L'autorité même du pape est soumise au Droit Canonique, si celui-ci ne le modifie pas au préalable.
Certes, une déclaration du pape Ratzinger dans une conférence de presse publique et ouverte qui confirme une renonciation expressément invalide aiderait beaucoup, mais je ne sais pas s’il le fera éventuellement. Resteraient valables seulement les actes d’administration ordinaire, oú “Ecclesia supplet”. Benoît XVI pourrait régulariser la nullité de certains actes de Bergoglio, s’il le voulait, mais lui seulement pourrait dire lesquels. Pour donner un exemple, il pourrait confirmer le cardinalat invalide conféré par Bergoglio uniquement aux évêques qui montreraient leur loyauté envers lui en contribuant à dénoncer l'antipape"
Vous comprenez bien, pourtant, pourquoi la question de la non abdication EST EXTRÊMEMENT GRAVE, historique, incommensurable, essentielle non seulement pour un milliard et 285 millions de catholiques, mais aussi très importante pour le monde entier, compte tenu de l’influence que la figure du pape exerce dans le domaine politique et international. ( Rappelons-nous comment Jean-Paul II a mis fin au Communisme. Et maintenant, Bergoglio est ouvertement au premier rang pour sponsoriser un “nouvel ordre mondial” qui reste à definir, voir l’interview au journal “La Stampa” du 15 mars passé ICI, où il est très explicite).
Alors, étant donné que Benoît a déjà crée le schisme, en séparant de manière évangélique le bon grain de l’ivraie, il s’agit seulement de voir qui gardera le siège, le Vatican, l’Église et tous ses biens. Si on ne comprend pas en temps utile la situation, l’Église canonique, visibile, ne sera plus l'Église catholique fondée par Jesus-Christ, à travers Saint Pierre, et sera finie pour toujours. Mais si à la mort ou à la prétendue abdication de Bergoglio le prochain conclave ne sera pas corrigé en évinçant les cardinaux invalides de nomination bergoglienne, la vraie Église catholique devra resurgir de manière clandestine, dans les catacombes. Ceci, comme nous vous le raconterons après, EST DÉJÀ UNE RÉALITÉ. Dans ce cas, le successeur de Benoît XVI, le vrai pape, sera, toutefois, une figure inédite de chef spirituel, désigné par le peuple catholique – comme dans les premiers temps du Christianisme – et pas par un conclave de cardinaux. Il sera élu, pourtant, une fois encore, “par ceux à qui il appartient de le faire” comment on peut lire dans la Declaratio. Comme il a admis lui-même, Benoît XVI pourrait être le dernier pape tel que nous le connaissons ICI.
Maintenant nous nous rendons compte que jusqu’à présent nous avons fait des déclarations très graves: nous ne nous serions pas exposés de cette manière, si nous ne disposions pas d'une documentation cohérente et complète. Par conséquent, dans les prochains épisodes, nous vous expliquerons comment Benoît XVI lui-même nous répète sans arrêt, depuis le 11 février 2013 et pendant ces huit dernières années, la réalité décrite ci-dessus.