Écrit par Andrea Cionci (24/12/2021) - Traduction française autorisée : père Walter Covens (AP Photo/Pier Paolo Cito)
En cette veille de Noël, nous souhaitons vous transmettre un message d'espoir : la quadrature du cercle de notre enquête, qui dure maintenant depuis deux ans. Et que vous trouverez dans son intégralité au bas de cet article (ou aussi ICI).
En partant de ces erreurs latines et de la phrase du pape Benoît "Il n'y a qu'un seul Pape" - sans préciser lequel - (ICI et ICI) nous avons plongé nos mains dans un enchevêtrement inextricable de faits, d'affirmations, de contradictions et de diatribes canoniques sur cette incompréhensible affaire des deux papes. Lentement, avec la patience d'un pêcheur qui démêle une ligne emmêlée, tout s'est défait. Nous n'avons rien fait, mais c'est comme si le "virus logique" inconscient présent dans l'esprit de chacun de nous avait travaillé, nuit après nuit, à réorganiser les faits, à recomposer, avec la méthode d'un restaurateur, cette "mosaïque" dont parle Mgr Gänswein (ICI).
La bonne nouvelle est que le Vicaire du Christ, le vrai Pape Benoît XVI, n'a jamais abandonné son peuple. Au contraire, il est sur le point de révéler quelque chose d'une importance historique, "il est sur le point d'ouvrir un nouveau monde", comme il le dit.
Au cours de cette enquête, il nous a semblé à certains moments que le Pape Benoît avait pu recourir à des "trucs", bien qu'en état de légitime défense, attaqué dans son droit à exercer son pontificat.
MAIS LE PAPE N'A JAMAIS MENTI.
Voyons comment il s'y est pris : en 2013, il a candidement déclaré qu'il renonçait au ministerium, l'exercice pratique de son pouvoir, sans renoncer au munus, le titre papal. Il a donc laissé le siège de Saint Pierre "libre, vide" - et non "vacant" comme ils l'ont traduit - (ICI) le laissant à la disposition des usurpateurs.
De cette façon, il est entré de facto dans le Siège empêché, selon le droit canonique, à partir de 20 heures le 28 février 2013. Et en effet, peu de temps auparavant, il avait candidement précisé depuis le balcon de Castel Gandolfo qu'il ne serait plus "pontife souverain" (ICI) - et non "Souverain Pontife" comme ils l'ont transcrit - c'est-à-dire qu'il ne serait plus le pape "à la première et à la plus haute place", mais partagerait une sorte de "ministère élargi", composé - comme l'a expliqué Monseigneur Gänswein - d'un seul pape légitime (lui) et d'un illégitime - François (ICI). Voilà pour la "collégialité moderniste", comme l'insinuent certains traditionalistes...
C'est pourquoi le pape Ratzinger dit qu'il n'a rien à voir avec Célestin V qui a abdiqué et, s'étant échappé, a été emprisonné. Au contraire, Benoît XVI n'a pas abdiqué et n'a pas fui devant les loups : il s'est constitué prisonnier librement, avec un choix libre et conscient, dans un siège empêché, avec un sacrifice de soi comme celui fait par le Christ dont il est le Vicaire.
Ainsi, il peut écrire de manière parfaitement cohérente que, comme lui, "aucun pape n'a démissionné depuis mille ans et même au premier millénaire, c'était une exception" (ICI). Il n'a pas tort : il fait référence à ce pape médiéval qui avait perdu tout pouvoir pratique en restant pape, Benoît VIII.
Ce n'est pas un hasard si Ratzinger porte son nom, comme celui de saint Benoît, le sauveur de la culture et de l'identité européennes, et de Benoît XV, le pape méconnu et incompris de la Grande Guerre qui a déchiré l'Europe elle-même.
Bergoglio est donc, sans le vouloir - en tant qu'antipape usurpateur - un coopérateur de la Vérité, selon la devise de Benoît XVI : "cooperatores veritatis" (ICI).
Avec la révélation de son illégitimité, l'imposture de la dictature antichristique du relativisme dont le Groupe de St-Gall était le porte-drapeau sera révélée (ICI). Ainsi, "les croyants seront séparés des non-croyants" et cette intention eschatologique nécessaire du vrai pontife de "purifier toute l'Église", comme Benoît l'a déclaré au Herder Korrespondenz (ICI) et au journaliste Seewald, sera réalisée.
Qui sait, peut-être Bergoglio pourrait-il se repentir en temps voulu, en avouant tout et en reniant ses projets mondialistes, sa démolition du catholicisme et sa pseudo-spiritualité maçonnique-antichristique (ICI). En plus de sauver son âme, il entrerait dans l'histoire comme le "Grand Pénitent", ce "Judas sauvé" qui l'obsède depuis des décennies et qu'il veut à tout prix reconnaître dans le fossoyeur de la capitale de Vézelay (ICI). Bergoglio deviendrait ainsi un coopérateur - tardivement conscient - de la Vérité. Mais s'il ne s'agenouille jamais devant le Saint Sacrement, il peut difficilement le faire aux pieds de son Vicaire.
En tout cas, Benoît XVI, qui ne lui a jamais juré obéissance, prie pour lui et pour son "épiscopat", qu'on appelle en allemand "Pontifikat", puisque l'Argentin est resté évêque. Ce Benoît a écrit à son principal ennemi, le super-moderniste pro-moderne Hans Küng (ICI).
Benoît XVI est donc bien "le premier pape émérite de l'histoire" : un titre non canonique, puisqu'il n'y a pas de jurisprudence en la matière (ICI), mais c'est un titre simplement qualificatif de fait : il est émérite, de emereo, parce qu'il est le seul digne, LE SEUL QUI A LE DROIT de garder le titre de pape, même s'il a dû renoncer au pouvoir pratique puisque, à cause de l'ingravescente aetate, il n'avait plus la force de s'opposer à ses ennemis et à leur mutinerie. Il a toujours dit la vérité, comme nous le voyons.
Si saint Jean-Paul II a été appelé le Grand, Benoît XVI entrera dans l'histoire comme le Pape émérite, le Méritoire, l'Illustre, le Héros qui s'est sacrifié pour gagner une guerre eschatologique. Grâce à lui, le déluge, le châtiment, pour l'Eglise et pas seulement, prendra fin. Cela expliquerait peut-être le "de gloriæ olivæ", la gloire de l'olivier, que le pseudo-Saint Malachie lui a donné comme devise. Qui sait ? (Maintenant, regardez comment les bergogliens vont utiliser cette considération pour nous attaquer. Classique).
Ainsi, alors que Benoît XVI disait simplement la vérité, de la manière la plus candide et la plus profondément, intelligemment EXACTE, ses ennemis, dominés par la soif de pouvoir, pensaient superficiellement le contraire et se détruisaient eux-mêmes, en se schismant de l'Église et en créant une anti-papauté. En fait, on peut dire qu'il s'agissait d'une "farce divine" : la plus grande blague de carnaval de l'histoire et Ratzinger n'a pas choisi par hasard le lundi gras pour la Declaratio (ICI).
Par sa propre volonté, Benoît XVI a accepté la papauté de manière irrévocable, même si le droit canonique permet la renonciation. Il l'a dit lui-même :
"La gravité de la décision a été vraiment aussi dans le fait qu’à partir de ce moment, (son élection ndlr), j’étais engagé SANS CESSE ET POUR TOUJOURS envers le Seigneur." (ICI).
Il nous a toujours dit la vérité la plus pure, mais nous avons été aveugles et sourds.
Pour cette raison, Benoît XVI porte aujourd'hui la soutane blanche parce que "c'était le vêtement le plus pratique" ; pour symboliser un pape empêché, en effet, il n'y a pas "d'autres vêtements", mais il est néanmoins tout à fait reconnaissable aujourd'hui puisqu'il s'habille "différemment" d'un pape normal (ICI).
C'est pourquoi "le prochain (vrai) Souverain Pontife", écrit-il dans la Declaratio, devra être nommé par "ceux à qui il appartient de le faire" (ICI), c'est-à-dire les vrais cardinaux nommés par lui et non par le pape illégitime François qui, comme le dit Benoît XVI, "a CHOISI de s'habiller en blanc", ne voulant pas se contenter de la robe rouge de cardinal à laquelle il avait droit (ICI).
Le pape Ratzinger ne peut plus s'exprimer directement, car son siège empêché ne le lui permet pas. C'est pourquoi, lorsque nous lui avons demandé une interview, il a écrit que "... MALGRÉ TOUTE NOTRE BONNE VOLONTÉ, IL N'EST PAS POSSIBLE de répondre favorablement à votre souhait".(ICI), accompagnant la lettre des armoiries du pape régnant, auxquelles il n'a jamais renoncé (ICI). Mais il y a aussi une raison théologique, puisque Dieu parle dans le silence et dans la pureté des intentions. Ainsi, de la même manière, il avec le Ratzinger Code parle doucement, (ICI) mais clairement et nous recommande d'attendre pour juger son pontificat, qui aura une portée millénaire et ouvrira "un monde nouveau".
L'un des papes les plus gigantesques de l'histoire de l'Église est encore parmi nous : un génie de la Foi qui nous a révélé, par le sacrifice de lui-même, comment la Vérité est petite, simple, cachée et pourtant lumineuse comme un certain Enfant né dans une grotte. Il nous a montré comment cette Vérité peut être découverte par la Logique, à partir du Logos, le Verbe qui s'est incarné. Dieu avait fait cela "parce que c'était opportun, parce que c'était raisonnable" (ICI). Et lui aussi.
Son geste historique, cependant, est un message pratique, une démonstration empirique adressée également aux laïcs, avec le respect que le pape Benoît a toujours eu pour ceux qui ne croient pas : cette révélation parle en effet d'une sorte d'Esprit logique de la vérité, d'une sorte de "Gentleman Time" (NDT : "Tempo Galantuomo") darwinien qui respire dans l'histoire, avec l'humanité.
Nous avons donc anticipé la fin, et même si ce petit article, sur un petit blog, sera ignoré ou raillé avec l'habituelle et épuisante accusation de "complotisme" (un terme inventé par la CIA pour marginaliser ceux qui ne croient pas à la version officielle à propose de l'assassinat de JFK), rien ne peut arrêter l'avancée de la Vérité.
Cette journée en particulier nous rappelle que toutes les grandes choses ont toujours eu de petits commencements.
Joyeux Noël à vous tous, et merci pour votre partage et votre soutien. Et merci à ceux qui nous ont envoyé (à codiceratzinger@libero.it) des suggestions très utiles.
CI-DESSOUS, TOUTE L'ENQUÊTE DEPUIS LE DÉBUT :