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Tous les noeuds viennent au peigne. L'autre jour, ICI, nous avons souligné un fait objectif : Bergoglio porte depuis plusieurs décennies une croix pectorale en argent, représentant un Bon Pasteur aux bras croisés. La seule iconographie existante dans cette position particulière est celle du Bon Pasteur des Rosicruciens, un ordre ésotérique/maçonnique apparemment non dépourvu de contacts avec des cercles jésuites déviants, qui a certainement très peu à voir avec le catholicisme. L'ancien Grand Maître du Grand Orient d'Italie, Gustavo Raffi, a déclaré dès l'"élection" de François :
"Peut-être que rien dans l'Église ne sera plus jamais comme avant. La simple CROIX qu'il portait sur sa soutane blanche donne l'espoir qu'une Église du peuple redécouvre la capacité de dialoguer avec tous les hommes de bonne volonté et avec la franc-maçonnerie".
Lorsque nous avons soulevé une timide perplexité, ICI, un confrère vaticaniste qui se cache derrière le pseudonyme BlogGiornLN (qui peut-il être ?) nous a traités d'"idiots" parce que - voilà la raison - cette croix était un cadeau qu'un pianiste a fait à Bergoglio.
Ah, donc si c'était un cadeau, tout était en ordre. Parfait. Il ne pouvait donc pas s'agir d'un cadeau d'un ami rosicrucien.
Le défi de mon collègue révèle le processus cognitif suivi par les partisans de Bergoglio, avec une véritable abdication - valide cette fois - des bases les plus élémentaires de la logique.
Par conséquent, puisque nous n'avons pas encore complètement renoncé à la pensée rationnelle, nous devons faire la lumière sur un fait très étrange, en distinguant entre ce qui est objectif et ce qui peut être pressenti.
Or, étant donné que, du point de vue de la foi, la dévotion sincère et aimante des croyants est certainement entendue et exaucée par la Vierge Marie, qu'elle soit représentée par telle ou telle image, il convient de connaître certains faits objectifs concernant le culte insolite de "Marie qui défait les nœuds".
François est souvent accusé de ne pas être particulièrement remarquable dans sa dévotion mariale. Il a refusé à la Vierge le titre de Co-rédemptrice ; il a souvent tendance à l'appeler seulement " mère et disciple " avec une certaine assonance avec le luthéranisme ; il a abrogé la fête de la Translation de la Sainte Maison de Lorette, déclassant pratiquement le fait surnaturel de la maison de Marie portée par des anges (dont témoigne saint Nicolas de Tolentino) en simple légende et tradition.
Sa réticence à parler des dogmes mariaux fondamentaux, tels que la virginité perpétuelle, a souvent été remarquée, toujours dans une perspective apparemment pro-protestante. Nous avons écrit à ce sujet ICI
Et pourtant, d'une image mariale, en particulier, Bergoglio est EXTRAORDINAIREMENT dévotieux. Ni de Notre-Dame de Lourdes, ni de Notre-Dame de Fatima (à laquelle il disait préférer la Marie des Évangiles), ni de Notre-Dame de Pompéi, ni de Notre-Dame de Bon Secours, toutes images très miraculeuses, qui guérissaient des malades en phase terminale, étaient les protagonistes d'apparitions et d'autres phénomènes surnaturels extraordinaires reconnus par l'Église, auxquels croient évidemment ceux qui ont la foi.
Non, c'est une image inhabituelle, sans l'enfant Jésus.
Marie est représentée très belle, sans voile, à tel point qu'elle peut même paraître un peu trop décolletée en raison d'un ourlet de sa robe couleur chair. Dans une reproduction de l'original, accrochée dans le bureau de Bergoglio, Marie est représentée - de manière inouïe - avec une épaule nue.
Avvenire écrit que lorsqu'en 1986, le père Bergoglio a vu l'ex-voto de la Vierge qui défait les nœuds, dans l'église jésuite de Saint-Pierre, à Augsbourg, en Allemagne, il a été "frappé " : il a fait imprimer des centaines de cartes postales de cette image et l'a diffusée dans toute l'Argentine et l'Amérique du Sud, à tel point qu'aujourd'hui, on en trouve même une reproduction dans le sanctuaire de la très vénérée Vierge de Guadalupe. Un curé de Buenos Aires, Juan Ramón Celeiro, a également écrit un NEUVAINE à la Maria Knotlöserin (NDT : en allemand dans le texte), une prière à réciter pendant neuf jours, à raison d'un vers par jour (à retenir).
Et voici l'origine de l'image.
En 1700, le chanoine allemand Hyeronimus Ambrosius Langenmantel commanda au peintre Schmidtern un tableau ex voto pour commémorer le pardon qu'il avait reçu de son grand-père, le noble Wolfgang, qui avait eu de graves problèmes conjugaux avec sa femme Sophie.
Sophie avait fait plein de nœuds dans le ruban de mariage, utilisé à l'époque dans les mariages allemands, pour commémorer toutes les disputes qu'elle avait eues avec son mari : un nœud fait dans le ruban symbolisait le lien du mariage.
Wolfgang Langenmantel, au seuil de la séparation, a apporté le ruban noué à un jésuite, le père Jakob Rem, qui l'a offert à Marie. La Vierge Marie a miraculeusement défait tous les nœuds du ruban et a rétabli la paix et l'amour entre le mari et la femme.
Comparée aux miracles extraordinaires d'autres effigies mariales, celle-ci semble bien modeste, et pourtant François lui a voué un véritable culte. Comment cela se fait-il ? Qu'est-ce que cette image a de si spécial ?
On ne peut ignorer qu'il existe des recoupements patents entre le symbole du ruban noué et l'univers ALCHÉMICO-ÉSOTÉRIQUE.
Un ruban ou une corde pleine de nœuds, en fait, est un symbole maçonnique de première importance, déjà connu des sociétés maçonniques médiévales : il relie les deux colonnes brisées du Temple de Salomon, Jakin et Boaz. Les nœuds du ruban, de type "Savoie" comme ceux de l'image du nœud de la Vierge Marie, symbolisent les "nœuds d'amour" qui unissent les Frères, les rassemblant en une seule famille à travers la Terre.
Il est vrai qu'il existe de nombreux symboles maçonniques empruntés au christianisme, mais nous avons effectué des recherches plus approfondies sur le commanditaire de l'ex-voto, Hyeronimus Langenmantel.
Il était un érudit et appartenait à la Fruchtbringenden Gesellschaft, (Société des charpentiers) qui avait un but éducatif : l'utilisation impeccable de l'allemand. Selon les historiens de la franc-maçonnerie Ludwig Keller et Wolfstieg, cette académie a déterminé les lignes d'influence de la franc-maçonnerie, qui devait voir le jour peu après, en 1717. La Fruchtbringende Gesellschaft était "quelque chose de plus qu'une simple société linguistique" - nous citons l'encyclopédie maçonnique - plutôt une association qui poursuivait certains intérêts religieux ou du moins moraux et sociaux, avant tout la pénétration de l'Allemagne dans la tolérance, la paix et l'éducation de la jeunesse adulte. Les membres cultivent des secrets visant à créer un christianisme pacifiste, syncrétiste et "inclusif", puisque la société accueille de nombreux protestants mais aussi des catholiques "dialoguants".
Un des membres de la société et un ami de Langenmantel était le jésuite Athanasius Kircher, égyptologue et alchimiste.
Il est donc un fait que l'ex voto de Maria Knotöserin est né dans un contexte culturel jésuitique, catholique-protestant, proto-maçonnique, syncrétiste, pas du tout étranger aux intérêts alchimiques et ésotériques.
Ainsi, l'image de Marie qui défait et/ou fait le ruban (on ne sait pas si elle dénoue un des nœuds "ajoutés" ou si elle noue le nœud conjugal) évoque inévitablement la devise alchimique "SOLVE ET COAGULA", le cycle de la mort et de la renaissance si cher aux francs-maçons.
Ce n'est pas tout. L'utilisation de cordes ou de rubans noués à des fins purement MAGIQUES est très ancienne, à tel point qu'elle apparaît même dans des tablettes cunéiformes mésopotamiennes traitant de la sorcellerie.
Citons d'un site de magie :
"La "sorcière des nœuds", une figure qui renferme de nombreux aspects de la guérisseuse mais aussi de la tisseuse . [... ] Le pouvoir des nœuds est très ancien, il était utilisé en EGYPTE et en Mésopotamie et est arrivé jusqu’à nous [...] Le pouvoir qu’ils avaient (et ils ont) Ces pratiques se voient dans l’effort avec lequel l’INQUISITION essaya de minimiser et d’humilier la magie des nœuds qui fut considérée comme qualitativement négative et associée seulement au maléfice".
On remarque donc l'aspect anti-catholique de l'ex voto, qui associe Marie à une pratique magique strictement interdite par l'Église de Rome.
Il existe également un RITE DES NEUF NŒUDS qui rappelle étrangement la NEUVAINE de Notre-Dame qui défait les nœuds : chaque jour, pendant neuf jours, un nœud doit être fait à un endroit précis sur une corde, car :
"Avec le 1er noeud, le sort commencera.
Avec le 2ème noeud, le sort se réalisera.
Avec le 3ème nœud, il en sera ainsi.
Avec le 4ème noeud, le pouvoir sera révélé.
Avec le 5ème nœud, le sort sera vivant.
Avec le 6ème nœud, le sort devient fixe.
Avec le 7ème nœud, le changement aura lieu.
Avec le 8ème nœud, le destin va agir.
Avec le 9ème nœud, ce qui est fait sera fait".
"Les nœuds seront défaits UN PAR UN pendant NEUF JOURS CONSÉCUTIFS, dans l'ordre numérique dans lequel ils ont été attachés. Lorsque le dernier sera détaché, la puissance sera à son maximum, et l'énergie sera libérée dans un cri."
Ce n'est pas la première fois qu'un élément iconographique-liturgique promu, ou introduit, ou approuvé par François trouve une correspondance fortuite (?) avec le monde magique-ésotérique-maçonnique.
Comprenez-vous maintenant pourquoi Benoît XVI n'aurait jamais laissé l'Église aux modernistes ?
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CI-DESSOUS, TOUTE L'ENQUÊTE DEPUIS LE DÉBUT :
PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - LES ENNEMIS DE BENOÎT XVI DANS L’ÉGLISE - 4ème partie
PAPE ET ANTIPAPE – L'ENQUÊTE : LE SCHISME PURIFICATEUR CRÉE PAR BENOÎT XVI – 5ème partie