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"Mais alors pourquoi Benoît XVI ne parle-t-il pas clairement ?"; "Pourquoi a-t-il demandé à Bergoglio de faire la préface de son livre ?"; "Comment se fait-il qu'il l'ait appelé Saint-Père cette fois en public ?".
Malgré nos efforts, ces questions continuent de nous être posées : C'EST DE NOTRE FAUTE, nous n'avons manifestement pas encore réussi à clarifier la situation de siège empêché concernant le Saint Père, le Pape, Benoît XVI.
Pour cette raison, nous proposons une affaire rapportée par le Corriere della Sera ICI pour exemplifier autant que possible, avec une MÉTAPHORE, la question du Ratzinger Code et de la sede impedita.
Comme vous allez le lire, une jeune femme a été kidnappée et battue par son ex-petit ami. Alors, pour appeler à l'aide sans être découverte par l'homme, elle a fait semblant de commander deux pizzas par téléphone, mais au lieu de la pizzeria, elle a appelé la police. Les agents ont immédiatement compris qu'il ne s'agissait pas d'une erreur de téléphone, ont envoyé une voiture de police et ont arrêté l'homme.
L'escamotage (NDT : en français dans le texte = astuce) est clair, n'est-ce pas ? C'est-à-dire qu'il existe des situations dans lesquelles une personne en difficulté ne peut pas demander de l'aide de manière EXPLICITE, mais est obligée de le faire avec un SOUS-ENTENDU, en espérant que ses interlocuteurs seront capables de comprendre.
C'est pourquoi, depuis le 11 février 2013, l'apparente "amitié" entre le pape Benoît et l'antipape François ne doit pas induire en erreur ; d'où, également, le "Ratzinger code", le système de communication subtil et logique que le pape Benoît utilise pour communiquer depuis son siège empêché où il n'est pas libre de s'exprimer. Nous avons longuement écrit à ce sujet, en énumérant tous les cas les plus évidents, que vous trouverez au bas de cet article. `Ça y est ?
Scène du film "Les deux papes" (2019)
Et maintenant, nous allons essayer, en utilisant la même métaphore, de vous donner un aperçu de ce qui, mutatis mutandis, se passe. C'est un exemple, une fable, vous comprenez ? Nous ne disons pas que Benoît XVI est battu. (Vu le niveau dialectique de certains "contestataires", il est bon de le préciser).
Imaginez la jeune Lucia, vivant avec le violent Antonio, qui la maltraite et la bat toutes les nuits. Donc, un soir, Lucia, au lieu d'appeler la pizzeria pour commander une pizza, appelle le commissariat de police et dit : "Bonsoir, je voudrais commander une Margherita, une Capricciosa et deux bières, à Via Garibaldi 23".
Un agent répond : "Ecoutez Madame, c'est la police, vous avez fait un mauvais numéro" et il RACCROCHE.
Le lendemain soir, même histoire : Lucia appelle à nouveau, commande une autre sorte de pizza et l'agent habituel raccroche à nouveau, cette fois-ci agacé. Et ainsi de suite, nuit après nuit, semaine après semaine, mois après mois, année après année. Lucia attend toujours un agent qui "comprend".
C'est ce qui se passe depuis huit ans avec le pape Benoît. Depuis le 11 février 2013, il continue d'appeler, d'envoyer des messages subtils mais clairs pour faire comprendre qu'il est resté LE pape, le seul pape dont il parle toujours sans jamais expliquer lequel des deux est ; huit années au cours desquelles Ratzinger continue de faire des déclarations absurdes, des entretiens "avec un esprit ouvert", de faire des erreurs incompréhensibles, de tomber dans des contradictions apparentes pour construire des messages logiques de manière patente et sans équivoque avec une technique que nous avons illustrée ICI.
Ce pauvre pape a téléphoné au commissariat de police "en commandant toutes les pizzas possibles et imaginables" de la gastronomie napolitaine, de la simple "Marinara" à la "Truffe blanche et buffle de Mondragone".
Et voici comment nos "flics" réagissent :
Il y a ceux qui ne veulent pas être dérangés et qui ferment le téléphone au nez de Lucia.
Il y a ceux qui reçoivent l'appel téléphonique et restent avec un regard je-m'en-fichiste, sans répondre.
Ceux qui disent, après le 130e appel téléphonique : "Mais oui, ce n'est qu'une erreur, juste un quiproquo...".
Ceux qui, même s'ils savent qu'Antonio est un homme violent, que Lucia est sa concubine, sont pensifs, mais ne parviennent pas à passer à l'action.
Puis il y a les amis policiers d'Antonio qui font semblant de ne pas entendre le téléphone sonner.
D'autre part, certains qui connaissent Lucia disent : "Mais c'est une femme intelligente, elle ne voulait sûrement pas nous appeler, elle a dû se tromper de numéro (au 300e appel).
Et puis il y a ceux qui ont tout bien compris, mais qui ont une peur bleue qu'Antonio les attende au pas de leur porte.
Il y a aussi ceux qui réagissent mal à Lucie, croyant qu'elle se moque d'eux.
Enfin, il y a les ex-amis de Lucia qui sont très déçus qu'elle ait emménagé avec Antonio et ne veulent plus en entendre parler, disant que "si Lucia prend une raclée, elle le mérite".
Certains d'entre eux voudraient même dénoncer Lucia pour outrage à agent public, pour les canulars téléphoniques.
Eh bien, pourquoi ces "flics" font-ils cela ? Eh, tu comprends : parce qu'envoyer une voiture de police chez Antonio, c'est fatiguant, c'est risqué, il faut l'affronter, il est grand et gros, puis, à la fin, surtout... mais on s'en fout de cette Lucia. Et qui cela pourrait-il être ? Ce n'est pas le Pape !
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EN DESSOUS, TOUTE L'ENQUÊTE DEPUIS LE DÉBUT :
PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - LES ENNEMIS DE BENOÎT XVI DANS L’ÉGLISE - 4ème partie
PAPE ET ANTIPAPE – L'ENQUÊTE : LE SCHISME PURIFICATEUR CRÉE PAR BENOÎT XVI – 5ème partie