Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par dominicanus

Traduction française autorisée : père Walter Covens

Traduction française autorisée : père Walter Covens

 

 

***

 

De nombreux laïcs considèrent que la question de la non-révolution de Benoît XVI intéresse exclusivement les catholiques et que, par conséquent, pour eux, que François soit pape ou antipape ne fait guère de différence.  Il s'agit d'une erreur fatale, car le pontife romain est une personnalité politique de premier plan dans le monde, avec une influence directe sur 1,285 milliard de personnes et une autorité morale également reconnue par le monde civilisé, en l'absence de personnalités politiques capables de représenter, aujourd'hui, une conception de l'homme et de la vie qui dépasse le niveau de l'"administration de copropriété".

 

N'oublions pas que Saint Jean-Paul II a donné l'impulsion finale contre le communisme, tandis que François a candidement admis travailler pour un NOUVEL ORDRE MONDIAL (sic) ICI .

 

 

 

 

Un seul de ses documents suffirait à clarifier les idées de nombreux profanes.

 

Nous parlons du pseudo-encyclique de l'année dernière "Fratres omnes" - Tous frères. (puis ils ont également ajouté "sœurs") : une véritable déclaration de guerre à l'État-nation et, surtout, à l'Italie.

 

Cependant, il s'agit d'un manifeste essentiellement politique, qui met en avant des revendications qui poussent à l'acceptation totale des migrants, aux couloirs humanitaires, à l'ouverture des frontières, à la pluie de visas, aux regroupements familiaux ad libitum, au ius soli et ainsi de suite, avec le droit à tout pour tous.

 

Aucune mention n'est faite de la faisabilité, des ressources disponibles et des devoirs des migrants, ce qui fait de ce document une invitation formelle à tous les peuples moins riches du monde à s'installer en Italie. En outre, Fratres omnes apparaît comme un viatique moral définitif adressé à l'Union européenne pour faire du Bel Paese le camp de réfugiés du continent.

 

Ce n'est pas un hasard si, selon Bergoglio, le trafic de migrants doit également être géré par des entités supranationales :

"Ce qu'il faut avant tout, lit-on dans le document, c'est une gouvernance mondiale, une collaboration internationale sur les migrations qui initie des projets à long terme, dépassant les urgences individuelles, au nom d'un développement solidaire de tous les peuples fondé sur le principe de la gratuité".

Pleins pouvoirs aux ONG : bonne nuit.

 

Le programme de François est donc clair.

 

Tout comme il est également clair et indiscutable que cette politique conduirait AUTOMATIQUEMENT à l'anéantissement, non seulement du concept générique de nation, mais aussi et surtout du concept d'ITALIE.

 

L'Italie est, en effet, un pays à croissance zéro, peu identitaire, peu cohésif, politiquement enclin et obséquieux envers l'UE, avec 12% de la population déjà étrangère, sans oublier qu'il s'agit d'une péninsule située au centre de la Méditerranée, sur une ligne de faille géopolitique turbulente, où la plaque tectonique occidental-chrétien se heurte à la plaque islamique.

 

Si elle devait être complètement soumise à la politique ultra-immigrationniste prônée par Bergoglio dans Fratelli tutti, l'Italie serait complètement SUPPRIMÉE en quelques années et sous tous les aspects : politique, social, économique, démographique, géopolitique, linguistique, ethno-anthropologique, culturel, artistique, médiatique et même alimentaire. C'est une question démographique : il n'y a pas de discussion. Nous ne parlons pas de quelque chose à venir, mais d'un processus déjà EN COURS.

 

L'avenir envisagé est celui d'une ex-péninsule italienne, ouverte au transit des hommes et des marchandises, un creuset de peuples, de langues, d'ethnies et de souches différentes, sans toutefois que l'on puisse garantir que ce "super-mélange" débouche sur une société meilleure et plus pacifique.

 

En outre, selon François, même le concept de "minorité" - considéré comme "offensant" en hommage au politiquement correct le plus orthodoxe - doit être dépassé. Par conséquent, le concept de "majorité" perdrait également sa valeur, remettant en cause le fondement même de notre démocratie. Mais ce serait un détail à ce stade.

 

Alors, ce nouveau peuple pseudo-italien et multi-tout, sans identité, serait-il au moins rassemblé au pied de la croix ? Non, bien sûr que non : le peu d'identité chrétienne-catholique qui subsiste serait dissoute dans un magma multireligieux et syncrétiste (et donc antichristique). En fait, François - avec une stratégie très claire - insiste sur la liberté de culte accordée aux nouveaux arrivants. Si l'objectif de la véritable Église catholique était l'impératif du Christ "Allez et prêchez mon Évangile", celui de la fausse Église antipapale et mondialiste de Bergoglio est exactement le contraire : "Venez et apportez vos dieux".

 

Certains croyants protesteront : "Mais Jésus a dit "aime ton prochain" : François suit l'Évangile !".

 

Attention : les mystifications théologico-doctrinales opérées par Bergoglio sur le concept d'accueil sont folles : même saint François, qui était allé se faire martyriser chez le sultan pour annoncer la vérité du Christ, est passé pour un porte-drapeau "du dialogue interreligieux".

 

En plus d'insérer une nouvelle litanie sur la Vierge, "Maria solacium migrantium", "secours aux migrants" (qui sont pour la plupart des musulmans, un détail), Bergoglio est allé jusqu'à dire : "C'est Dieu qui nous demande de pouvoir débarquer".

 

Il a souvent cité, pour défendre ses positions sur l'immigration, la parabole du bon Samaritain qui a aidé un Juif blessé alors qu'il n'était pas son compatriote, mais appartenait à un groupe ethnique considéré comme presque ennemi en Samarie.

 

Outre le fait que le bon samaritain a payé de sa poche l'hôtel du juif blessé, sans l'imposer à sa propre famille et le renvoyer ensuite par ses propres moyens, nous avons affaire ici à un catéchisme qui dit tout le contraire, s'étant déjà concentré spécifiquement sur la question de l'immigration, en se basant également sur la doctrine de l'"ordo amoris", c'est-à-dire sur l'ordre dans lequel le chrétien doit aimer son prochain : si l'on doit aimer tout le monde dans la prière et les intentions, dans l'activité matérielle cela ne peut se faire dans la même mesure car les ressources - temps, argent, espace - sont limitées. Il faut donc respecter une hiérarchie des priorités. Logique, n'est-ce pas ? Sinon, sur quel principe payez-vous les études universitaires de votre enfant et pas celles du fils du buraliste ?

 

En fait, voici ce qui est écrit dans l'article 2241 du Catéchisme de l'Eglise, le vrai, le "livret d'instruction" de la foi catholique édité par l'ancien Cardinal Ratzinger, maintenant le vrai pape :

 

Les nations mieux pourvues sont tenues d’accueillir AUTANT QUE FAIRE SE PEUT l’étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine. Les pouvoirs publics veilleront au respect du droit naturel qui place l’hôte sous la protection de ceux qui le reçoivent.

Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont ils ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au RESPECT DES DEVOIRS DES MIGRANTS à l’égard du pays d’adoption. L'IMMIGRÉ EST TENU DE RESPECTER AVEC RECONNAISSANCE LE PATRIMOINE MATÉRIEL ET SPIRITUEL DE SON PAYS D'ACCUEIL, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges.

 

 

Un certain nombre de conditions d'accueil strictes - et très précises - apparaissent déjà dans ce document rédigé en 1992, à une époque où l'immigration n'avait même pas atteint les niveaux paroxystiques d'aujourd'hui.

 

Le texte indique donc que les migrants doivent être accueillis "autant que faire se peut", uniquement dans des conditions d'urgence pour leur survie.

 

En outre, les autorités politiques ont tout à fait le droit, selon le Catéchisme, de suspendre les droits d'immigration si les migrants ne se comportent pas bien. Une position marquée par la logique la plus élémentaire, et non par l'auto-gratification narcissique-émotionnelle.

 

Comme vous pouvez le constater, les positions de Bergoglio sur l'immigration ne reposent sur rien de catholique, au contraire, elles peuvent être assimilées - comme le hasard le veut - à une stratégie précise en faveur du Nouvel Ordre Mondial, un dessein traditionnellement considéré comme de matrice maçonnique qui prévoit le dépassement du concept de nation souveraine : toutes les frontières devront se dissoudre pour la libre circulation des biens et des personnes.

 

Par conséquent, la question de savoir si Bergoglio a ou non les qualités requises pour être pape et mener à bien ses projets concerne tous les Italiens - et les Européens aussi - et pas seulement les catholiques.

 

***

 

 

CI-DESSOUS, TOUTE L'ENQUÊTE DEPUIS LE DÉBUT :

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - POURQUOI LE "RENONCEMENT" À LA PAPAUTÉ DE BENOÎT XVI EST INVALIDE - 1ère partie

 

PAPE ET ANTI-PAPE : L'ENQUÊTE - BENOÎT XVI N'A PAS ABDIQUÉ, MAIS A ANNONCÉ LE SIÈGE EMPÊCHÉ " - 2ème Partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - FLORES D’ARCAIS : LE MONDE ENTIER ÉTAIT CONTRE LE PAPE RATZINGER - 3ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - LES ENNEMIS DE BENOÎT XVI DANS L’ÉGLISE - 4ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE – L'ENQUÊTE : LE SCHISME PURIFICATEUR CRÉE PAR BENOÎT XVI – 5ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE - L’ENQUÊTE : LE "RATZINGER CODE" PAR LEQUEL BENOÎT XVI COMMUNIQUE DEPUIS HUIT ANS - 6ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - 2ème MESSAGE DE BENOÎT XVI : "NE VOUS MÉPRENEZ PAS, JE N’AI PAS ABDIQUÉ" - 7ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - "DÉCODER" LES DEUX LETTRES DE BENOÎT XVI AU CARD. BRANDMÜLLER - 8ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - DÉCODER LA NOUVELLE LETTRE DE BENOÎT XVI AU CARD. ROUCO ET LA 2e AU CARD. BRANDMÜLLER - 9ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - BENOÎT XVI : "JE POURRAIS ÊTRE LE DERNIER PAPE". ET FRANÇOIS QUI EST-IL ALORS? - 10ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - RÉSOLUTION DE L’ÉNIGME DE LA MOZETTE ROUGE EN "RATZINGER CODE" : POURQUOI BERGOGLIO EST-IL VÊTU DE BLANC? - 11ème partie

 

1PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - L’EXCELLENT LATINISTE RATZINGER FIT EXPRÈS DES ERREURS DANS LE LATIN DE LA "DECLARATIO" - 12ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - LES JEUX DE MOTS DU "RATZINGER CODE" PAR VALENTIN ET LE CARNAVAL ALLEMAND - 13ème partie

 

LE PAPE ET L’ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - LA FARCE DU PAPE BENOÎT AU VATICANISTE : "JE M’HABILLE EN BLANC FAUTE D’AUTRES HABITS" - 14ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - LE "PLAN B" ANTI-USURPATION PRÉPARÉ PAR WOJTYLA ET RATZINGER DEPUIS 1983 - 15ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - IGNORANT LA RENONCIATION INVALIDE, LES SUCCESSEURS DE BERGOGLIO SERONT TOUS ANTIPAPES - 16ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - CONTRAIRE AU LOGIQUE "RATZINGER CODE", LE SYMBOLIQUE/ÉSOTÉRIQUE "BERGOGLIO CODE" - 17ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - LA PROPHÉTIE DE RATZINGER S’ACCOMPLIT : ON RETOURNE AUX CATACOMBES. MESSES CLANDESTINES "UNA CUM BENEDICTO" - 18ème partie

 

LE PAPE ET L’ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - LES TERRIBLES RISQUES QU'ENCOURT MGR. VIGANÒ SANS UNE PAROLE DÉFINITIVE SUR LE PAPE - 19ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - L'AFFAIRE DE LA PIZZA POUR EXPLIQUER LE SIÈGE EMPÊCHÉ ET LE "RATZINGER CODE" - 20ème partie

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - "MARIE QUI DÉFAIT LES NŒUDS" : UN CULTE BERGOGLIEN RICHE D’ÉSOTÉRISME - 21ème partie

 

Andrea Cionci - La mauvaise et la bonne nouvelle. Réponse à Mascarucci - 22ème partie de l'enquête

 

PAPE ET ANTIPAPE : L’ENQUÊTE - "FRATELLI TUTTI" = ITALIE FINIE. LA LÉGITIMITÉ DE BERGOGLIO CONCERNE AUSSI LES LAÏCS - 23ème partie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article