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Publié par dominicanus

 

Andrea Cionci est de retour, et c'est un retour gagnant !

Attention : cet article, comme les autres, n'en est pas moins réservé aux "bons entendeurs", ceux qui savent lire entre les lignes, ceux qui ont appris à décoder la communication subtile de Benoît XVI (Ratzinger Code).

Pour les autres, l'écrasante majorité sous l'emprise de la "force d'égarement" (2 Th 2, 11), la parole ne sera pas d'argent ... et le silence de plomb.

Bonne lecture au "petit reste" !

Andrea Cionci - Commentaire d'Alexis Bugnolo - Traduction française autorisée : père Walter Covens

Andrea Cionci - Commentaire d'Alexis Bugnolo - Traduction française autorisée : père Walter Covens

Le Saint-Père a parfaitement saisi l'"assist"

 

 

Enfin, la réponse du Saint Père, Benoît XVI, à notre lettre du 19 octobre dernier est arrivée.

 

Depuis 2019, nous avons reconstitué et démontré, sans être officiellement contredits, dans une quarantaine d'articles d'investigation, réarrangés en bas de cet article ICI , comment le pape Ratzinger, en 2013, n'a pas du tout abdiqué, mais, face à la mutinerie de la faction moderniste, s'est exilé en SEDE IMPEDITA (Canon 412), un statut juridique dans lequel l'évêque (et le pape) est confiné pour cause de force majeure et ne peut communiquer librement.  Plus d'informations ICI et ICI

 

La sede impedita, en effet, est la seule situation canonique dans laquelle un pape peut effectivement renoncer au ministerium (l'exercice pratique du pouvoir) en reportant l'entrée en vigueur de la mesure, sans la ratifier ensuite, mais surtout sans renoncer au munus (le titre divin de pape) et donc en restant à toutes fins utiles pontife. C'est ce qu'il a fait.

 

C'est pourquoi "le pape est un", comme le répète Benoît XVI depuis huit ans sans jamais préciser qui c'est : lui-même.

 

Cependant, étant le seul vrai pontife dissimulé à dessein derrière l'institution inexistante et impossible de la papauté émérite ICI , il ne peut pas révéler ouvertement sa situation parce qu'il est, en fait, IMPEDITE (empêché) : soit il est contrôlé, soit il se restreint lui-même pour rester dans les marges juridiques du statut de Siège empêché (impossibilité de communiquer librement) avec lequel il a "antipapalisé" et schématisé ses ennemis modernistes.

 

C'est pour cette raison que le Pape Benoît nous a subtilement fait comprendre sa situation canonique, depuis huit ans, avec un système de communication (reconnu et certifié ICI par des avocats, des linguistes, des juristes, des latinistes théologiens, des psychiatres, des psychologues) que nous avons appelé le "Ratzinger Code". (Il est inutile que certaines personnes s'impatientent et s'écrient : "Pourquoi ne parle-t-il pas clairement ? Il ne peut pas le faire, mais surtout il ne devrait pas le faire. C'est ce mécanisme juridique qu'il faut comprendre).

 

C'est pourquoi, compte tenu des limites nécessaires (et salvatrices) que connaît le Saint-Père, nous lui avons écrit dans son propre Ratzinger code, et il nous a répondu merveilleusement bien.

 

Voici le texte de la lettre par laquelle l'auteur s'est présenté :

 

"Saint-Père, je suis journaliste et, depuis deux ans, j'écris assidûment à votre sujet dans Libero et ByoBlu. Vous pouvez imaginer à quel point je serais honoré de pouvoir vous interviewer, mais je sais que vous n'auriez pas le temps ni, surtout, le moyen de me recevoir...".


 

Comme vous l'avez peut-être deviné, la référence au fait que le Pape n'a peut-être pas le "moyen" de nous recevoir fait bien sûr référence à son empêchement.

 

Le Pape nous répond donc par l'intermédiaire de son secrétaire personnel, l'archevêque Gänswein, en offrant la réponse que nous attendions : la seule qu'il puisse donner depuis son siège empêché, dont le sens est : "Oui, je suis le seul Pape régnant, je voudrais vous accorder une audience, mais je ne peux pas".

 

Et voyons comment il le dit. Tout d'abord avec le grand blason sur le papier à lettres de l'archevêque Gänswein qui est le Préfet de la Maison pontificale : le titulaire de ce rôle encadre traditionnellement (c'est-à-dire unit) son propre blason avec celui du PONTIFE RÉGNANT. Nous savons par ICI que, depuis 2017, l'archevêque Gänswein a OFFICIELLEMENT changé son blason, l'encadrant avec celui de Bergoglio :   

 

Au lieu de cela, la lettre que nous avons reçue porte les anciennes armoiries de l'évêque Gänswein, encadrées par celles du pape régnant Benoît XVI. Voir la photo :

 

 

 

 

Ainsi, Monseigneur Gänswein, bien qu'il doive répondre à des centaines de lettres par mois depuis quatre ans, n'a pas encore demandé à l'imprimeur du Vatican une rame de papier à lettres mise à jour avec les nouvelles armoiries ? Ou bien a-t-il été distrait et confondu entre l'ancien et le nouveau type de papier ?

 

Nous pouvons aussi le penser, et je suis sûr que l'objecterons, sous l'écrasante et hypnotique "force d'égarement" ICI, les protestataires bergogliens ou sédévacantistes, mais, certainement, ce serait une distraction impardonnable pour l'archevêque Gänswein d'envoyer une telle contribution flagrante à un journaliste qui traque les détails les plus subtils et qui, surtout, documente et réitère depuis deux ans dans les médias nationaux et internationaux DES CHOSES D'UNE GRAVITÉ INOUÏE. A savoir, que Benoît XVI n'a jamais abdiqué, que le pape est unique, que Ratzinger communique la vérité avec un code subtil et que Bergoglio est un antipape usurpateur dont le but est de démolir le catholicisme.

 

Pourtant, le pape Benoît XVI et l'archevêque Gänswein savent exactement qui est le journaliste, ce qu'il affirme, et dans quels journaux, puisqu'ils écrivent : "... nous n'avons pas manqué de prendre en considération votre demande".

 

Maintenant, si le pape Benoît était vraiment le pape abdicateur, et François le vrai pontife, face aux "atroces calomnies" de l'auteur, un vrai ex-pape, ou pape émérite devrait : soit ne pas répondre, soit démentir, soit nous avertir ouvertement de ne pas poursuivre nos articles, voire écrire : "Docteur, arrêtez : il n'y a qu'un seul pape et c'est François", ou, mieux encore, il pourrait me recevoir et réfuter personnellement toutes nos affirmations en nous faisant comprendre paternellement qu'il a vraiment abdiqué et que "le pape, c'est François", rassurant ainsi un milliard et plus de catholiques. C'est évident, n'est-ce pas ?

 

Mais il ne l'a pas fait.

 

Le pape Ratzinger a donné, en personne, la seule réponse qu'il pouvait nous donner depuis le siège empêché (voir la traduction complète de la lettre au bas de cet article) :

 

"... MALGRÉ TOUTE NOTRE BONNE VOLONTÉ, IL N'EST PAS POSSIBLE de répondre favorablement à votre souhait". 

 

Vous imaginez ? Autrement dit : "Je voudrais bien, mais je ne peux VRAIMENT pas". Le pape Benoît XVI a "toutes les bonnes intentions" à l'égard de la demande d'un journaliste qui martèle sans cesse dans la presse depuis deux ans qu'il est le seul pape et que François est un antipape.

 

Le refus de l'audience était déjà prévu dans notre lettre, comme vous l'avez lu : le Pape Ratzinger NE PEUT PAS recevoir un journaliste importuné par l'usurpateur Bergoglio, et il NE DOIT PAS recevoir celui qui lui poserait des questions sur le Siège empêché, une condition que, pour le moment, Benoît XVI ne peut pas encore divulguer.

 

En fait, les seuls journalistes que Benoît XVI a été autorisé à recevoir, ou qu'il a lui-même voulu recevoir, sont les pro-Bergoglio, auxquels il a pu imposer ses parfaites "amphiboles", c'est-à-dire des réponses qui peuvent être interprétées de deux manières différentes et opposées. Ce sont, par exemple, les Massimo Franco et Andrea Tornielli (aujourd'hui chef du bureau de presse de Bergoglio) auxquels il a pu facilement déclarer qu'il a porté la robe blanche parce qu'"il n'avait pas d'autres vêtements" ICI et que "il n'y a qu'un seul Pape" (sans dire lequel), que "son choix (de quitter le ministère, de rester pape) a été fait librement" ICI , et d'autres réponses savoureuses que des collègues ont reçues et diffusées d'une manière évidemment encline au récit politiquement correct.

 

Objectif atteint, donc. Merci, Saint-Père.

 

Maintenant, préparez-vous : peut-être Son Excellence Bergoglio imposera-t-il quelques corrections à l'archevêque Gänswein, mais il est trop tard, la réponse extraordinaire du vrai pape est déjà arrivée et - vous pouvez m'en croire - sera diffusée en plusieurs langues.

 

Dans tous les cas, elle sera ignorée des grands médias ou, tout au plus, quelque contestateur, nous couvrant - comme d'habitude - d'insultes, nous traitera de manière très originale de "complotiste" en nous accusant de vouloir voir des diétrologies imaginaires derrière un banal - voire mortifiant - rejet.

 

Ne vous inquiétez pas, ne vous inquiétez pas : tout cela fait partie de ce grand jeu eschatologique qui sépare, comme le blé de l'ivraie, ceux qui aiment la Logique et la Vérité de ceux qui se vautrent dans le mensonge.  Le jeu ne va pas tarder à se terminer, alors accrochez-vous.

 

 

***


 

Cité du Vatican
27 octobre 2021

A l’illustre docteur Cionci,

Je répondrai à votre respectueuse lettre du 19 octobre dernier, en ce qui concerne votre demande d’audience privée avec Benoît XVI, Pape émérite, pour vous assurer qu’Il n’a pas manqué d’accorder beaucoup d'attention à votre demande.

A cet égard, il est de mon devoir de vous informer au nom du Saint-Père émérite que, malgré toute notre bonne volonté, il n’est pas possible de répondre favorablement à votre souhait.

Veuillez accepter mes salutations,

Votre

+Georg Gänswein

 

***

 

Commentaire du frère Alexis Bugnolo

 

Si vous n’avez pas compris l’indice, notez que la lettre est datée du 27 octobre, qui est le premier jour où le pape Damase régna en tant que pape après avoir vaincu son rival l’Antipape Ursinus dans une bataille de trois jours, qu’il a remportée le 26 octobre 366... La bataille a eu lieu à la basilique Sainte Marie Majeure, ici à Rome.

 

Ou en d’autres termes, « Sois en paix, mon fils, car le Seigneur m’a promis la victoire dans cette bataille, et je vais bientôt la remporter ! »

 

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