Le 5 octobre 2019, le vrai pape Benoît XVI a reçu les nouveaux pseudo-cardinaux nommés par l'antipape François. "Le pape émérite a rappelé aux nouveaux cardinaux la valeur de la FIDÉLITÉ AU PAPE", rapporte Vatican News ICI.
Et évidemment Benoît XVI n'a pas expliqué POUR QUEL pape.
Il est amusant que cet épisode ait été porté à notre attention par un contestataire, mais cela arrive tout le temps.
Maintenant, si cet épisode nouvellement découvert est encore une autre amphibolie ratzingerienne typique (des phrases qui peuvent être interprétées de deux manières différentes), ce que nous vous présentons, EN EXCLUSIVITÉ ABSOLUE, c'est plutôt un précieux "SILLOGISME ORATOIRE" inédit, avec un sens absolument sans équivoque et non équivoque (comme l'explique le professeur Gian Matteo Corrias : plus précisément, il s'agirait d'un "entithème").
Elle est contenue dans une lettre du pape Benoît que notre lectrice L.P. a reçue il y a quelques mois, en réponse à une lettre sincère dans laquelle elle exprimait au Saint-Père toute son angoisse pour "ce moment sombre de la foi". Elle a envoyé le document à l'adresse électronique de l'enquête : codiceratzinger@libero.it.
Voici donc le texte de la réponse du Pape Benoît XVI envoyée le 3 novembre 2021 par l'intermédiaire de Monseigneur Roberto Cona.
"Chère Madame,
Le pape émérite Benoît XVI a reçu votre aimable lettre du 21 octobre dernier, dans laquelle vous souhaitiez lui adresser des témoignages d'affection filiale. Reconnaissant les sentiments de dévotion exprimés, le Souverain Pontife nous encourage à tourner notre regard avec toujours plus de confiance vers le Père céleste, dont le visage de tendresse aimante resplendit en Jésus Rédempteur, dans la certitude que la bonté de Dieu dispose tout pour le vrai bien de ceux qui se laissent conduire par sa volonté, offrant un témoignage décisif de fidélité et de vertu. Le Pape Benoît, tout en vous assurant d'un souvenir dans la prière pour vous et votre famille, invoque sur chacun la protection céleste de Saint Joseph et de la Vierge Marie, Mère de l'Espérance, et envoie de tout cœur sa Bénédiction paternelle, gage de paix et de force d'âme chrétienne, en l'étendant volontiers à ses proches".
Tu as vu ça ? Le Pape émérite EST LE SOUVERAIN PONTIFE ! Incontestable, car les deux périodes sont ingénieusement liées de telle sorte que c'est le même sujet qui est reconnaissant à la fois des "manifestations d'affection filiale" et des "sentiments de dévotion".
Il n'y a aucune possibilité que le Souverain Pontife soit Bergoglio. Il n'y a pas de discussion : le Pape émérite -> est le Souverain Pontife -> qui est Benoît XVI, comme précisé quelques lignes plus loin. Et il ne peut y avoir qu'un seul Souverain Pontife. Point.
(Sans parler du fait que Benoît XVI ne recommande pas du tout à la dame de faire confiance au "Pape François", mais partage pleinement la douleur et l'appréhension de la fidèle, l'invitant à se tourner vers Dieu qui récompense ceux qui font preuve de FOI).
Est-il possible que l'utilisation du titre de Souverain Pontife ait été une erreur de la part du fonctionnaire ? Imaginez cela : nous parlons de Monseigneur Roberto Cona, un diplomate de longue expérience, nommé par Bergoglio en 2019 comme assesseur pour les affaires générales à la Secrétairerie d'État (ICI).
Monseigneur ne pouvait certainement pas se tromper sur un titre aussi important, et encore moins le 3 novembre dernier, en plein milieu de cette fameuse enquête-querelle (NDT : en français dans le texte). Monseigneur Cona n'a aucune responsabilité : il aura certainement dû transmettre à Mme L.P. les paroles exactes que le pape Benoît lui a transmises.
Nous n'avions pas besoin d'une telle confirmation dans le plus pur Ratzinger Code (ICI) puisque le Droit Canon parle déjà clairement : le pape émérite n'existe pas, (en fait ils essaient désespérément de lui créer une jurisprudence, ICI) ou plutôt, il ne peut que coïncider avec le pape lui-même, puisque Benoît XVI n'a pas abdiqué, mais s'est exilé in sede impedita, (canon 412) déclarant renoncer de manière différée au ministerium (exercice pratique du pouvoir) et sans rien ratifier après 20 heures le 28 février 2013. (Pour abdiquer, il aurait dû faire le contraire : renoncer simultanément au munus, le titre divin).
Ainsi, "émérite" doit être compris non pas comme "ex-pape" au sens juridique, mais comme un adjectif qualificatif, au sens de "possesseur légitime d'un titre et/ou d'un droit acquis". Et il est en effet nécessaire de préciser qu'il y a un pape émérite, car il y a deux papes : un qui a le plein droit d'être pape, qui est en fait Souverain Pontife, et un autre qui n'a aucun droit et qui est un antipape usurpateur.
Vous ne le croyez pas ? Mgr Gänswein l'a expliqué en 2016, dans un discours que nous avons d'abord décodé ICI il y a quelques jours.
"Comme au temps de Pierre", a déclaré l'archevêque Gänswein, l'Église une, sainte, catholique et apostolique continue à n'avoir qu'un seul pape légitime. Et pourtant, depuis trois ans, nous vivons avec deux successeurs de Pierre vivants parmi nous - qui ne sont pas en relation de concurrence l'un avec l'autre, et pourtant tous deux avec une présence extraordinaire".
Qu'est-ce que ça veut dire ? Il n'y a qu'un seul pape légitime ... mais il y en a deux vivants. Hum... Comment c'est possible ? Évidemment : IL Y A UN PAPE LÉGITIME ET UN PAPE ILLÉGITIME ! Ils ne sont pas en concurrence parce que l'un est pape et l'autre non. C'est pourquoi le pape émérite est le souverain pontife, et c'est Benoît XVI.
Ainsi, au risque de paraître moins qu'empathiques et peu inclusifs avec les aficionados (NDT : en espagnol dans le texte) bergogliens, nous devons malheureusement réitérer une fois de plus qu'il y a un vrai pape émérite, Benoît XVI, in sede impedita, et un antipape usurpateur, Bergoglio. C'est la vérité, nous n'y pouvons pas grand-chose, et c'est ce que soutiennent 54 chapitres d'enquête que vous trouverez ici en bas de page. (Mais, de toute façon, ceux qui veulent continuer à croire le récit dominant le feraient même si le pape Benoît mettait une bannière à la fenêtre).
Avant de vous quitter, permettez-nous de rappeler avec gratitude l'un des TROIS SEULS évêques (avec Mgr Lenga et Mgr Gracida) qui ont compris et qui ont eu le courage de dire la vérité en des temps insoupçonnés : Mgr Luigi Negri, ancien archevêque de Ferrare qui, en 2017, a déclaré publiquement :
"Benoît XVI a subi d'énormes pressions. Ce n'est pas une coïncidence si en Amérique, également sur la base de ce qui a été publié par Wikileaks, certains groupes de catholiques ont demandé au président Trump d'ouvrir une commission d'enquête pour déterminer si l'administration Obama a fait pression sur Benoît XVI. Pour l'instant, cela reste un mystère très sérieux, mais je suis sûr que les responsabilités vont se révéler."
Monseigneur Negri, qui s'est envolé au ciel il y a deux jours, était l'un des rares à avoir encore le courage de proclamer sa foi, même si c'était d'une manière malvenue pour les adeptes de la pensée unique.
Il nous reste la consolation de lui avoir envoyé régulièrement les articles de notre enquête, ce qui l'aura peut-être réconforté dans ses derniers mois.
Votre Excellence, vous aviez raison : tout est sorti.
CI-DESSOUS, TOUTE L'ENQUÊTE DEPUIS LE DÉBUT :