Écrit par Andrea Cionci (11/05/2022 - Traduction française autorisée: père Walter Covens
La blogueuse Ann Barnhardt et le professeur Edmund Mazza comptent parmi les commentateurs catholiques américains les plus connus. Tous deux ont le mérite historique de révéler dans leur pays la réalité de l'invalidité de la Declaratio du Pape Benoît XVI en tant que renonciation et, (surtout Barnhardt), l'antipapisme de Bergoglio. Avec des déclinaisons différentes, ils sont cependant partisans de ce que l'on appelle "l'erreur substantielle", une thèse selon laquelle le pape Benoît a bien fait une renonciation invalide, mais involontairement, sur la base de ses propres conceptions erronées de la papauté.
La théorie de l'erreur substantielle affirme que Benoît XVI, parce qu'il voulait créer la papauté émérite et diviser la papauté en deux (un pape actif et un pape émérite contemplatif), n'a pas fait de renonciation valide, et reste donc le seul pape. L'une des bases sur lesquelles repose cette théorie est le célèbre discours de 2016 de Mgr Gänswein sur le "ministère étendu", dont nous avons parlé ICI .
Nous nous tournons vers les chercheurs d'outre-mer avec une lettre ouverte pour partager, dans un esprit d'amitié et de collaboration, nos résultats les plus récents, affinés par un travail impliquant de nombreux chercheurs.
Chères Mme Barnhardt et M. Mazza,
La Magna Quaestio, à la recomposition de laquelle vous avez apporté de si importantes contributions, est comme un grand puzzle, sur lequel tant de savants se sont appliqués : chacun en a reconstitué une pièce. Moi-même, sans me référer à tous ceux qui, dès le début, ont mis en doute la Declaratio comme renonciation à la papauté, sans la contribution de tant de courageux spécialistes et même de nombreux lecteurs qui ont produit des témoignages et des documents, je ne pourrais pas aujourd'hui soumettre à votre attention les résultats de mon étude de deux ans, qui dans quelques jours sera publiée dans son intégralité dans un livre d'enquête de 340 pages intitulé "Codice Ratzinger".
Malheureusement, en Italie, de nombreux chercheurs laïcs et religieux, exhortés par le soussigné à une confrontation pacifique et constructive, sans tenir compte des possibilités "insignifiantes" qui se profilent à l'horizon (la fin de l'Église catholique, une troisième guerre mondiale, l'instauration d'un Nouvel Ordre Mondial avec une méga-religion syncrétiste), ont préféré se refermer sur eux-mêmes, sans réfuter ni discuter la question du Siège empêché. On se souvient des paroles amères de Galilée qui, se référant à ses critiques, écrivait : "Que dire des philosophes les plus célèbres de cette étude qui, pleins de l'obstination de l'aspic, malgré le fait que plus de mille fois je leur ai offert ma disponibilité, n'ont pas voulu voir les planètes, la lune ou le télescope ?
J'espère que vous serez plus ouvert aux faits et aux documents qui suivent car, comme vous le savez bien, l'enjeu est bien plus important que le pointillisme professionnel et la défense de son propre jardin idéologique. Les faits sont, ou ne sont pas, et, comme le disait Alexis Carrel, "peu d'observation et beaucoup de raisonnement conduisent à l'erreur ; beaucoup d'observation et peu de raisonnement conduisent à la vérité".
Le premier point à souligner est que la Declaratio n'est pas seulement invalide à cause de l'inversion munus/ministerium. Le pape Benoît a littéralement "miné" ce document par une série de "charges canoniques explosives". Par exemple, le report - totalement inutile, si l'on y réfléchit - de l'entrée en vigueur de la renonciation du ministre. Ce report est en effet tout à fait inacceptable pour une abdication, étant donné que, théologiquement, c'est Dieu lui-même qui accorde ou retire le munus, et qu'il ne peut certainement pas se voir confier des mandats expirant comme un majordome. Il y a aussi la non-ratification de la renonciation du ministère, qui n'a jamais été confirmée après 20 heures le 28 février, comme l'a identifié ICI le théologien Carlo Maria Pace. Il y a ensuite l'utilisation tout à fait fantaisiste - comme l'a souligné le juriste Arthur Lambauer - des expressions "Siège de Saint-Pierre, Siège de Rome", qui n'ont aucune personnalité juridique pour être considérées comme "vacantes", comme (seul) le Siège apostolique peut l'être. D'où l'interprétation correcte de la phrase "ut a die 28 februarii MMXIII, hora 20, sedes Romae, sedes Sancti Petri vacet" qui doit être traduite par "de sorte que le Siège de Saint Pierre reste vide", une promesse tenue par Benoît avec son vol en hélicoptère à 17 heures pour Castel Gandolfo qui a laissé le Siège physique vacant, libéré, à 20 heures. Sans parler de cette étrange phrase objective de la Declaratio le prochain Pontife doit être élu "par ceux à qui il appartient de le faire" se référant précisément aux cardinaux de nomination d'avant 2013, les seuls valides. ICI
Ainsi, si la Declaratio avait découlé d'une erreur "philosophique" de la part de Benoît, elle n'aurait certainement pas pu être imprégnée de tant de mécanismes de sabotage pour une abdication qui, au contraire, par coïncidence, correspondait parfaitement à l'ingénieux auto-exil volontaire in sede impedita, démontré par le fait que Benoît a simplement cessé d'exercer le pouvoir, sans la moindre ratification légale. Un mécanisme de défense extraordinaire, puisque la sede impedita signifiait que le conclave de 2013 ne pouvait pas avoir lieu parce que le pape précédent n'était ni mort, et n'avait pas non plus abdiqué. Bergoglio n'a donc jamais existé en tant que pape pour une raison bien plus fondamentale et antécédente que les questions sur ses hérésies ou les irrégularités de l'élection. Le conclave de 2013 n'a pas pu avoir lieu, et cela ne pourra jamais être corrigé par l'Universalis Ecclesiae Adhaesio, l'acceptation pacifique universelle du haut clergé.
Déjà ces contingences, permettez-moi de le dire, excluent complètement l'hypothèse de l'inconscience du pape Benoît. Il a plutôt sciemment appliqué ce plan anti-usurpation, que, comme vous l'avez lu ICI, il a lui-même emprunté au droit dynastique allemand, en les mettant à l'épreuve, c'est-à-dire en testant la loyauté de ses cardinaux par une déclaration candide et légitime : rien de trompeur, mais ses ennemis, aveuglés par la cupidité, ont accepté tout document qui sentait la résignation, et ainsi, sont devenus schismatiques.
Mais l'élément le plus important et le plus significatif à exclure est le "Ratzinger code".
Vous en avez peut-être entendu parler : il s'agit d'un style de communication particulier, inspiré de celui de Jésus avec ses accusateurs, ICI par lequel le pape Benoît confirme en des dizaines et des dizaines de phrases que le pape n'est que lui-même et qu'il est in sede impedita.
Déjà en mars 2021, l'avocat Carlo Taormina, le juriste le plus célèbre d'Italie, avait déclaré à Libero ICI :
"Ce qui est frappant, c'est l'ambivalence continue et étudiée, sur une période de huit ans, attribuée aux déclarations de Ratzinger qui, en substance, semblent toujours répéter la même chose, à savoir que le pape, c'est lui, Benoît, et personne d'autre".
À partir de là, nous avons fait de nombreuses autres découvertes, à tel point que d'autres professionnels et spécialistes ont signé cette déclaration des mois plus tard :
"Les ambiguïtés objectives et étranges du langage de Benoît XVI identifiées comme le 'Ratzinger Code', également repérées par d'autres journalistes, voire des lecteurs, ne sont pas accidentelles, et ne sont pas dues à l'âge de l'auteur ou, encore moins, à son impréparation. Ce sont des messages subtils mais indubitables qui ramènent à la situation canonique décrite dans l'enquête. Le pape Benoît communique de manière subtile parce qu'il se trouve dans une situation d'empêchement et ne peut donc pas s'exprimer librement. Le "Ratzinger Code" est sa propre forme de communication logique et indirecte qui utilise des incohérences apparentes qui n'échappent pas à l'œil de la personne avertie. Ces phrases, "décodées" avec la minutie nécessaire dans les références que le pape fait à l'histoire, à l'actualité et au droit canonique, cachent un sous-entendu logique parfaitement identifiable, avec des significations précises et sans ambiguïté. A d'autres moments, Benoît XVI opte pour des phrases "amphiboles" - non sans humour - qui peuvent être interprétées de deux manières différentes. Ces techniques de communication lui permettent de faire comprendre, "à ceux qui ont des oreilles pour entendre", qu'il est toujours le pape et qu'il est en situation d'empêchement. Par conséquent, quiconque prétend que les messages de Ratzinger sont des interprétations fantaisistes, soit n'a pas compris, soit nie les preuves".
Rocco Quaglia, professeur de psychologie dynamique à l'université de Turin.
Prof. Antonio Sànchez Sàez, professeur de droit à l'université de Séville
Prof. Gian Matteo Corrias, professeur de matières littéraires et essayiste historico-religieux
Alessandro Scali, professeur de littérature classique, écrivain et essayiste.
Gianluca Arca, professeur de latin et de grec, philologue, chercheur et essayiste.
Dr Giuseppe Magnarapa, psychiatre, essayiste et écrivain.
Et maintenant, je vais vous citer les messages les plus significatifs et les plus éloquents du très riche parterre (NDT: en français dans le texte) produit par le pape Benoît. C'est ce que j'ai appelé les "messages 0 km", parce qu'il ne faut aucun effort pour les comprendre. (En fait, il y a d'autres phrases dans les messages de Ratzinger qui demandent une certaine application, mais je n'ai pas l'intention de les traiter ici).
Dans son interview de février 2021 au Corriere della Sera, Benoît XVI a répété pour la énième fois, en tapant du poignet sur l'accoudoir :
"Il n'y a pas deux papes. Il n'y a qu'un seul pape". ICI Une phrase qu'il répète depuis neuf ans sans jamais expliquer lequel des deux EST le pape.
Maintenant, si Benoît était convaincu qu'il peut y avoir deux papes, comment pourrait-il dire une telle chose ? Et, plus important encore, pourquoi ne lève-t-il pas ses réserves sur l'identité de ce pape unique, qui risque de semer la panique chez un milliard 285 millions de fidèles ?
Extrêmement significative est la lettre du 13 novembre 2021 en réponse à un fidèle, ICI via la Secrétairerie d'Etat, Benoît fait écrire ainsi le fonctionnaire :
"Chère Madame,
Le pape émérite Benoît XVI a reçu votre aimable lettre du 21 octobre dernier, dans laquelle vous souhaitiez lui adresser des témoignages d'affection filiale. Reconnaissant les sentiments de dévotion exprimés, le Souverain Pontife nous encourage à tourner notre regard avec toujours plus de confiance vers le Père céleste".
Réponse du Pape Ratzinger : "Oui, il doit en être ainsi, et ce n'est pas que j'ai l'impression qu'Il est loin.
Vous voyez? Le pape émérite est donc le Souverain Pontife: Je suis infailliblement le même que celui qui a apprécié la lettre affectueuse de la fidèle.
Février 2022. Répondant aux fidèles qui avaient exprimé leur solidarité avec lui lors de l'attaque des médias judiciaires en janvier, Benoît XVI les a salués ainsi.
Un autre message très clair est contenu dans "Dernières conversations" du P. Seewald (2016), une véritable mine, que je vous invite à relire, surtout les chapitres II et III.
Question du journaliste :
"On imagine le pape, le représentant du Christ sur terre, entretient une relation particulièrement étroite, intime, avec le Seigneur".
Réponse du pape Ratzinger :
"Oui, il devrait en être ainsi, et JE n'ai d'ailleurs pas ce n’est pas que le sentiment qu’Il est loin."
Syllogisme rhétorique. Benoît accueille les prémisses de la question : il est le pape et le Vicaire du Christ. S'il n'y a qu'un pape et si c'était François, comment pourrait-il dire une telle chose?
"Je vous inclus volontiers, vous et vos intentions, dans mes prières. Avec ma bénédiction apostolique, Bien à vous dans le Seigneur, Benoît XVI" ICI
"Sa" bénédiction apostolique est la prérogative exclusive du pape régnant. Et ce n'est pas un cas isolé : déjà en 2017, il avait salué le cardinal Brandmüller avec sa bénédiction apostolique, dans une lettre pleine de Ratzinger codes. ICI
Toujours dans "Dernières conversations". Question :
"Selon la liste de Saint Malachie, la papauté prendrait fin avec votre pontificat. Et si vous étiez effectivement le dernier à représenter la figure du pape telle que nous l'avons connue jusqu'à présent ? ".
Réponse de Benoît XVI :
"Tout est possible."
Mais après lui, ne devrait-il pas y avoir le successeur légitime, le pape François, le 266e pontife romain ? Non, évidemment, parce qu'il n'est pas le vrai pape.
Un message extrêmement savant et précis est contenu dans le même livre :
"Avec vous, pour la première fois dans l'histoire de l'Église, un pontife dans l'exercice plein et effectif de ses fonctions a démissionné de son "office". Y avait-il un conflit intérieur autour de cette décision ?".
Réponse du pape Ratzinger :
"Ce n'est pas si simple, bien sûr. Aucun pape n'a démissionné depuis mille ans et même au premier millénaire, c'était une exception".
Il s'agit d'une erreur historique flagrante (avec six papes abdiquant au cours du premier millénaire et quatre au cours du second), à moins que l'on ne considère sa démission comme provenant du seul ministère et que l'on ne situe ainsi parfaitement cette paire de papes (Benoît VIII et Grégoire V) qui, au cours du premier millénaire, avant la Réforme grégorienne, ont été temporairement évincés par des antipapes et ont perdu précisément l'exercice pratique du pouvoir, leur ministère, mais sont restés papes. Comme par hasard, un sede impedita ante litteram. ICI
Nous citons ensuite la célèbre réponse du pape Ratzinger au vaticaniste Tornielli en 2016 :
"Le maintien de l'habit blanc et du nom de Benoît est une chose simplement pratique. Au moment de la renonciation, il n'y avait pas d'autres vêtements disponibles. Après tout, je porte l'habit blanc d'une manière clairement distincte de celle du pape".
Benoît aurait gardé l'habit blanc parce que, en neuf ans, on n'a trouvé dans tout Rome aucun tailleur ecclésiastique capable d'habiller l'"ex-pape" d'une soutane noire, rouge ou violette autre que la blanche ? C'est assez ridicule, vous ne trouvez pas ? La seule interprétation possible est donc la suivante : garder l'habit blanc et le nom était la chose la plus pratique à faire, puisqu'en renonçant effectivement au ministère, Benoît XVI restait LE Pape. C'est pourquoi il ne pouvait y avoir d'autres vêtements que les vêtements blancs du pape : il n'y a pas de soutane spécifique pour un pape exilé in sede impedita, mais il porte de toute façon l'habit blanc clairement distinct de l'habit typique du pape, c'est-à-dire sans la mozzetta et la fascia. ICI
Je pourrais continuer pendant des pages et des pages, mais je vais m'arrêter ici. Mme Barnhardt, analysant en profondeur le discours de l'évêque Gänswein, a considéré, en toute logique, qu'il était littéralement implosif (dans une certaine optique "politiquement correcte").
Voici ce que dit l'archevêque Gänswein :
"Comme au temps de Pierre, l'Église une, sainte, catholique et apostolique continue aujourd'hui à n'avoir qu'un seul pape légitime. Et pourtant, depuis trois ans, nous vivons avec deux successeurs de Pierre vivant parmi nous - qui ne sont pas en relation de concurrence l'un avec l'autre, et pourtant tous deux avec une "présence" extraordinaire."
Qu'est-ce que ça veut dire ? Il n'y a qu'un seul pape légitime ... mais il y a deux papes. Comment cela est-il possible ? Dans un seul cas : S'IL Y A UN PAPE LÉGITIME ET UN PAPE ILLÉGITIME ! Ils ne sont pas en concurrence parce que l'un est pape et l'autre non.
Et le secrétaire de réaffirmer :
"Depuis l'élection de son successeur François le 13 mars 2013, il n'y a donc pas deux papes, mais de facto un ministère élargi - avec un membre actif et un membre contemplatif."
Il n'y a pas deux papes "de iure", c'est-à-dire qu'un seul est le pape. De facto il y a un MEMBRE (actif) qui FAIT le pape sans être le pape (Bergoglio) et un membre contemplatif (Ratzinger) qui est le seul pape légitime. C'est pourquoi Mgr Gänswein utilise le mot indistinct "membre" (il ne dit pas pape) et utilise parfaitement les verbes auxiliaires. Ceci explique le mystère du ministère élargi. Il ne s'agit pas d'une question canonique, mais d'une question historique, théologique et eschatologique.
Il y a donc deux papes, mais l'un est légitime et l'autre illégitime. C'est pourquoi Benoît XVI dit que le (vrai) pape EST unique. Lui-même, car il n'a jamais quitté le munus.
Et tout s'explique : Benoît XVI, poussé à l'abdication, a appliqué le système anti-usurpation qu'il avait mis en place depuis 1983 avec la scission "hypnotique" munus/ministerium. La Mafia de Saint-Gall l'a mis à l'écart, il s'est retiré dans la sede impedita et a permis à Bergoglio et aux siens de devenir schismatiques en s'emparant abusivement du pouvoir sans que le pape précédent soit mort ou ait abdiqué. Il est pape émérite, de emereo, celui "qui mérite, qui a le droit" d'être pape, un adjectif, orthographié sans surprise en minuscule (Pape émérite) par opposition à Évêque Émérite, un statut tout à fait canonique. Et donc, du point de vue de la foi, Bergoglio, privé du munus, privé de tout "sceau de garantie" impliquant l'assistance de l'Esprit Saint, peut dire ce qu'il veut. Dans un sens, il est justifié : il n'est pas le pape.
Ratzinger est un génie, reconnaît à juste titre Mme Barnhardt, et en tant que tel, il a mis en place un système absolument ingénieux qui équilibre tous les comptes, théologiquement, canoniquement, historiquement, qui trouve une cohérence totale dans toutes ses déclarations, même dans celles qui ne le voient qu'en apparence dans des relations cordiales et amicales avec Bergoglio. Ne nous arrêtons pas aux apparences : il n'est pas l'ami de François, mais il l'aime chrétiennement, doux comme un agneau, comme Jésus qui s'est laissé embrasser et trahir par Judas, pour une purification finale de l'Eglise, pour "séparer les croyants des non-croyants", comme il l'a déclaré cet été au Heder Korrespondenz.
Il y aura sûrement un jour où Benoît ne sera plus empêché, et tout sera explicité, mais tout était déjà fixé en 2013 avec cette Declaratio qui n'était pas une renonciation, mais une déclaration candide d'auto-exil dans le Siège empêché. Une réalité que le vrai pape nous a fait comprendre progressivement, par voie de logique, puisqu'il est le Vicaire du Logos. Et une aide énorme nous a été donnée par Bergoglio qui, coopérant involontairement avec la vérité, avec ses démolitions brutales du catholicisme, s'est révélé à un kilomètre de distance comme anti-pape et anti-catholique.
Trop beau pour être vrai ? Non. Nous sommes ici en présence d'une réalité, celle de l'apostasie interne à l'Église, connue des vrais papes depuis Fatima (1917) : ils s'y préparaient depuis des décennies et, de toute façon, nous parlons du Vicaire légitime de Celui qui est certainement un grand artiste.
Je vous en prie : collaborons, combinons nos efforts de recherche comme l'Américain Thomas A. Edison et l'Italien Alessandro Cruto, qui ont tous deux inventé l'ampoule électrique, chacun s'inspirant des découvertes de l'autre. Et il y a un grand besoin de lumière dans cette nuit noire.
L'histoire ne nous pardonnera pas les retranchements personnalistes.
Avec des salutations cordiales, et la plus grande volonté de répondre à toute objection.
Andrea Cionci