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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


La renonciation invalide de Ratzinger : nouvelles objections au 'Plan B', nouvelles réponses au savant

Publié par dominicanus sur 29 Juillet 2021, 00:00am

Catégories : #Benoit XVI, #Il est vivant !, #Porta fidei, #actualités

 


L'érudit Riccardo Petroni a répondu à nouveau sur Il Dolomiti ICI après que nous lui ayons adressé une réponse à ses prétendues "preuves irréfutables" sur le fait que le pape est bien Bergoglio ICI Comme promis, nous accueillons volontiers ses contre-arguments, en répondant point par point.

 

 

        Cher M. Petroni,

 

Merci de nous avoir aidés à diffuser un débat - dont la nécessité se fait de plus en plus pressante - impliquant même les deux locataires du Vatican vêtus de blanc. C'était exactement ce que nous souhaitions le plus, à savoir un débat public dans l'espoir que quelqu'un puisse offrir une explication alternative au fameux Plan B ICI . Puisque cette fois vous avez décidé d'utiliser un ton plus dialogique et plus courtois, je vous accueille volontiers, comme promis, ici sur "Cose dell’altro mondo” (Les choses de l'autre monde") en répondant à vos considérations. Quant au fait que vous niez que le Christ soit le Fils de Dieu et qu'il soit né d'une naissance miraculeuse, vous l'écrivez vous-même sur votre blog. Des opinions respectables ; je trouve intéressant et significatif qu'un universitaire avec vos positions défende François, mais enfin il y a quelqu'un qui se bat pour sa légitimité.  Honneur à vous.

 

 

Revenons à la question.

 

Objection Petroni 1) Vous, Cionci, écrivez que mon intervention "s'adresse clairement à notre enquête qui se poursuit depuis 2019 et à toutes nos personnes interrogées". Si je reconnais que Libero couvre cette question avec beaucoup d'attention depuis des années, je dois vous rappeler qu'elle a été largement rapportée dans la presse nationale et internationale depuis un certain temps.

 

Réponse 1) Je dois vous contredire, car le premier journaliste d'un journal national, voire mondial, à avoir écrit sur l'étude d'Estefania Acosta que vous avez mentionnée est le rédacteur de Libero lui-même. Pour l'instant, la seule personne qui avance la thèse du plan B presque tous les jours (je m'en passerais volontiers, croyez-moi) pour qu'elle soit dûment contestée est - malheureusement - uniquement le soussigné, accueilli occasionnellement par des vaticanistes faisant autorité comme Aldo Maria Valli et Marco Tosatti. Silvana De Mari en a aussi parlé parfois dans La Verità, mais pour le reste, dans la presse nationale, si quelqu'un critique François, c'est le silence complet sur le plan B, c'est-à-dire sur sa légitimité comme pape. Par conséquent, nous ne pensons pas que nous ayons péché par narcissisme en pointant du doigt vos critiques à notre égard. 

 

 

Objection 2) Les photos que J. Ratzinger m'a envoyées datent visiblement de l'époque où il était encore pape, avant 2015, date à laquelle il m'a écrit. En outre, ils ne sont pas signés sous forme "holographique", mais sont des images "préemballées". En discuter, et en particulier du "P.P" entouré en rouge par vous, me semble franchement tout à fait pléonastique.

 

Réponse 2) : Personne n'a dit que les photos étaient dédicacées. Il était clair qu'il s'agissait d'images pré-imprimées, tout comme la médaille, qui n'ont certainement pas été frappées en 2015. Cependant, il était curieux que le Saint-Père Benoît, qui était déjà supposé émérite depuis deux ans, vous envoie des photos de lui-même en tant que pape régnant en 2015. Un accès de nostalgie pour sa grandeur passée ? Ou un message subtil ? Il est vrai que les photos et la médaille n'étaient pas vraiment une indication de la légitimité de François, pas plus que la lettre d'accompagnement que vous avez citée comme une "preuve irréfutable". Par conséquent, affirmer sur un ton aussi enthousiaste que ces éléments devraient apporter une clarification définitive - pardonnez-moi - était objectivement un but contre votre propre camp, un "autogoal".

 

 

Objection 3) J'avais déjà lu les sources que vous avez mentionnées, car elles avaient déjà été largement diffusées dans les médias.

 

Réponse 3) Alors, si vous saviez déjà tout, cela n'explique pas pourquoi vous vous êtes opposé au fait que Ratzinger lui-même s'appelle "pape émérite" ce qui, comme cela a déjà été illustré, fait pleinement partie du soi-disant plan B : une "couverture" parfaite pour rester LE pape. ICI

 

 

Objection 4) Pour ma part, je vous invite toutefois à lire ce que votre collègue Francesco Antonio Grana du "Fatto Quotidiano" (qui traite aussi beaucoup de la question) a rapporté le 26 février 2014. Le voici : "Vatican. Ratzinger : Ma renonciation est valide. Il est absurde de spéculer sur ma décision. Benoît XVI rompt le silence qu'il s'était imposé il y a un an et explique, en répondant à une lettre du vaticaniste de La Stampa Andrea Tornielli, la raison de sa démission un an exactement après la fin de son pontificat et le début du Sede Vacante, qui se serait terminée par la fumée blanche à 19h06 le 13 mars 2013, annonçant l'élection de François. Depuis l'ancien monastère Mater Ecclesiae où il a choisi de vivre en "pèlerin" pour se consacrer "encore plus à la prière et à la méditation", le pape émérite a voulu répondre aux spéculations de certains médias sur les raisons de sa démission et surtout sur sa validité canonique. De manière concise mais précise, Ratzinger a nié le prétendu contexte secret de la démission.

 

Réponse 4) : Il faut être très prudent lorsqu'on cite les autres. Par exemple, le 27 juin 2019, Vatican News a titré "Benoît XVI : le pape est unique et c'est François" puis, comme nous l'avons découvert, a cité de manière erronée une virgule inversée de Massimo Franco (en l'attribuant à Ratzinger) qui a ensuite été démentie par Mgr Gänswein lui-même. ICI et ICI Il faut donc faire preuve de prudence.

 

Au fait : Avez-vous vu l'original de la lettre que Ratzinger a envoyée à Tornielli ? Nous ne l'avons pas fait et il semble que personne d'autre ne l'ait fait, à part Tornielli. Mais tenons pour acquis ce que dit l'actuel chef du bureau de presse du Vatican : "Il n'y a pas le moindre doute sur la validité de ma renonciation au ministère pétrinien", a déclaré Benoît selon Tornielli. "Ministère", oui, MAIS LEQUEL ? Le munus ou le ministerium ? Car vous savez bien que, bien que le Vatican ait traduit ces deux termes par le même mot "ministère", il s'agit en latin de deux entités très différentes, non interchangeables de manière équivalente. Qu'il ait renoncé - au moins de facto - à l'exercice du ministerium, c'est-à-dire aux fonctions pratiques, ne fait aucun doute. Ce n'est pas un hasard si les livres d'entretiens de Seewald parlent de sa démission (Rücktritt) et jamais d'abdication (Abdankung), terme utilisé pour les papes qui ont effectivement renoncé. A tel point que le Saint Père Benoît dans "Ein Leben" répète que sa démission n'a rien à voir avec la renonciation de Célestin V. D'autre part, le pape Ratzinger a publié dans "Dernières conversations" une phrase mystérieuse : "Aucun pape n'a démissionné depuis mille ans et même au premier millénaire, c'était une exception". Nous l'avons traité ICI et puisque six papes ont démissionné au cours du premier millénaire et quatre au cours du second, la seule explication est qu'il fait référence aux très rares papes qui ont renoncé au ministerium au cours du premier millénaire, démissionnant seulement des fonctions pratiques - comme il l'a fait - mais sans abdiquer. Par cette phrase - en l'absence de toute autre explication - il confirme qu'il a renoncé aux fonctions pratiques, MAIS N'A PAS ABDIQUÉ. Et c'est un gros problème pour François.

 

 

Objection 5) Et je vous invite également à lire ce que le "Fatto Quotidiano" a toujours rapporté au sujet de la lettre envoyée par J. Ratzinger (signée de sa propre main) à Hans Küng, dans laquelle il écrit : "Je suis reconnaissant de pouvoir être lié par une grande identité de vues et une amitié de cœur au Pape François. Aujourd'hui, je considère comme ma seule et dernière tâche de soutenir son pontificat dans la prière". Ces propos ont été confirmés, ajoute "il Fatto Quotidiano", par Benoît XVI, qui a déclaré : "Le professeur Küng a cité littéralement et correctement les termes de la lettre que je lui ai adressée".

 

Réponse 5) : La confirmation de la légitimité de François devrait donc être confiée au Fatto quotidiano, qui écrit que Ratzinger a confirmé que la lecture personnelle que le moderniste Küng, son ennemi juré, a faite d'une vieille lettre de lui, disait la vérité, une lettre que personne n'a jamais lue ?

 

Soyons sérieux, s'il vous plaît. Alors que vous citez ce qu'on appelle en langue vernaculaire romaine les "giri di Peppe"  (tours de Peppe, tours longs et inutiles), sans l'ombre d'un original, nous rapportons ce que Joseph Ratzinger a écrit et déclaré DIRECTEMENT dans des livres publiés dans le monde entier et dans des documents papaux d'importance historique.  Avez-vous déjà lu la lettre à Hans Küng ? Qui sait ce qui était écrit entre les lignes : peut-être qu'il avait démissionné du "ministère (ium)", justement. Compte tenu de la subtilité, souvent humoristique, du langage de Benoît XVI et des déformations monstrueuses qui en sont continuellement faites, on ne peut absolument pas se fier à des éléments rapportés par des troisième, quatrième ou cinquième personnes. La seule façon de connaître la vérité aujourd'hui est une confrontation entre cardinaux-évêques, canonistes et historiens sur la validité canonique de la renonciation et, tout au plus, une déclaration publique du pape Benoît dans une conférence de presse publique et internationale, en direct à la télévision, avec toutes les garanties de santé et de sécurité, pourrait être sérieusement envisagée. Ce n'est donc pas comme si, aujourd'hui, on pouvait s'en sortir avec une petite lettre signée par un Monseigneur au nom du Pape Benoît et peut-être rapportée par un journaliste. Malheureusement, l'affaire est devenue si pleine d'ombres que seules les conditions mentionnées ci-dessus (conférence de presse + synode ou commission canonique) pourront dissiper les doutes. En outre, vous excluez la possibilité, aussi lointaine soit-elle, que le pape Ratzinger puisse croire de bonne foi qu'il a abdiqué. Mais si la renonciation est invalide, elle est invalide en droit canonique même au-delà de sa volonté. Il faudrait plutôt lui demander une rectification officielle, une sanatio que SEUL LUI pourrait faire, mais tout ce que François a produit jusqu'à présent devrait être annulé. Comme nous l'avons écrit ICI et comme l'a confirmé plus tard le professeur Sanchez de l'université de Séville.

 

 

Objection 6) Ce qui précède est une position très claire et les paroles de Ratzinger sont intouchables, aussi et surtout en vertu de l'Infaillibilité du Pape, dogme sacré de l'Eglise, qui, s'il était nié par les "traditionalistes", ferait d'eux des hérétiques, et donc des excommuniés. Et toute la structure théologique de l'Église s'écroulerait. Nous nous trouverions ainsi dans une situation incroyable et paradoxale, que par pudeur je préfère ne pas commenter, à savoir que d'un côté il y a Ratzinger (infaillible) qui confirme qu'il n'est plus Pape, tandis que de l'autre il y a les "traditionalistes" qui le nient, croyant en savoir plus que lui. Je l'ai appelé et je confirme que c'est un "théâtre macabre".

 

Réponse 6) Ratzinger a écrit qu'il a renoncé à l'exercice pratique du pouvoir, ET QUI LE NIE ? Y a-t-il quelqu'un qui croit que Ratzinger gouverne en fait, comme une éminence grise ? Non. SES FIDÈLES CROIENT CE QU'IL A ÉCRIT, c'est-à-dire qu'il a démissionné de l'exercice pratique du pouvoir. Point. Le Canon 332.2 exige que le munus pétrinien soit renoncé pour que l'abdication effective ait lieu.

 

Le problème n'est donc pas que les paroles de Ratzinger soient remises en question par ses fidèles, le problème est plutôt... qu'elles sont prises au pied de la lettre, conformément au droit canonique ! Les bergogliens prétendent que oui, Benoît XVI a écrit qu'il a "renoncé au ministerium", mais en réalité il voulait dire qu'il a "renoncé au munus". C'est une blague ? Ils interprètent, et donc, à ce stade, une interprétation vaut l'autre, et celle qui lit ce qui est écrit noir sur blanc est plus valable. Et si la renonciation se prête à diverses interprétations, elle est douteuse, et si elle est douteuse, elle est nulle et non avenue en droit canonique. En effet, comment un acte aussi grave que le renoncement pourrait-il se prêter à diverses interprétations ? Ce qui est macabre, c'est donc uniquement le silence de ceux qui devraient donner des réponses à des questions aussi grosses qu'une maison et se taire.

 

 

Objection 7) D'un point de vue strictement théologique, je voudrais aussi faire remarquer que pour les catholiques, et encore plus pour les "traditionalistes", le Pape est élu en conclave sur "l'inspiration du Saint-Esprit", qui donc, suivant les thèses de celui-ci, aurait consenti au subterfuge absurde d'un plan "B" de Ratzinger.

 

Réponse 7) Tout d'abord, il n'est pas vrai que "le pape est élu par l'inspiration du Saint-Esprit" ; je dois répéter ce que dit le Saint-Père Benoît à propos de son action : "La seule sécurité qu'il offre est que la chose ne peut être totalement ruinée". Je vous rappelle que l'article 675 du Catéchisme prévoit une épreuve finale pour l'Église, une apostasie et une sorte d'agression de l'intérieur. Un grand nombre de prophéties parlent d'un "faux pape", d'un "homme d'iniquité", d'un "berger d'idoles", d'un "faux prophète", d'un "évêque vêtu de blanc", et le pape Ratzinger aurait dû livrer l'Église à ses persécuteurs, à ces loups dont il a parlé dès le début de son pontificat sans réagir ? Vous semble-t-il raisonnable que le Saint-Esprit n'ait pas pu l'aider dans un stratagème divinement ingénieux (comme il apparaît), sans effusion de sang et doux pour défendre un milliard 285 millions de catholiques attaqués par un lobby maçonnique-moderniste-mondialiste comme l'étrange mafia de Saint-Gall, dont Bergoglio était le champion, comme l'écrit le primat belge, le cardinal Danneels ? Je cite les paroles du plus célèbre philosophe italien, le professeur Giorgio Agamben cité par Peter Seewald : la véritable raison de la démission de Benoît XVI était le désir d'éveiller la conscience eschatologique (concernant le destin ultime de l'homme) des croyants : "Dans le plan divin du salut, l'Église aurait aussi la fonction d'être à la fois "Église du Christ et Église de l'Antéchrist". La démission serait une préfiguration de la SÉPARATION entre "Babylone" et "Jérusalem" dans l'Église. Au lieu de s'engager dans la logique du maintien du pouvoir, Ratzinger a, par sa démission, souligné son autorité spirituelle, contribuant ainsi à son renforcement".

 

 

Objection 7) Alors, si effectivement J. Ratzinger avait médité et exécuté un plan "B", en maintenant l'incertitude sur qui est le "vrai" Pape (ce qui, nous l'avons vu, n'est pas arrivé), il serait coupable de blasphème et donc il serait "excommunié" et donc "cet Antipape", tant décrié par les "catholiques super-orthodoxes" contre Bergoglio.

Jésus avait en effet dit : "Que votre discours soit oui, oui ; non, non. Ce que tu dis de plus vient du malin". Et puis : "Il n'y a rien de caché qui ne soit révélé, ni de secret qui ne soit connu. C'est pourquoi ce que vous avez dit dans les ténèbres sera entendu dans la lumière, et ce que vous avez dit à l'oreille dans les chambres les plus obscures sera proclamé sur les toits". Et Ratzinger, comme je crois l'avoir montré jusqu'à présent, a déjà fait comprendre qu'il n'est plus le pape depuis le jour où il a démissionné, il est donc inutile d'attendre de lui qu'il le répète.

 

Réponse 7) : Ratzinger n'a pas du tout entretenu l'incertitude sur l'identité du pape, puisqu'il a écrit noir sur blanc qu'il voulait renoncer aà l'exercice pratique, mais conserver le munus petrinum. Depuis huit ans, il répète qu'il n'y a qu'un seul pape, sans expliquer lequel. Pose-toi une question, d'accord ? Il a admis qu'il "reste dans l'enclos de Pierre".  Il a dit qu'il avait démissionné comme les quelques papes qui, au cours du premier millénaire, ont renoncé à des fonctions pratiques mais n'ont pas abdiqué. Il a même conservé sa robe de pape et nous a offert un très grand nombre d'indices qu'il est toujours le pape. Avez-vous besoin d'une lettre recommandée ? L'incertitude n'est pas la sienne, mais la nôtre, qui, aveugles comme nous le sommes, n'avons pas vu de baleine dans une baignoire depuis six ans. De plus, il faut considérer que si en 2013 il a vu le président de l'IOR, Gotti Tedeschi, licencié sous ses yeux, à son insu, il devait être dans une situation grave de privation de pouvoir. Et donc, selon le plan B, il a agi avec douceur et une intelligence superlative, évangéliquement rusé comme un serpent, mais candide comme une colombe, pour sauver toute l'Église d'ennemis potentiellement antichristiques, c'est-à-dire de ceux qui nient la divinité du Christ, comme l'explique saint Jean, perspective à laquelle les modernistes font un clin d'œil.

 

Pour la morale catholique, parfois, afin de sauver des personnes ou des biens d'un grave danger, on peut simplement voiler la vérité sans proférer de mensonges. Comment peut-on dire que le pape, pour sauver l'Église, aurait commis un péché en imaginant un moyen non sanglant par lequel les usurpateurs se seraient punis eux-mêmes de leur soif de pouvoir ?

 

Je vais vous donner un exemple imagé : on lit souvent dans les journaux des histoires de femmes qui, battues par leur partenaire, appellent la police et commandent une pizza. Un stratagème pour demander implicitement de l'aide sans alarmer l'oppresseur. Selon votre discours, cette femme devrait être inculpée pour outrage aux forces de police, pour avoir fait des appels bidons répétés au commissariat de police.

 

 

Objection 8) Enfin, vous proposez de répondre poliment. Je ne vois aucune raison de ne pas le faire. En ce qui concerne ce qui précède, en utilisant les mêmes termes de football que vous avez utilisés, Andrea Cionci, considérant également la très récente victoire en Coupe d'Europe qui nous a enthousiasmés, j'ai du mal à vous voir "1 à 0" contre moi, pour un but contre son camp "autoproclamé" de ma part comme vous l'avez titré dans votre article, mais je vous accorde un "1 à 1" et une balle au milieu. La partie est encore à jouer et je suis très heureux de vous lire et de vous écouter. En tant que responsable de "Libero", vous pouvez aussi aligner tous les savants et experts que vous avez mentionnés. Je préfère venir seul, une copie de l'Évangile et des Actes des Apôtres à la main.

 

Réponse 8) Dans votre premier "défi kamikaze" comme je l'ai appelé en plaisantant (ne m'en voulez pas), vous avez utilisé des documents qui se sont avérés non seulement inefficaces pour démonter l'hypothèse du plan B, mais même contre-productifs.

 

Et ses nouveaux arguments, bien que légèrement plus élaborés, ont eu le même effet, puisqu'ils ont mis en évidence les "subtilités divines" du jeu de miroir hypnotique munus/ministerium qui, selon le Plan B, a été voulu par Ratzinger lui-même. Enfin, ces questions très sérieuses ne peuvent être résolues en citant une lettre envoyée à telle ou telle personne, un titre de journal ou d'autres bagatelles de ce genre, mais avec le DROIT CANONIQUE.

 

Je vous remercie de la concession du ton poli et du score de 1 à 1 : pour ma part, pour me rembourser, je vous offrirais un 2-0 pour double but contre votre camp.  Amicus Plato, sed magis amica veritas. Mais au final, ce sont les lecteurs qui attribuent les points, y compris - peut-être - les plus illustres que vous avez remis en cause. Donc je dirais, finissons-en ici.

 

Mais avant de vous quitter, je voudrais vous poser les mêmes questions que j'ai posées à Massimo Franco, car c'est de là que nous devons partir. Des faits inexpliqués. Pour l'avenir, le débat ne peut être centré que sur les contestations qui portent sur ces faits, et uniquement au niveau du droit canonique. Le reste importe peu.

 

Veuillez les consulter ICI

 

Cordialement,

                                                                                                                                                                                                           Andrea Cionci

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L
Cher Monsieur, <br /> Vous cherchez la tranquillité ? Mauvais choix : la tempête est déjà là, et elle ne vous épargnera pas.<br /> Ceux qui ne veulent pas voir seront secoués par la tempête, et certains d'entre eux seront perdus pour avoir suivi un mauvais berger. <br /> Ceux qui veulent voir comprendront et pourront soutenir et servir le Vrai Magistère.
Répondre
P
Renoncer est égal à laisser la place à un successeur !<br /> Ne compliquez pas inutilement les choses,<br /> et ne troublons pas les esprits des gens !<br /> P Filip-André DE WILDE
Répondre
D
1. Ça dépend : renoncer au munus conformément au can. 332,2 oui. Mais Benoît XVI n'a pas renoncé au munus. Donc il n'a pas pu (ou voulu) "laisser la place à un successeur". <br /> <br /> 2. Il ne s'agit pas de troubler l'esprit des gens. Veritas liberabit vos.

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