Écrit par Andrea Cionci (30/11/2022) - Traduction française autorisée : père Walter Covens
Cette affaire millénaire du Siège empêché de Benoît XVI et de l'antipape Bergoglio produit des phénomènes absolument étonnants, à la limite du préternaturel.
Tout d'abord, le silence grotesque et assourdissant de la presse sur la Magna Quaestio : un tabou absolu qui parle plus fort que mille titres de première page. Chers collègues mainstream, pourquoi avez-vous si peur de Bergoglio ? N'était-il pas tout douceur et miséricorde ? (Peut-être pas).
Deuxièmement, l'auto-illusionnisme masochiste de certains catho-tradis présumés qui attaquent Bergoglio quotidiennement en disant toutes sortes de choses, mais malheur à eux s'ils font remarquer qu'il n'est pas le vrai pape pour des raisons juridiques. (Certains ont vu juste, mais ils essaient de "diviser la tunique" du Vicaire du Christ ICI).
Cependant, le phénomène le plus extraordinairement intéressant est ledit "effet Ratzinger", c'est-à-dire l'auto-massacre des ennemis les plus agressifs du Pape Benoît XVI, qui, en attaquant l'enquête sur le "Ratzinger Code" (qui sera présentée à nouveau le 3 décembre à Pordenone et le 4 à Bologne) de manière désordonnée, produisent involontairement de nouvelles preuves extraordinaires qui confirment toujours la même vérité. Nous nous souvenons avec reconnaissance d'un haineux qui, dans ses attaques sociales féroces, nous a fait découvrir le très utile canon 335, (en plus du 412) qui parle d'un "Siège totalement empêché" comme une alternative parfaite à la sede vacante. Ensuite, Don Ariel Levi di Gualdo, insulteur en série du soussigné et de Don Minutella, qui, en publiant sur son site web la fausse lettre de Mgr Gänswein (qu'il a mystérieusement "reçue de sources anonymes") a donné au Secrétaire du Pape lui-même l'occasion de nier son contenu et d'expliquer ainsi que Benoît XVI célèbre la Messe en communion avec lui-même "serviteur indigne" et non en union avec Bergoglio, (évidemment, puisqu'il n'est pas le pape légitime) ICI . L'affaire de la fausse lettre s'est ensuite terminée par un grand final "napoléonien" comme l'Ouverture 1812 de Tschaijkowsky, avec cloches et salves de canons, lorsqu'on a découvert que le faux avait été produit avec une licence Word au nom de Don Ariel Levi de Gualdo ICI. Le même "prêtre toscan-romain, d'ancienne ascendance sacerdotale juive", comme il aime à s'appeler, n'a pas nié la paternité du faux et a même déclaré qu'"il y a de bons et de mauvais mensonges", offrant une nouvelle perspective théologique qui pourrait plaire à Bergoglio et au reste du monde.
Mais c'est à Don Tullio Rotondo que nous devons adresser nos remerciements les plus sincères, lui qui attaque en série l'auteur depuis plusieurs jours, ne s'épargnant pas les sorties pyrotechniques, comme lorsqu'il a fourni son explication très personnelle du fait que le pape Benoît utilise encore son nom de Pape et porte toujours la soutane blanche pour une raison essentiellement "pratique" (comme il l'a déclaré à Tornielli en 2016 ICI ) : "puisqu'une soutane peut coûter même 1 000, 2 000 euros", dit Don Rotondo, "Benoît a préféré à juste titre utiliser ces sommes pour d'autres choses". Et quelles seraient-elles ? Il n'y avait aucun moyen de lui faire comprendre que le pape Ratzinger s'appelle toujours Benoît XVI parce qu'il est toujours le pape. De plus, comme il n'y a pas de soutane spécifique pour un pape empêché, le plus pratique était de rester habillé en blanc, en enlevant seulement le mantelet et la fascia (ceinture) pour se faire connaître comme le "pape émérite", c'est-à-dire celui qui mérite d'être pape parce que, en tant que pape empêché, il possède encore le Munus, l'investiture divine du Pape.
En contrepartie, Don Tullio a produit un document fondamental, qu'il a imprudemment brandi comme preuve de l'abdication du pape Benoît.
Il s'agit de l'Acta Apostolicae Sedis, que vous pouvez visionner ICI , pratiquement la gazette officielle du Vatican. On peut y lire : "ACTA BENEDICTI PP. XVI DECLARATIO SUMMI PONTIFICIS. De MUNERIS Episcopi Romae, Successoris Sancti Petri ABDICATIONE.
ACTES DU PASTEUR DES PASTEURS, BENOÎT XVI
DÉCLARATION DU SOUVERAIN PONTIFE
Sur l’abdication du munus de l’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre.
Comme vous pouvez le voir, elle parle de renonciation au MUNUS Pétrinien pour l'abdication du pape. (Et Don Rotondo a soutenu qu'il n'était pas nécessaire de renoncer au munus). Le petit problème est que le document est daté du 1er mars 2013, alors que le Pape Benoît a déjà renoncé à l'exercice pratique du pouvoir de facto et non de iure. Ainsi, le 1er mars, le cardinal doyen convoquant un nouveau conclave abusif, avec un pape qui n'a pas abdiqué, a depuis officialisé que le Siège est TOTALEMENT empêché. Nous l'avons illustré ICI. Comment peut-on considérer non totalement empêché un pape dans le dos duquel on convoque un autre conclave alors qu'il est toujours en vie et qu'il n'a pas abdiqué ?
C'est-à-dire que l'importance de ce document réside dans le fait que la même église putschiste qui a empêché Benoît XVI certifie que, pour l'abdication, la renonciation au munus pétrinien est explicitement requise, ce qui, comme vous le savez maintenant ad nauseam, n'a JAMAIS ÉTÉ FAITE, puisque le pape Benoît a déclaré le 11 février ne renoncer qu'au ministerium, qui n'est que l'exercice pratique du pouvoir qui descend, suit et n'est que le reflet du munus : "...declaro me ministerio Episcopi Romae ... commisso renuntiare". ICI
Si cela ne suffisait pas, la renonciation au munus pétrinien est expressément requise par le canon 332.2 qui régit l'abdication : "ut MUNERI suo renuntiet" ; le canon 412 dit que le pape est empêché lorsqu'il ne peut exercer son MUNUS (Episcopus dioecesanus plane a MUNERE pastorali in dioecesi procurando praepediatur...) et aussi la constitution apostolique du pape Jean-Paul II, dans l'art. 53 ICI, mentionne explicitement la fonction papale comme MUNUS :
"...quiconque d'entre nous sera, par disposition divine, élu Pontife romain, s'engagera à exercer fidèlement le MUNUS Petrinum de Pasteur de l'Église universelle...".
QUESTION 1 : SI VOUS DÉCIDEZ DE NE PAS CONDUIRE LA VOITURE, PERDEZ-VOUS AUSSI VOTRE PERMIS DE CONDUIRE ?
QUESTION 2 : SI VOUS N'AVEZ PAS DE PERMIS DE CONDUIRE, POUVEZ-VOUS CONDUIRE LA VOITURE ?
Simplifions autant que possible pour les "sourds", au sens évangélique du terme. Le pape Benoît est comme le propriétaire d'une voiture menacé par un voleur. Il écrit docilement une note disant qu'il renonce à conduire la voiture, mais l'escroc s'illusionne en pensant qu'il a reçu le titre de propriété. Un contrôle de police arrive et l'escroc se retrouve en prison. C'est clair, non ?
Mais les ennemis du Vicaire du Christ, obstinés et impénitents jusqu'à la fin, continueront à dire que "Benoît était simplement confus, mais qu'en réalité il voulait abdiquer" ; qu'"il a utilisé les termes pour ne pas se répéter" ; que "renoncer au munus est la même chose que renoncer au ministerium" ; que '"quand il avait 25 ans, Ratzinger était un moderniste" ; qu'"il est atteint de démence sénile et pense qu'il est toujours pape". etc. (toutes les citations sont authentiques).
Il ne reste donc plus qu'à abandonner ces personnes à leur sort avec la conscience tranquille qu'elles ont été averties de la situation actuelle, et à la révélation finale qui viendra invariablement. Nous avons trouvé les informations explicites, nous allons bientôt expliquer comment, quand et pourquoi, mais, comme le dit le Saint-Père : "Chaque chose en son temps".
P.S. Pour ceux qui voudraient un "petit coup de pouce de Mater Ecclesiae", le pape Benoît a déclaré ICI que la réponse se trouve dans le livre de Jérémie où il est écrit "JE SUIS EMPÊCHÉ" et en allemand, il a écrit qu'il craint d'être un fardeau pour les autres à cause d'un long EMPÊCHEMENT. ICI.