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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


Jorge Bergoglio au coin : Logos contre Pathos, sa stratégie astucieuse de défense médiatico-émotionnelle

Publié par dominicanus sur 15 Janvier 2022, 23:34pm

Catégories : #Benoit XVI, #Il est vivant !, #Porta fidei, #actualités

Écrit par Andrea Cionci (11/01/2022) - Traduction française autorisée: père Walter Covens

Écrit par Andrea Cionci (11/01/2022) - Traduction française autorisée: père Walter Covens

Il faut reconnaître que si Sa Sainteté Benoît XVI est le seigneur de la logique, Son Excellence Bergoglio est le seigneur de l'émotionnel, du pathos. Nous sommes cependant aux antipodes : Jésus est le Logos, le Verbe incarné, la Raison qui conduit à la Vérité, et non le Pathos incarné. En fait, de manière constante, l'un est le pape légitime et l'autre le pape illégitime comme l'explique Mgr Gänswein ICI.

 

Maintenant, cependant, il y a un gros problème. Il s'avère que la situation canonique de François est insoluble : Benoît XVI n'a pas abdiqué, mais s'est exilé in sede impedita, (canon 412) il reste le seul pape et Bergoglio est devenu antipape et est entré dans un schisme. Rien ne changera jamais cette réalité et son anti-papisme sera effacé de l'histoire comme une écriture à la craie sur un tableau noir. Démantelé toutes les absurdités canoniques qui le protégeaient ICI , la réaction de François ne peut être que de type démagogico-médiatico-émotionnel, visant à une sorte d'auto-légitimation par "acclamation émotionnelle de masse", pouvant compter sur le soutien inconditionnel des médias, aussi bien ceux qui sont directement à la solde des pouvoirs mondialistes, que ceux de bonne foi, mais avec une préparation théologique proche de celle de Fedez.

 

L'antipape utilise donc toutes ses ressources médiatico-émotionnelles pour atteindre trois objectifs : consolider son image de cliché désespérément usé, tout en exaspérant les catholiques orthodoxes ; regagner le soutien du public conservateur ; et laisser le vrai pape à ses détracteurs.

 

Et nous allons vous le prouver.

 

 

 

 

LA TECHNIQUE DE LA PROVOCATION 

 

Il y a quelques jours, il a écrit une lettre de félicitations dans laquelle il a blanchi le nom d'une religieuse, Jeannine Gramick, qui s'efforce depuis des décennies de faire accepter les demandes des personnes LGBT dans l'Église. ICI

 

Selon la doctrine catholique, la pratique homosexuelle (et non l'inclination) est le deuxième des quatre péchés qui crient vengeance au Ciel, mais si vous êtes croyant, ne soyez pas choqué, ne faites pas cette erreur : Bergoglio est totalement justifié de faire ces déclarations puisqu'il n'est PAS le pape et PAS un catholique comme nous l'avons démontré en 60 chapitres d'enquête ICI. Il n'est pas pape parce que Benoît XVI n'a jamais abdiqué, et il n'est pas catholique parce qu'il promulgue des concepts qui ne font pas partie du dépôt de la foi, mais qui tendent plutôt à le renverser et à l'annuler dans une sorte de nouvelle religion mondiale très inquiétante.  

 

Mais essayons plutôt de comprendre la raison de cette provocation de la religieuse pro-Lgbt et la ruse d'une telle démarche. Agacer les conservateurs catholiques qui continuent à le reconnaître comme pape est exactement ce que veut Bergoglio. Le but est de les faire passer aux yeux du monde pour des "bigots au cœur dur", intolérants et homophobes, alors que "l'amour, c'est l'amour" et qu'il faut accueillir tout le monde, les derniers, la miséricorde etc. etc.  De cette façon, l'antipape s'attirera une série d'attaques de la part des conservateurs, mais aucun d'entre eux n'osera remettre en question son statut de pape légitime. Bingo : "Ce sont les catholiques méchants et bigots, mais, comme vous pouvez le voir, même mes ennemis ne remettent pas en question le fait que je sois pape." Malheureusement, la grande majorité des conservateurs, victimes d'une forme de soumission psychologique à toute personne vêtue de blanc, s'obstinent à ne pas comprendre la question du plan B de Benoît XVI, et font son jeu.

 

 

CONSOLIDER LE CLICHÉ

 

Après tout, Bergoglio a toujours fondé son pouvoir sur des bons sentiments (apparents) faciles, d'une manière si efficace que beaucoup ont succombé à ses charmes, même les plus insoupçonnés. Il l'a toujours fait, depuis ce "Bonsoir" super-démagogique avec lequel il s'est présenté immédiatement après la pseudo-élection, habillé en blanc, sans la cape rouge parce qu'il est "contre les oripeaux des papes riches et bardés de bijoux, l'Église doit être pauvre, comme Saint François"... etc. etc. etc.  Le soi-disant communisme paupériste est sans doute l'un de ses chevaux de bataille les plus efficaces pour construire le cliché absolument irrésistible du "pape révolutionnaire qui fait peau neuve à l'Église, que lui seul, enfin, a compris l'essence du message du Christ, qui est alors celui de toutes les religions et qui est beaucoup plus doux qu'on ne le soupçonne. Le bon pape qui accueille les derniers et promet le Paradis, luttant contre les cardinaux cupides, traditionalistes et bigots qui exercent le pouvoir avec la peur de l'enfer".

 

C'est le conte de fées sucré parfaitement emballé dans ce pain de viande mystificateur sans vergogne qu'est le film Netflix "Les deux papes" dont nous avons parlé ICI et qui a réussi à affirmer que Bergoglio voulait démissionner de son poste d'archevêque (!) et que le pape Benoît "n'entendait plus la voix de Dieu, à l'exception de cette seule fois où il a parlé avec la voix de Bergoglio" et lui a dit de partir. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Netflix, le mégaphone mondialiste, s'apprête à diffuser un programme hagiographique sur Bergoglio avec DOUZE ÉPISODES ("dix-huit bobines !", comme dans "l'immortel chef-d'œuvre de Sergei M. Eisenstein" de mémoire de Fantozzi).

 

En plus du paupérisme, le miséricordisme, également connu sous le nom de "tu es un politicien eschatologique". Tout le monde au Paradis, même Judas ICI. Fantastique, j'aimerais que ce soit le cas, mais malheureusement il s'agit d'une doctrine hérétique, déjà rejetée au 3ème siècle, appelée Apocatastase. Après tout, c'est évident : si Dieu est amour, il nous laisse aussi libres de le rejeter de manière irréversible. Par conséquent, envoyer tout le monde, de force, au paradis serait une violence faite aux âmes. Mais avec son "todos caballeros" (NDT : en espagnol dans le texte: tous gentlemen), Bergoglio soulage complètement les fidèles du sentiment d'erreur, de péché, et il est clair qu'il en retire un formidable attrait : un peu comme un nutritionniste qui promet de perdre du poids avec le "Régime de pâtes, de bière et de chocolat".

 

 

RETROUVER UN CONSENSUS À DROITE 

 

Pendant huit ans, Bergoglio n'a rien fait d'autre que de chevaucher cette pseudo-moralité gaucho-maçonnique-mondialiste qui est l'inversion exacte de la foi catholique bimillénaire. Mais en plus d'exaspérer les vrais croyants, puisqu'il poursuit ces objectifs novo-mondialistes qui se fondent sur l'immigrationnisme comme outil de démolition des identités des peuples d'ICI, il s'est aliéné une grande partie de "l'électorat de droite".

 

Et c'est pourquoi, en ce moment même, il effectue des manœuvres tout à fait évidentes pour retrouver ces consensus perdus. Bergoglio est un grand tacticien, mais un mauvais stratège. En fait, il s'adapte plastiquement à toutes les situations, il est liquide, mobile et rapide, mais il manque d'une stratégie logique sous-jacente et s'expose à être cloué sur place par ses incohérences. En effet, hier, il a réussi à faire un discours contre la "Cancel culture", LUI qui, avec le pseudo motu proprio Traditiones custodes, a ABOLI l'ancienne messe en latin, l'élément identitaire-culturel-religieux par excellence de l'Église catholique.  Est-ce que nous nous en rendons compte ?

 

Même le bergoglien Messaggero a remarqué que, après avoir conseillé aux familles de ne pas proliférer "comme des lapins", Bergoglio lance maintenant l'alarme sur l'hiver démographique pour "sauver la Patrie". Mais attention : la solution proposée ? Est-ce d'inviter les familles italiennes à faire davantage d'enfants? Non : adopter des enfants étrangers. Ce piège était plus subtil à saisir et le conservateur moyen est tombé dans le panneau et a applaudi, bien que Bergoglio l'ait fait rentrer par la fenêtre le néo-malthusianisme mondialiste et l'immigrationnisme.

 

Alors, méfiez-vous. Si vous entendez Bergoglio faire des discours à contre-courant, "de droite", vous savez maintenant ce qu'il fait.

 

 

LE DISCRÉDIT DU VRAI PAPE

 

Ménager la chèvre et le chou. Benoît XVI est sur le point de devenir la star du millénaire, car son geste génial pour sauver l'Église se répand comme une traînée de poudre dans le monde entier, à tel point que son biographe allemand Peter Seewald est allé jusqu'à déclarer qu'on le fera saint, pour une chose "imaginable, mais inattendue" ICI.

 

Ainsi, en plus des objectifs déjà mentionnés, il est utile pour Bergoglio de voir le vrai pape malmené par les médias hostiles. Il est, en effet, objectif que ce soit précisément du quotidien libéral Die Zeit, ami de Bergoglio, qu'une opération a commencé - un boomerang total - pour tenter de discréditer le vrai pape Benoît, avec une histoire sur la prétendue dissimulation d'un prêtre qui a commis des abus sexuels il y a - seulement - 40 ans.

 

Maintenant, que Bergoglio ait laissé faire est objectif, puisqu'il n'a pas dit UN MOT pour défendre son "prédécesseur" pendant que les médias déversaient inutilement cette boue préhistorique sur Benoît XVI.  Au contraire, dans le même discours sur l'annulation de la culture ICI, Bergoglio a réitéré la nécessité de "faire la lumière, en examinant les cas individuels, pour établir les responsabilités, rendre justice aux victimes et empêcher que de telles atrocités ne se reproduisent à l'avenir". Mais comment ? Son "sage grand-père" comme il l'a défini ICI est attaqué, à 94 ans, de cette manière horrible et le "Pape François" ne dit rien pour le défendre ? Au contraire, il fait le contraire : il dit même que "nous devons clarifier en déterminant les responsabilités".  

 

 

L'ÉCHEC DU MILLÉNAIRE

 

Comme vous pouvez le constater, nous parlons d'un jésuite extrêmement astucieux, même s'il n'est pas toujours habile. Saint Ignace savait très bien quelles armes de manipulation il avait mises à la disposition de son peuple : c'est pourquoi il avait imposé qu'aucun jésuite ne puisse jamais devenir pape. Finalement, le serment a été respecté par Bergoglio, même si ce n'est pas intentionnel. 

 

Mais à présent, ses techniques jésuitiques, aussi raffinées soient-elles, ne tiennent plus. Le peuple, exaspéré par cette crise sans fin, fatigué de ses déclarations contradictoires, ne le suit pas et/ou ne le supporte pas. De plus en plus de personnes se sont rendu compte que quelque chose de grave ne tournait pas rond, et les femmes ont été les premières, avec leur intuition infaillible.  

 

Même Andrea Riccardi, l'ayatollah du catholicisme moderniste de S. Egidio l'a largué avec un livre intitulé "L'Église brûle" ICI.

 

Le moment viendra donc où tout sera officiel : le siège empêché révélera que Bergoglio n'a jamais été le pape.

 

Son échec aura une signification historique, millénaire. Avec lui, en effet, va s'effondrer une forme de plagiat émotionnel des masses qui dure depuis au moins 300 ans et qui s'est épanouie avec la Révolution française.

 

Les bons sentiments, ces aspirations adolescentes à "un monde plus juste et plus solidaire", l'atroce oxymore de la "fraternité universelle" - qui nous ont donné des rivières de sang, les guillotines et les 60 millions de morts du communisme - céderont définitivement la place à une nouvelle forme de pensée objective, logique, rationnelle et, espérons-le, animée par le véritable amour, qui, par nature (les parents le savent), n'est jamais mielleux et jamais facile. Ce sera la victoire finale du Logos sur le Pathos

 

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