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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


Du "pointilleux" au "snob" en passant par le "fidèle" : 10 façons d'échapper à la Magna Quaestio sur le pape Ratzinger

Publié par dominicanus sur 26 Août 2021, 00:12am

Catégories : #Benoit XVI, #Il est vivant !, #Porta fidei, #actualités

25 août 2021

 

 

 

 

Traduction française autorisée : père Walter Covens

 

 

 


Dans l'article d'hier ICI, il y a eu un petit lapsus : nous avions écrit que le "pro multis" que le pape Benoît voulait faire traduire littéralement - sans y parvenir faute de pouvoir juridique suffisant - était contenu dans le Notre Père, et non dans le canon de la messe (NDT : erreur corrigée dans ma traduction avant publication). Nous avons essayé de corriger cette bévue immédiatement, mais en raison d'un problème technique, elle est restée visible pendant quelques heures. Ainsi, sur Twitter, nous avions déclaré l'erreur corrigée en faisant un pari : "Vont-ils s'y tenir ?". Et, de fait, les commentaires de ce type n'ont pas manqué sur les médias sociaux : "Comment voulez-vous que quelqu'un qui commet une telle erreur puisse traiter de sujets aussi importants".  Et voilà, ça y est...

 

Cet épisode savoureux nous donne l'occasion d'énumérer quelques-unes des principales techniques d'ELUSION DIALECTIQUE de la Magna Quaestio, à savoir si oui ou non Benoît a abdiqué et si oui ou non François est donc un antipape. Tous les autres débats, vous le comprendrez bien, deviennent secondaires, comme nous l'avions écrit ICI . À quoi bon se plaindre de François sans vérifier au préalable s'il est le pape légitime ? Ce serait un peu comme si des bijoutiers discutaient avec animation des défauts d'un diamant et refusaient de prendre en compte une expertise qui identifie le diamant comme un morceau de verre.

 

Ainsi, au cours des deux dernières années, nous avons enregistré divers types de réactions à nos questions dans des dizaines d'articles, culminant dans cette récente reconstruction sur la Declaratio interprétée NON comme une RÉVOCATION à la papauté mais comme une déclaration de "SEDE IMPEDITA" ICI Nous les énumérons pour vous.

 

 

 

 

1) Silence absolu

 

Il y a ceux qui, lorsqu'ils sont confrontés à des questions logiques, sur des faits réels, ne répondent tout simplement pas. Silence absolu. Même si on leur demande de rendre compte de leurs propres déclarations, ils s'enferment dans un silence absolu. ICI

 

 

2) Le sceptique injustifié

 

Une autre catégorie, ceux qui, même après avoir lu attentivement nos documents, articles, reconstitutions, etc., répondent en disant simplement "je ne suis pas d'accord", mais n'expliquent pas pourquoi. Un obstacle insurmontable pour cette catégorie est la démonstration canonique de l'invalidité de la prétendue renonciation de Benoît XVI faite par les juristes Acosta et Sànchez ICI.

 

 

3) L'intimidateur

 

Un pionnier de cette technique a été Avvenire qui, il y a deux ans, nous a gratuitement traités d'"imbéciles", se gardant bien d'entrer dans le fond d'une question qui serait en partie soulevée, juste un an plus tard, par le cardinal George Pell. Malgré les insultes, nous avons proposé de collaborer gratuitement avec le journal des évêques pour faire la lumière sur cette affaire. Plus aucune nouvelle depuisICI

 

 

4) Le pinailleur agressif

 

Devant des dizaines d'articles qui rassemblent des montagnes de faits et de documents dans une reconstruction organique, il y a l'inévitable érudit qui conteste la coquille, la petite inexactitude ou la question de biais pour délégitimer l'interlocuteur : "Donc, si vous écrivez que le Concile d'Ephèse a commencé en mai 431 au lieu de juin, je ne vous considère pas du tout.

 

 

5) Le détenteur de la boule de cristal

 

Il y a ensuite ceux qui, peut-être sur la base de pouvoirs préternaturels ou surnaturels, sont capables de lire dans les pensées du pape Ratzinger, sachant exactement quelles étaient ses intentions : "Benoît XVI n'aurait jamais fait une telle chose, pour telle et telle raison", refusant ainsi a priori l'analyse des faits réels. ICI

 

 

6) L'inattentif

 

Cela est particulièrement vrai pour les questions plus subtiles relatives au droit canonique et les messages logiques que le pape Benoît envoie, comme celui-ci ICI : la difficulté à se concentrer les amène à dire : "Oui, peu importe, ce sont des subtilités que vous voulez voir".

 

 

7) Le méprisant

 

Très fréquent dans un certain domaine politique, celui qui bloque immédiatement le discours avec la délégitimation du journal : "Ah, vous savez, un article sur Libero, imaginez...".

 

 

8) Le Kamikaze

 

Celui qui tente un défi raisonné, mais qui marque ensuite dramatiquement une série de buts contre son propre camp, l'un après l'autre, en offrant d'autres arguments et documents à l'autre partie. ICI

 

 

9) Le Snob

 

Un type assez fréquent chez les vaticanistes, celui qui "se lasse de l'habituelle querelle munus/ministerium" et répond : "Désolé, j'ai des choses plus intéressantes à traiter". ICI Un peu comme un envoyé à Londres qui ne s'intéresse pas à une guerre féroce pour la succession légitime au trône d'Elizabeth II.

 

 

10 ) Le loyaliste

 

Celui qui adhère aveuglément au dogme : "il n'y a qu'un seul pape, et il est CLAIR que c'est François". ICI Dominé par une allégeance aveugle, prête et absolue à Bergoglio, le loyaliste, même face aux documents les plus évidents continuerait à refuser toute forme d'approche critique de la question.

 

 

Nous le répétons : pour un échange civil d'idées, il existe des règles objectives qui relèvent de la Dialectique et de la Logique. Par conséquent, toutes les objections sont les bienvenues, pour autant qu'elles soient faites sur le fond, et qu'elles proposent une explication alternative et organisée, capable de répondre différemment à TOUTES les questions, canoniques et circonstancielles.

 

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