Écrit par Andrea Cionci (11/02/2022) - Traduction française autorisée : père Walter Covens
Pouvez-vous imaginer un pape qui ment, qui se trahit maladroitement, qui dit une messe sur les tombes de violeurs islamistes ?
Bergoglio, bévues embarrassantes, mensonges puérils et autres anecdotes sur le pape illégitime.
Essayons de faire un voyage en esprit dans le temps. Vous vous souvenez de Jean-Paul II?
Pouvez-vous imaginer un pape Wojtyla racontant des mensonges, faisant des gaffes, se trahissant maladroitement, disant la messe sur les tombes de violeurs islamiques ?
Ou portant un symbole anti-catholique autour du cou, disant que la Vierge est une femme de la rue ? Ou même qu'il raconte des mensonges éhontés à 1,285 milliard de croyants ?
Passons en revue plusieurs des énormités de Bergoglio.
Bergoglio n'est pas le pape légitime
Nous ne le pensons pas. Et pourtant, nous nous y habituons en continuant à croire que Bergoglio est le vrai pape. Comme nous l'avons montré dans l'enquête rapportée ICI, sans jamais être contredit, le Saint Père Benoît XVI n'a jamais abdiqué, mais avec un système canonique anti-usurpation développé depuis 1983, il s'est auto-exilé in sede impedita (canon 412) où le pape est prisonnier, confiné, non libre de s'exprimer, mais reste à toutes fins utiles le seul vrai pape. Pour cette raison, le conclave de 2013 a été complètement invalide et n'a jamais élu aucun pape, voire même un antipape.
Maintenant, sans réitérer pour la énième fois la question canonique, ni celle du Ratzinger Code (le subtil système de communication logique avec lequel le Pape Benoît nous éclaire sur son Siège empêché), nous allons présenter quelques-unes des gaffes les plus récentes commises par Monseigneur Bergoglio et son entourage qui feront comprendre à tous, de façon immédiate et humoristique, comment il n'a jamais été, ni ne pourra jamais être le vrai pape.
Bergoglio chez Fazio : des banalités passées pour de grandes révélations
La plus récente est l'interview prétendument "en direct" de Fabio Fazio, dans laquelle l'autoproclamé pape François nous a fait des révélations sans précédent, comme le fait que les guerres font des ravages et qu'il est triste que les enfants souffrent.
À cela, il a ajouté quelques nouveautés absolues d'un point de vue doctrinal, comme le fait que nous avons le droit au pardon, ce qui, comme le note le théologien Vito Mancuso dans La Stampa, inclurait le "devoir" pour Dieu de nous pardonner. Mais où a abouti la requête "Christ aie pitié, Seigneur aie pitié" ? Bonne nuit.
Mais le plus drôle est que la connexion avec Fazio a été annoncée par les médias les plus importants comme étant "en direct". Cependant, Dagospia a pincé ici le détail de la montre de Bergoglio qui marquait d'abord 17h, puis 17h30. L'émission avait donc été préparée et coupée à l'avance, peut-être même quelques jours auparavant. Maintenant, si vous regardez dans les journaux grand public, ils ont tous supprimé - rétrospectivement - le détail de la diffusion en direct, mais ils l'ont annoncé. Vous pouvez voir ici comment la nouvelle du Corriere a été "fixée" sur Youtube à la vidéo avant le changement.
Or, le fait sérieux et objectif est que ni le bureau de presse du Vatican ni Bergoglio lui-même n'ont envoyé de note pour rectifier le fait que le lien ne serait pas en direct. Cela a été annoncé par erreur par les médias les plus répandus, de sorte que les deux ont omis de dire la vérité.
Le mystère de la croix pectorale de Bergoglio et autres gaffes graves
En parlant de cette interview, tout le monde a pu voir la croix pectorale que Bergoglio porte autour du cou depuis 30 ans.
Il s'agit d'une œuvre en argent du sculpteur Vedele qui représente le Bon Pasteur. Toutefois, dans l'iconographie chrétienne, jamais le Christ Bon Pasteur n'apparaît les bras croisés, geste mortuaire typique des représentations égyptiennes. Comme nous l'avons découvert ICI, ce symbole est, au contraire, infailliblement celui du Bon Pasteur des Rose-Croix, une sorte de mouvement initiatique para-maçonnique consacré à l'ésotérisme et absolument anti-catholique, puisqu'il ne reconnaît pas le Christ comme Fils de Dieu. A tel point que dans le serment du 18ème degré de "prince Rose Croix", on doit prendre "la position du Bon Pasteur, les bras croisés". Une semaine après la parution de l'article sur ce symbole, Bergoglio a temporairement changé sa croix pectorale. Pensez-vous qu'il portait un crucifix catholique ? Non, bien sûr que non, mais une croix orthodoxe en or et ivoire (?).
En ce qui concerne ces clins d'œil aux rosicruciens, il convient de mentionner un changement apparemment anodin dans le nouveau missel de Bergoglio, où la phrase "Sanctifie ces offrandes en répandant sur elles ton Esprit" devient maintenant : "Sanctifie ces dons par la rosée de ton Esprit". La rosée ?
En fait, les chrétiens du IIIème siècle parlaient de rosée, mais à cette époque la théologie du Saint-Esprit n'existait pas encore, même si elle allait naître juste un siècle plus tard. Quel est donc l'intérêt de réutiliser une métaphore obsolète du Saint-Esprit alors que la troisième personne est déjà dogmatisée depuis des siècles ? Peut-être parce que la rosée est le nectar des rosicruciens ? Oui, c'est un élément alchimique-ésotérique bien connu, comme nous l'avons découvert ICI.
L'"affaire" du disquaire du Panthéon
Passons à la moquerie la plus flagrante.
Il y a quelques semaines, on a beaucoup parlé de la visite du "pape François" à ses amis qui possédaient un magasin de disques au Panthéon. Par hasard, dit-on, un journaliste qui passait par là a pris une photo de lui qui a fait le tour du monde. A Vatican News, cependant, ils ont eu l'imprudence de mettre le nom du photographe, Javier Martinez Brocal. En deux secondes, nous avons appris que Brocal n'est pas un journaliste comme les autres, mais qu'il possède une agence qui traite avec le Vatican, suit Bergoglio dans ses déplacements et lui a même consacré une biographie et un documentaire, tout en le photographiant régulièrement. Quelles sont les chances que le "photographe du pape François" rencontre "accidentellement" le pape François à Rome ?
Nous avons demandé à un mathématicien de faire un calcul en tenant compte des huit heures de travail du magasin, de la superficie de Rome, de la demi-heure passée par Bergoglio dans le magasin et des 200 journalistes accrédités à la salle de presse du Vatican : la probabilité que la rencontre entre les deux ait pu être FORTUITE est de 0,000000062%.
Vous comprenez ? Non contents de ce premier embarras, Bergoglio et Brocal ont mis en scène, quelques jours plus tard, une pantomime tragique filmée avec volonté par Francesco Antonio Grana sur Il Fatto Quotidiano : à lire ICI, c'est très amusant.
Brocal exprime dans une lettre à Bergoglio ses excuses pour l'avoir "mis dans une position difficile" (mais dans quel sens ?) et "son mécontentement parce que le Pape est obligé de ne pas pouvoir se déplacer librement dans les rues de Rome comme il le voudrait parce que chaque fois qu'il le fait, il est photographié et filmé par les caméras". Et Bergoglio, désastreusement, lui répond par une excusatio non petita flagrante : "On ne peut pas nier que ce n'était pas de chance que, après avoir pris toutes les précautions, il y avait à ce moment précis un journaliste qui attendait une personne à la station de taxis à deux pas du magasin de disques".
Ce mensonge a été réitéré par Bergoglio même chez Fazio avec un culot impressionnant.
La messe du 2 novembre et la bourde sur "Marie, femme de la rue".
Comment ne pas mentionner, alors, l'erreur dévastatrice, on ne sait comment consciente ou non, de la messe du 2 novembre.
Comme nous l'avons dénoncé ICI, Bergoglio a célébré une messe pour les défunts au cimetière militaire français de Monte Mario, deux jours après le centenaire du Soldat inconnu italien et sur les tombes des terribles Goumiers franco-coloniaux, les soldats africains de de Gaulle qui se sont rendus coupables de 60 000 viols, meurtres et vols atroces contre la population civile italienne pendant environ un an, de la Sicile à la Toscane. Voir ICi pour un résumé de leurs "actes héroïques".
De Gaulle était au courant de ces faits car il était sur place. Une insulte atroce à la mémoire de nos morts, un incident diplomatique entre l'Italie et le Saint-Siège mais qui, comme d'habitude, est passé au second plan.
Nous pourrions également rappeler, parmi les gaffes les plus récentes, comment "François", dans son interview de Noël, a déclaré que "Marie était une femme de la rue" ; comment il n'a rien dit - publiquement - pour défendre le pape Ratzinger de l'attaque médiatico-judiciaire infâme menée par le clergé moderniste allemand ; comment il a parlé de l'hiver démographique en Italie alors qu'il y a quelques années il recommandait aux familles catholiques de ne pas se reproduire comme des lapins, et ainsi de suite.
Un florilège continu d'absurdités et de contradictions soigneusement couvertes par le courant dominant, à de très rares exceptions près. Le dicton bien connu sur les pots et leurs couvercles se réalise.
En bref, à ce stade, on se moque de nous d'une manière si grossière et effrontée que nous sommes presque plus offensés par cela que par les mensonges eux-mêmes. Faites au moins un effort, pour l'amour de Dieu !
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