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Publié par dominicanus

 

Lo abbiamo già scritto, ma una delle cose più stupefacenti di questa verità “che si svela gradatamente”, come dice il Santo Padre Benedetto XVI, è il processo di comprensione inconscio e collettivo del Codice Ratzinger.
Benedetto XVI: "Dum tacet clamat", il silenzio parlante del Codice Ratzinger

 

Écrit par Andrea Cionci (23/10/2022) - Traduction française autorisée : père Walter Covens

 

Nous avons déjà écrit à ce sujet, mais l'une des choses les plus étonnantes à propos de cette vérité "qui se dévoile progressivement", comme le dit le Saint-Père Benoît XVI, est le processus inconscient et collectif de compréhension du Ratzinger Code. Comme vous le savez bien maintenant, c'est le style de communication - emprunté à celui de Jésus ICI - avec lequel le vrai Pape explique son SEDE IMPEDITA, le statut canonique parallèle à celui de sede vacante (voir canon 335) dans lequel il s'est réfugié en 2013 qui lui a permis de rester le seul vrai pape en entraînant dans le schisme ses ennemis de la Mafia de Saint-Gall qui voulaient le destituer pour le remplacer par leur champion, le cardinal Bergoglio ICI.

 

L'enquête, menée pendant deux ans sur cette page, a ensuite été recueillie dans le volume "Codice Ratzinger" (éd. Byoblu) à ce jour parmi les dix essais les plus lus en Italie. Traduit en anglais, en espagnol et - prochainement - en français, il sera présenté cet après-midi à Frosinone, tandis qu'à la fin du mois, il sera présenté à Livourne (29), Asti (30) et Turin (1er novembre).

 

Depuis quelque temps, l'auteur pensait à un article sur les "silences éloquents" du pape Benoît : comme nous l'avons déjà écrit, le Ratzinger Code fait usage d'amphibologies, de malentendus initiaux, de références à l'histoire, à l'Écriture, aux sources ; il utilise des "jeux" logiques, mais aussi et surtout il fait usage de NON-DITS.

 

Nous venions à peine de commencer à rédiger l'article qu'un lecteur, Adalberto G., nous envoie cet e-mail à l'adresse codiceratzinger@libero.it :

"Cher Docteur, je voudrais vous signaler un passage prononcé par Mgr Gänswein qui me semble significatif. Il est extrait de la présentation du volume "Joseph Ratzinger Benoît XVI - Images d'une vie" qui a eu lieu à la Chambre des députés le 14 juin 2017. Au cours de son discours, Mgr Gänswein me semble prononcer des paroles qui sonnent comme une énième confirmation du Ratzinger Code. Ils commencent à la minute 4:54, pour que vous compreniez si, et comment, cette pièce s'intègre dans le puzzle qu'il est en train d'assembler habilement". 

 

Voici la vidéo :

 

 

 

On peut voir un Mgr Gänswein beaucoup plus nonchalant que lors de son dernier discours à Lumsa, ICI où la quantité de "codes" envoyés par le Pape et cités par lui de mémoire, avec leur signification perturbatrice, l'avait quelque peu tendu.

 

Et voici ce que le secrétaire de l'archevêque du pape Benoît a révélé en 2017 : "Le deuxième point concerne la présence du pape émérite, une présence très silencieuse, très accueillie par de nombreuses personnes et, surtout, très active dans la prière. Mais c'est aussi une présence ... 'dum tacet clamat' aurait dit un jour Cicéron : 'sans parler, il parle'. C'est une parole silencieuse qui, je crois, fait beaucoup de bien à beaucoup de gens. Et cela fait beaucoup de bien à l'Église et au peuple de Dieu".

 

Absolument extraordinaire

(et il y a encore des gens qui doutent de quel côté se trouve Mgr Gänswein).

 

Ce n'est qu'aujourd'hui, cinq ans plus tard, que nous comprendrions le sens de ces paroles de Mgr Gänswein qui reviennent à la lumière grâce à la contribution vraiment providentielle d'un lecteur.

 

Le langage du pape Benoît est comme la musique, où les pauses, les silences, comptent autant que les notes, ce qui est explicité.

 

Et c'est précisément à partir d'une "pause", d'un "tacet" comme on dit en musique, que notre enquête a démarré en 2020, lorsque nous avons découvert que le Saint-Père répétait inlassablement depuis huit ans : "Il n'y a qu'un seul pape", en gardant le silence sur celui dont il s'agissait. Un silence assourdissant, à la portée de la compréhension de quiconque, à l'exception de ceux qui sont de mauvaise foi, qui sont bergogliens, ou qui ont des intérêts matériels à faire taire la vérité, tels que l'information una-cum, c'est-à-dire les catholiques conservateurs légitimistes de Bergoglio.

 

Un autre silence assourdissant, très récent, est celui qui est inclus dans la tribune des Ratzinger Codes sur l'appel téléphonique de Mgr Gänswein au Père Willibald ICI .

 

À la question "Le pape Benoît célèbre la messe en union avec qui, avec lui-même ou avec le pape François ?", Mgr Gänswein, au lieu de répondre directement "avec le pape François", s'est exprimé ainsi : "Le pape Benoît n'a jamais mentionné d'autre nom dans le Canon de la messe. Il ne s'est jamais nommé dans le "Canon". Une admirable tournure de phrase qui lui permet DE NE PAS dire qu'il célèbre la messe "una cum papa Francisco", mais qui explique comment Benoît récite la formule du vrai pape : "en union avec moi, ton indigne serviteur", où justement aucun nom, aucun autre nom, n'est mentionné.

 

Tout comme le pape Benoît, à la même occasion, reste toujours silencieux dans son message à la "liste illustre des présentateurs" sur l'endroit précis des livres de Jérémie et d'Isaïe où se trouve la réponse à ceux qui ne croient pas : "Je ne vous dis pas dans quel chapitre et dans quel verset".

 

Seuls les hommes de bonne volonté auront la patience de lire les dizaines de chapitres des deux livres bibliques pour y trouver des phrases telles que : "Je suis empêché" ; "Le prisonnier sera bientôt libéré" ; "Seul un petit reste insignifiant subsistera", et par "Petit reste", on entend précisément cette petite partie des fidèles et des hommes d'Église qui sont restés fidèles au pape Benoît.  

 

Mais terminons sur une note d'humour, car le pape Benoît, malgré l'apparence cousue sur lui par le courant dominant comme un théologien implacable, est l'un des papes les plus spirituels et les plus sympathiques de l'histoire, ainsi que l'un des plus saints.

 

Dans "Dernières Conversations" (Fayard 2016, - NDT : p. 49), le journaliste Seewald lui demande :

"Avez-vous suivi le conclave depuis la résidence ?"

"Bien sûr."

"Comment était-ce ?"

"Nous n'avons évidemment reçu aucune visite, cela va de soi, et n'avions aucun contact avec le monde extérieur, mais nous avons vu ce que tout le monde a pu voir à la télévision. Nous l'avons beaucoup regardée, surtout le soir du scrutin."

 

L'avez-vous compris ?

 

"Ce que tout le monde a pu voir à la télévision"... mais il ne précise pas "ce que tout le monde a pu voir du conclave". Amphibologiquement, la phrase peut donc aussi signifier qu'il a suivi le faux conclave dans le désintérêt le plus complet, regardant à la télévision "ce que tout le monde a pu voir", (un film, un journal télévisé, une émission digne de ce nom). Et en fait, lorsque Bergoglio l'a appelé avant même de sortir sur le balcon, il ne l'a pas trouvé car le pape Benoît regardait justement la télévision ICI

 

"'La plus grande chose est de savoir quand parler et quand se taire'.  Lucius Anneus Seneca 

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