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Publié par dominicanus

 

 

Por Airton Vieira
RUMO AO DESERTO: O AVISO DE GARABANDAL! – parte III (Conclusão)

Écrit par Airton Vieira (20/03/2022) - Traduction française autorisée : Louis Lurton

 

Tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien », et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! Alors, je te le conseille : achète chez moi, pour t’enrichir, de l’or purifié au feu, des vêtements blancs pour te couvrir et ne pas laisser paraître la honte de ta nudité, un remède pour l’appliquer sur tes yeux afin que tu voies. Moi, tous ceux que j’aime, je leur montre leurs fautes, et je les corrige. Eh bien, sois fervent et fais pénitence. »

(Ap 3, 17-19)

 

Pour moi, bien qu'il soit impensable (le mot serait impossible) de résumer le présent sujet de manière concluante, je me souviens de ce que j'ai dit au début (Partie I), à savoir que l'idée est de jeter des semences à ceux qui ont les meilleures références, qui les cultiveront mieux, et qui de là pourront tirer des fruits plus nombreux et meilleurs qui nourriront et donneront de l’ombre à ceux qui ont "faim et soif de justice".

 

Avec la permission du lecteur, je voudrais alors déposer mon obole dans le coffre aux trésors afin de me retirer dans le désert, car c’est de cela en premier que je suis assoiffé.

 

 

Dostoïevski, Kramarik et Peterson

 

Les trois personnages ci-dessous, dont deux sont parmi nous, ne sont ni des saints canonisés, ni des catholiques. Néanmoins, ils sont ici fort à propos "parmi nous".

 

Dostoïevski

 

L'écrivain russe Fiodór Dostoïevski (1821-1881), un observateur expert de l'âme humaine qui n'a pas besoin d'être présenté, illustre bien, dans son ouvrage L'adolescent[1], cet autre lieu où nous ne pouvons pas être bernés (Partie II) :

 

Un soldat renvoyé s’en est retourné dans ses foyers, de nouveau avec les gens de la campagne, mais il n'était plus heureux de vivre avec eux, et il n'avait pas non plus de sympathie pour les travailleurs. Cet homme a perdu la tête, s'est saoulé et a volé je ne sais quoi ; il n'y eut aucune épreuve de force, mais ils l'ont arrêté et l'ont cité à comparaître [...] Et il est allé tout raconter, "jusqu'au dernier grain de blé". Il s'est accusé de tout, avec pleurs et contrition. Les jurés se sont retirés, ils ont commencé à délibérer, puis ils sont tous partis. "Non, vous n'êtes pas coupable." [Le soldat s'est retrouvé à nouveau libre, et ne s'en est pas donné crédit. Il a commencé à faire des cauchemars, à broyer du noir, à ne pas manger ni boire, à ne parler à personne, et au bout de cinq jours, il est allé se pendre : "Pour que vous puissiez voir ce que c'est que de vivre avec un péché sur l'âme", conclut Makar Ivanovitch.

 

Quelqu'un a dit un jour qu'il y a des gens libres dans les prisons et des gens emprisonnés dans la rue [2]. En ce qui concerne Dostoïevski, et en consonance avec le thème exposé, cela nous indique que la conscience, sauf dans le cas d'une ignorance invincible, est ce locus où nous sommes comme devant un miroir, et bien éclairés. C'est le "gamin" sans complexe, dépouillé de l'hypocrisie des adultes, qui fait remarquer à la foule que "le roi est nu". Et bien que nous trouvions dans la littérature une certaine corrélation entre la conscience et l'Ange Gardien, qui dans de nombreux cas agit à la place de (c’est probablement ce qui s'est passé avec Agar et Marie d'Égypte, lire ci-dessus), ce sont des entités distinctes.

 

Que ce soit pour les païens ou même pour les athées ("Tous sont des idolâtres, pas des athées", selon notre génie russe), la conscience insiste pour frapper à la porte quand quelque chose ne va pas, laissant un avertissement qu'il est nécessaire de changer de cap. A l'exception peut-être des cas de pathologies psychotiques ou de certains pactes démoniaques, elle sera toujours là à "aiguillonner" les âmes, à dire que ce qui est mal fait doit faire l'objet d'un repentir, d'une recherche de pardon et d'une expiation. Ceci, preuve concrète et corollaire des autres, semble à certains sonner un peu faux. C'est ce que nous voyons, par exemple, dans l'Ancien Testament et ses cérémonies annuelles d'expiation, le Yom Kippour hébraïque, où l’on utilisait le "bouc émissaire" (cf. Lv 16), fonction assumée ensuite par Jésus-Christ, "l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde" (Jn 1,29), et qui conduit le publicain Zachée non seulement à se repentir et à demander pardon, mais aussi à rendre au quadruple ceux qu'il avait spoliés (cf. Lc 19,1-10).

 

Ainsi, si un homme juste pèche sept fois par jour (cf. Proverbes 24, 16), nous qui sommes loin de la justice avons ici la raison d'expier chaque jour, pendant toute notre vie, et sans nous plaindre. Depuis Jean-Baptiste, le Précurseur (cf. Mt 3,1-2), en passant par le Christ (cf. Mc 1,14-15 ; Ap 3,19) jusqu'aux récentes apparitions mariales (Lourdes, La Salette, Fatima, Akita, etc.), le mot-clé semble être la pénitence qui, bien comprise et appliquée, et grâce à la vérité de foi qu'est la Communion des Saints, ne sert pas seulement pour nos propres péchés mais pour "les péchés du monde entier". Ce qui m'a poussé, entre autres choses, à écrire Message dans la bouteille (Mensagem na garrafa), une tentative supplémentaire de rendre ce que je dois.

 

En cela, le soldat dostoïevskien ci-dessus nous donne l'exemple que la conscience de l'erreur n'est pas suffisante, même si elle est suivie par le repentir, car c'est la conscience repentante elle-même qui indique qu'il y a une justice bafouée à rendre, et cela ne peut naturellement pas être satisfait en s'ôtant la vie, comme le pensaient les shoguns et les samouraïs japonais. Ou simplement se débarrasser de son fardeau, comme les suicidés de tous les temps, y compris les partisans modernes de la légalisation de l'avortement et de l'euthanasie, qui en plus d'être suicidaires sont aussi des homicides (ce que je compte aborder dans un autre article). Une contradiction évidente si l'on considère le suicide comme un acte de désespoir. Jésus-Christ, l'Innocent par excellence, a montré de façon politiquement incorrecte que la voie est de donner la vie et non de la retirer.

 

Kramarik

 

Akiane Kramarik (1994), selon Wikipedia, "est une artiste, poète et enfant prodige (ses dons pour les arts plastiques apparaissent dès l'âge de 4 ans) née aux États-Unis d'une mère lituanienne et d'un père nord-américain. Sa généalogie comprend des origines polonaises, hongroises, slovaques, russes, bohémiennes, chinoises, françaises, danoises, juives et germaniques". Avec ce riche amalgame d'ingrédients ethniques-généalogiques, tout au long de sa carrière, elle avait fait quelques "incursions" dans des autoportraits de son cru, cependant, dans le processus de réalisation de son Autoportrait (2020), la seule toile signée avec ce titre, enregistrée dans une vidéo promotionnelle comme elle le fait habituellement, j'ai trouvé des observations intéressantes sur elle-même et sa famille.

 

Kramarik y déclare qu'elle ne se serait jamais attendue à ce que son passé "soit l'une des choses les plus difficiles" à reproduire dans une peinture, et que faire face à son propre reflet a été "la tâche la plus difficile" de toute sa vie. C'est pourquoi, pendant le processus de réalisation de l'œuvre, elle a eu l'impression que ses "pensées, rêves, ambitions, soucis et souvenirs" étaient "analysés au microscope". Et un fait important : il lui a fallu du temps pour accepter que son propre portrait utilise "une douzaine de masques". La mère rapporte, peut-être à cause de cette découverte, qu'Akiane a repeint son visage "une quarantaine de fois ou plus", et ce faisant "en le réexaminant constamment, en le mesurant, en l'exposant, peut-être pour qu'elle puisse se trouver elle-même". Ce que son frère résume judicieusement : "Parfois, le chemin le plus difficile qui soit est le vrai chemin, et si vous suivez ce vrai chemin, vous saurez qu'il est la forme la plus pure d'un autoportrait."

 

 

Jordan Peterson

 

Ce qui nous ramène au psychologue, enseignant, écrivain et conférencier canadien Jordan Peterson (1962), dont la présentation succincte a été faite ici, et qui anticipe d'une certaine manière le pourquoi de son lien avec notre article. J'ai extrait de lui ce qui me semblait être la synthèse précise de tout ce que j'avais l'intention d'accomplir. Dans l'une de ses réponses à la question de savoir s'il croit en Dieu, nous entendons : "J'agis comme si Dieu existait, et je suis terrifié à l'idée que ce soit vrai."

 

Et pourquoi Peterson est-il terrifié ? C'est grâce à ses presque 40 ans de psychologie clinique et à diverses études sur l'humanité, qu'il a découvert - et il le dit, perplexe, dans la série "La signification psychologique des histoires bibliques" [https://www.youtube.com/watch?v=f-wWBGo6a2w&list=PL22J3VaeABQD_IZs7y60I3lUrrFTzkpat] - que l'homme est simple et potentiellement capable des plus grandes atrocités.

 

Malheureusement, comme il y a des hommes libres dans les prisons et des hommes emprisonnés dans les rues, il y a des croyants qui ne sont pas terrifiés par la vérité que Dieu existe. Je lutte pour ne pas être l'un d'entre eux.

 

 

L'avertissement

 

Pour en revenir à l'Avertissement de Garabandal, on dit aussi de lui qu'il sera une "illumination des consciences", quelque chose comme une "nouvelle Pentecôte". Et que "cela nous tombera dessus comme un feu du ciel qui se répercutera profondément en chacun de nous" (Conchita González). Le feu, nous le savons, illumine et réchauffe. Et à la Pentecôte, on nous parle de l'apparition de "langues de feu".

 

Il semble donc logique de supposer (je ne connais pas les spéculations théologiques à ce sujet) que l'un des effets de la Pentecôte a été cette "illumination des consciences" des disciples, après dix jours d'un "désert cénacle" qui les a préparés à la "l’accouchement miraculeux" de l'Église naissante.

 

À ce stade, je pense qu'il est utile de faire une digression. Le seul à mentionner le retour des disciples de Jésus à Jérusalem après l'ascension du Christ (cf. Lc 24, 50-53) pour la préparation de cette "naissance miraculeuse" racontée plus en détail dans les Actes des Apôtres, chapitre 1, est (le médecin) saint Luc, auteur des deux écrits. Dans cette préparation, il nous parle de trois autres "ascensions" : la première, de Béthanie (lieu de l'Ascension) à Jérusalem ; de là, ils se rendirent au Mont des Oliviers, et de là "ils montèrent dans la chambre haute, au Cénacle" où, enfin, "ils continuèrent d'un même cœur à prier avec des femmes et avec Marie, la Mère de Jésus" (1,14), et certainement aussi à méditer, ce qui peut être considéré comme une nouvelle ascension, exclusivement de l'âme et de l'esprit.

 

En tout il est important de souligner qu'il s'agit de "montées", d'"ascensions", rendues possibles surtout grâce au "désert" vécu dans le cénacle dans la prière et la méditation calme et silencieuse.

 

Je vois ici une relation analogue de type/antitype avec le Miracle. Les voyants de Garabandal ont déclaré que l'Avertissement "est une préparation au Miracle", et que sans lui, le Miracle ne serait pas supportable, et que l’on ne pourrait en profiter comme il se doit. Très juste, si l'on considère que l'eau la plus pure à ingérer ne doit pas être placée dans un récipient un tant soit peu impur. Ainsi, le "feu purificateur" (cf. Eccl 2, 5) qui réchauffe et illumine sera la seule solution pour préparer les consciences déjà obscurcies par l’énormité de l'iniquité de notre temps (cf. Mt 24, 12).

 

A cause d’un processus maléfique de distraction et d'abrutissement des consciences, les âmes intra et extra Ecclesia ont déjà perdu la conscience de l'état putride dans lequel elles sont immergées. C'est ce que la Vierge affirme, par exemple, dans les apparitions en question, lorsqu'elle dit - il y a 60 ans ! - que "Avant, le calice était en train de se remplir, et que maintenant il déborde. De nombreux cardinaux, évêques et prêtres prennent le chemin de la perdition et entraînent de nombreuses âmes avec eux.”[3].

 

 

Les aveugles guident des aveugles...

 

Cela me rappelle l'histoire, lue quelque part, d'un saint prêtre qui avait un bon ami très amoureux d'une belle femme, et qui pensait la demander en mariage, mais qui voulait d'abord la présenter au Père. Le saint homme de Dieu, voyant la belle prétendante de son ami, est profondément troublé, se rend à l'église sans dire un mot et prie Dieu pour que la grâce qui lui a été accordée la soit aussi pour son ami. La semaine suivante, en se rendant chez la prétendante pour lui faire sa demande, il fait face à la plus grande frayeur de sa vie, qui lui glace les os. À la place de la belle femme, c’est un monstre hideux qui lui ouvre la porte. Sans comprendre, il se précipite chez le prêtre, qui lève le voile sur le mystère. "Après l'avoir vue, j'ai prié Dieu qu’il te donne la grâce qui m'avait été accordée de voir l'état de l'âme de ta belle femme.

 

Le problème aux proportions inimaginables de notre "génération méchante et perverse" (Lc 11, 29-32) est qu'elle n'a plus le sens de l'odorat, et ne se rend donc plus compte que :

 

"... tout péché mortel infecte et corrompt les éléments par la grande puanteur que le péché a en lui-même, c'est-à-dire que lorsque certains blasphèment Dieu, d’autant plus cette parole sera entendue sur la terre, ou dans l'air, ou dans l'eau, d’autant plus les éléments en seront infectés et corrompus. Mais quand on tue, ou qu'on se moque, ou qu'on convoite, ou qu'on commet tout autre péché mortel en secret, ou au sommet d’une tour, pensez qu’à la distance à laquelle on peut voir la personne en question, chacun des éléments est corrompu par la grande puanteur qui émane du péché. Et nous ne le sentons pas, parce que nous sommes faits d’eux, comme une porcherie qui, en raison de sa grande taille, ne sent pas la puanteur dégagée par le fumier. Le prophète Joël a dit à ce sujet (Jl 1) : "Computruerunt jumenta in stercore suo", ce qui signifie : "Les bêtes sont corrompues dans leur fumier" et leur puanteur monte jusqu'aux cieux avec leur pourriture et leur corruption". (Sermons de saint Vincent Ferrer - L'Antéchrist et le Jugement dernier. Martyria, 2018. Les caractères gras sont de moi).

 

C'est l'état-bourbier dans lequel nous nous trouvons, car cela fait plus de 500 ans de pourriture et de corruption Humaniste-Renaissance-Protestante-Illuministe-Romantique-Rationaliste-Libérale-Social-Moderniste, qui rivalise déjà presque avec les noms de nos empereurs, I et II.  Nous nous voyons riches et rassasiés de biens, ne manquant de rien ; et nous ne savons pas que nous sommes "malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu" à cause des innombrables déguisements et "masques" qui nous éloignent du "vrai chemin" qui mène à "la forme la plus pure de (notre) autoportrait".

 

Il ne nous reste plus beaucoup de temps pour trouver en chacun "ce germe de bien qui peut guérir et redonner vie". L'or que l'on recherche aujourd'hui avec avidité et désespoir n'est pas celui "éprouvé par le feu, pour t’enrichir et te revêtir de vêtements blancs", afin que "la honte de ta nudité ne soit pas découverte." C'est pourquoi, plus que jamais et de toute urgence, il est nécessaire d'oindre les yeux avec un collyre, afin d’y voir.

 

Pour cela, il faut au moins agir "comme si Dieu existait", ce qui permet "à chacun de s'examiner lui-même" (1 Cor 11), ce que permet un désert sincère, honnête et nécessaire. Où l'on peut se déshabiller devant le Créateur, qui nous voit, nous aime et nous veut éternellement propres, et qui prévient donc : "Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien : recherchez le droit, mettez au pas l’oppresseur, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve. Venez, et discutons – dit le Seigneur. Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme de la laine." (Is 1,16-18).

 

C'est "l'or des fous", qui vaudra autant pour la vie éternelle que l'eau de la mer pour étancher la soif. C'est pourquoi, plus que jamais et de toute urgence, il est nécessaire d'oindre les yeux avec un collyre, afin de pouvoir voir. Au moins une manière d'agir "comme si Dieu existait" qui rende l'homme capable d'un examen sérieux de lui-même" (cf. 1 Cor 11). Où il peut se déshabiller devant le Créateur, qui nous voit, nous aime, nous veut éternellement propres et pour cela il avertit : "Lavez-vous, purifiez-vous, éloignez le mal de vos pensées de devant mes yeux, cessez de faire le mal, apprenez à faire le bien, cherchez ce qui est juste...". Car les cœurs sincères peuvent être certains que, par la miséricorde divine, si leurs péchés "sont comme l'écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ; et s'ils sont pourpres comme la pourpre, ils deviendront blancs comme la laine blanche" (Is 1,16-18).

 

 

Il se trouve que "au milieu du chemin il y avait une pierre".... 

 

Les voyants de Garabandal eux-mêmes, lors de la "nuit du cri" où quelque chose du Châtiment leur a été révélé, ont dit que s'ils ne l'avaient pas vu, ils auraient pensé que c'était l'Avertissement. Cela nous en dit long. Cela nous dit que, bien que le châtiment divin final soit d'une ampleur plus grande encore que le déluge, Sodome et Gomorrhe et la tour de Babel, pire encore que les guerres de toutes sortes, mais conditionné, comme les autres, à la conversion de l'homme : son repentir suivi de la recherche du pardon et de l'expiation due... il viendra. Il viendra pour le même homme, après "... un temps de paix" (Fatima) en méprisant à nouveau maintenant les dernières et plus grandes faveurs de Dieu à l'homme déchu : l'Avertissement et le Miracle, comme cela s'est produit autrefois avec les périodes post-diluviennes et l'incarnation, la mort et la résurrection du Verbe. Ce qui signifie que plus terrifiante que toutes les guerres [https://katejon.com.br/wordpress/?p=7510#.YmASkdrMLIU], toutes les catastrophes/désastres [https://katejon.com.br/wordpress/?p=7661#.YmAS1NrMLIU], plus terrible et plus destructrice encore est la corruption du cœur humain[4]. 

 

Par conséquent, que l'humanité, à l'instar des disciples, se prépare le plus tôt possible, de préférence avant l'Avertissement. Il ne faudra pas mourir de peur en se retrouvant face à un portrait peint par Celui qui a le compte exact de tous nos cheveux, en y rencontrant un monstre peccamineux, horrible et fétide. Si, comme le soldat russe ou Judas Iscariote, vous ne vous pendez pas d'abord.

 

Le 19 mars de l'an de grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, 2022. Fête de Saint Joseph.

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* Responsable du blog Katejon. Traducteur de "La fin des temps et sept auteurs modernes", du Père Alfredo Sáenz, S.J., de "Mère de Dieu et notre Mère" et "Garabandal : l'heure est venue", de Santiago Lanús, entre autres. Fils de Dieu et soldat du Christ.

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Notes

[1] Apud SÁENZ, Pe. Alfredo, S.J. O fim dos tempos e sete autores modernos. Rio de Janeiro: CDB, 2020. pgs. 85-86.

[2] Voir à ce sujet la courte vidéo “tecnocracia”, en gardant à l'esprit que la liberté n'est pas un bien absolu.

[3] Em: São Sebastião de Garabandal-ES (1961-1965) II

[4] De ce dont je compte parler dans un dernier article qui clôturera la suite Que la guerre vienne ! et Que la destruction de ce monde vienne !

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