Sous le ciel des Antilles - Libérer l'Évangile en Martinique et Guadeloupe

Publié par dominicanus sur 11 Mai 2024, 01:43am

Catégories : #Il est vivant !, #Porta fidei, #actualités, #france

Lorsqu'on découvre la Martinique et la Guadeloupe, l'une des premières choses qui frappe est à quel point l'atmosphère catholique qui imprègne ces deux îles est visible : églises, chapelles, oratoires, grottes dédiées au culte marial, chemins de croix et calvaires ornent les bords de mer, les routes, la forêt, les champs et certains jardins privés. Les grands événements de l'année liturgique donnent lieu à de grandes fêtes. Dans les églises des 89 paroisses (47 en Martinique, 42 en Guadeloupe), la messe dominicale, célébrée avec une ferveur communicative, fait toujours le plein, et la jeunesse y est fortement représentée. Pourtant l'histoire douloureuse de ces îles marquée par la blessure de l'esclavage aurait pu conduire à un rejet d'une foi importée par les anciens esclavagistes. Ce documentaire tente de comprendre comment l'action conjuguée du clergé catholique et des fidèles a pu, en épousant les spécificités sociales et culturelles créoles, participer à la fondation de l'identité antillaise et à la construction de l'unité d'un peuple qui n'est né « ni dans la liberté, ni dans la joie du vivre ensemble » grâce au message émancipateur de l'Evangile. Sous le ciel des Antilles - Une coproduction KTO/CAT PRODUCTIONS 2023 - Réalisée par Adrien Pierre — Sous le ciel des Antilles

Sous le ciel des Antilles - Une coproduction KTO/CAT PRODUCTIONS 2023 - Réalisée par Adrien Pierre

Lorsqu'on découvre la Martinique et la Guadeloupe¹, l'une des premières choses qui frappe est à quel point l'atmosphère catholique qui imprègne ces deux îles est visible : églises, chapelles, oratoires, grottes dédiées au culte marial, chemins de croix et calvaires ornent les bords de mer, les routes, la forêt, les champs et certains jardins privés. Les grands événements de l'année liturgique donnent lieu à de grandes fêtes. Dans les églises des 89 paroisses (47 en Martinique, 42 en Guadeloupe), la messe dominicale, célébrée avec une ferveur communicative, fait toujours le plein², et la jeunesse y est fortement représentée.

Pourtant l'histoire douloureuse de ces îles marquée par la blessure de l'esclavage aurait pu conduire à un rejet d'une foi importée par les anciens esclavagistes. Ce documentaire tente de comprendre comment l'action conjuguée du clergé catholique et des fidèles a pu, en épousant les spécificités sociales et culturelles créoles, participer à la fondation de l'identité antillaise et à la construction de l'unité d'un peuple qui n'est né « ni dans la liberté, ni dans la joie du vivre ensemble » grâce au message émancipateur de l'Evangile³.

Pour regarder l'émission sur YouTube : cliquez sur l'image ou ICI

1. Les diocèses antillais (comme celui de Guyane française) dépendent non pas de la Congrégation des Évêques, mais de la Congrégation pour l'Évangélisation des Peuples, ce qui explique leur appartenance à la Conférence des Évêques de la Caraïbe, et non pas de la France.

2. Affirmation à nuancer : oui, les églises sont toujours pleines pour les messes dominicales, mais la pratique dominicale a bel et bien diminué, car autrefois, il y avait bien plus de messes chaque dimanche, et les églises étaient pleines chaque fois ! Par ailleurs, après la malheureuse fermeture des églises lors de la "crise sanitaire du Covid-19", tous ne sont pas revenus.

3. Cf. Guy Bedouelle, Libérer l'Evangile aux Antilles, Cerf 3 Novembre 2000