Le déni est un mécanisme de défense psychologique bien connu - primitif et dangereux - qui consiste à refuser d'accepter la réalité, bloquant ainsi la prise de conscience des événements extérieurs.
Si une situation est trop difficile à gérer, le sujet peut refuser de la percevoir, ou nier son existence, pour éviter de faire face à des sentiments douloureux ou à des aspects de sa vie qu'il ne veut pas admettre.
Un exemple classique est celui du mari qui refuse de reconnaître les signes évidents de l'infidélité de sa femme, parce qu'elle "est sa femme, elle est sainte, elle est fidèle et elle ne le tromperait jamais".
Il en va de même pour la figure du prétendu "pape François" que la grande majorité des catholiques insiste encore, après huit ans de folles inversions, de blasphèmes et d'absurdités, à reconnaître non seulement comme le pape légitime, mais aussi comme un "catholique".
Or, un énorme blocage émotionnel nous empêche de comprendre la question canonique élémentaire : comme nous l'avons répété et démontré ad nauseam, le Saint Père Benoît XVI n'a jamais abdiqué, mais contraint par ses ennemis à se mettre à l'abri, sans que les cardinaux (fidèles et infidèles) s'en aperçoivent, il s'est exilé in sede impedita (canon 412), restant ainsi le vrai pape "émérite", c'est-à-dire le seul qui "mérite" d'être pape. Puisqu'il n'a pas abdiqué, le conclave de 2013 était illégitime : il s'agissait d'une réunion entre cardinaux, un de "leurs rituels", comme Benoît lui-même l'a écrit dans "Dernières Conversations" (2016), mais il n'a pas élu de véritable pape.
Ainsi, puisque beaucoup ont du mal à comprendre que Bergoglio n'est pas officiellement pontife, même face à ses déclarations et gestes anti-catholiques les plus flagrants, ils se ferment à toute compréhension rationnelle et acceptent n'importe quoi au cri de : "Oui, oui, d'accord, mais c'est quand même le pape".
Il y a une remarque à faire : ce n'est pas parce qu'on est anti-pape qu'on est nécessairement anti-catholique. Il y a même eu deux saints antipapes, Hippolyte et Félix II. Mais certainement, du point de vue de la foi, en raison du dogme de l'infaillibilité papale, un pape anti-catholique ne peut pas exister et, si c'est le cas, il ne peut être qu'un antipape. Nous y sommes ?
Maintenant - et nous arrivons à la bombe - nous avons enfin trouvé une pièce qui nous permet de comprendre quel est le lien entre le culte andin de Pachamama, la franc-maçonnerie et la magie de "Marie qui défait les nœuds".
Comme vous le savez, l'intronisation à Saint-Pierre de l'idole païenne Pachamama, la Terre Mère, a été l'un des actes les plus anti-catholiques du pseudo-pontificat de Bergoglio. La Pachamama, à qui l'on offre des sacrifices d'animaux et autrefois probablement d'humains, constitue symboliquement la parfaite inversion de la figure de la Vierge, à tel point que certains prêtres affirment qu'elle est symboliquement "enceinte de l'Antéchrist". ICI. La franc-maçonnerie, en revanche, comme vous le lirez ICI, constitue la parfaite "antimatière" par rapport au catholicisme et il serait curieux de savoir ce qu'écrivent Luca Canapini et Costantino Manes dans "La feroce libertà" : il Sudamerica tra Massoneria e Cattolicesimo" (La liberté farouche : l'Amérique du Sud entre franc-maçonnerie et catholicisme) :
"On pense à la figure de l'actuel Pontife François, argentin et jésuite, qui a toujours été ouvertement et ostensiblement progressiste dans une claire ANTITHÈSE aux raisons conservatrices et dogmatiques du catholicisme, et qui propose une interprétation des idéaux chrétiens orientée VERS LES PRINCIPES DU RELATIVISME, VERS LE DÉPASSEMENT DE LA DOCTRINE DU PÉCHÉ et la pleine acceptation de toutes les divergences religieuses et sociales. C'est ainsi que l'Église de Bergoglio aspire à devenir un interlocuteur privilégié du monde contemporain, EN FAISANT SIENNE UNE PART IMPORTANTE DE LA DOCTRINE MAÇONNIQUE.
Et puis il y a le culte de la pseudo-Marie qui défait les nœuds, auquel nous avons consacré un focus ICI. Une pseudo-dévotion inspirée non pas d'un épisode évangélique, mais d'une obscure offrande votive du XVIIIème siècle, peinte par le proto-maçon Hyeronimus Langenmantel, conservée dans une église jésuite allemande, que Bergoglio - qui ne brille certainement pas par la "marialité" - a propagée dans le monde entier avec une insistance obsessionnelle et suspecte. Comme nous l'avions identifié, les similitudes entre le rite magique des neuf nœuds et la neuvaine dédiée à Marie qui défait les nœuds sont manifestement troublantes. Attention : nous n'exprimons pas de jugements de valeur sur les religions andines, la franc-maçonnerie, la magie ou l'ésotérisme, mais nous devons signaler l'insoluble caractère inconciliable entre celles-ci et le catholicisme, c'est une imposture au détriment de 1,285 milliard de personnes.
Mais qu'est-ce qui unit la franc-maçonnerie européenne, les religions précolombiennes et la magie ? Le célèbre prince franc-maçon napolitain Raimondo Sangro di Sansevero (1710-1771) l'explique dans son ouvrage intitulé "Lettera Apologetica". Sansevero, élève des Jésuites à une époque où, comme l'écrit la Grande Loge d'Italie, "la Compagnie de Jésus développait des synthèses audacieuses entre la sapientia antiqua et la "Religion révélée"", fut le premier Grand Maître d'une Loge maçonnique italienne, et fut également magicien, ésotériste, alchimiste et occultiste : un personnage enveloppé de génie et, certainement, de vapeurs sulfureuses, qui, dans son livre de 1750, traite du langage secret et mystérieux du "QUIPU'", le système de notation basé sur les Nœuds en usage chez les INCAS, dans le Pérou précolombien.
"Sansevero a souligné le caractère élitiste du savoir dans la société inca à travers une interprétation singulière de ce monde, très proche de la réalité de l'Italie du Sud [...] Il parle de l'existence au Pérou du "patricien féodal", de la "cavalerie", mais surtout des "prêtres philosophes", amauts (NDR : maîtres du savoir). Ils étaient les détenteurs des arcanes du quipù, vu sous l'angle d'une préfiguration historique et présenté comme une sorte de FRANC-MAÇONNERIE INCA dirigée par Mancho Capac, le premier des Incas. Au centre de leur philosophie se trouvait Pachacamac, le dieu créateur de l'univers, en qui se résumait l'image panthéiste du cosmos."
Or, Pachacamac n'est autre que l'époux de PACHAMAMA, la déesse de la terre.
L'humour subtil, on pourrait dire "divin" du point de vue de la foi, de toute l'affaire est que le passage cité est tiré du volume "I profeti dell'Illuminismo" (Les prophètes des Lumières) de l'historien Vincenzo Ferrone, un opposant au pape Benoît XVI, au point de lui avoir dédié le livre "Lo strano illuminismo di Ratzinger" (L'étrange illumination de Ratzinger), publié quelques jours avant sa prétendue "démission". Nous devons la découverte de ce véritable "joyau" au professeur Martino Mora. Plus amusant encore est le fait que le censeur final de Sansevero fut le pape BENOÎT XIV, un grand pontife, très cultivé, éclairé, promoteur de la science, qui, cependant, en 1751, renouvela sa condamnation de la franc-maçonnerie avec la bulle Providas romanorum pontificum. En résumé, le Pape Lambertini semblait dire (il était connu pour son langage direct) : la science sacrée, la recherche et la philosophie sont une chose, et c'est une autre chose d'errer en suivant l'occultisme ésotérique et démoniaque.
La famille de la Pachamama sert donc de catalyseur pour une nouvelle religion bafouée, pseudo-écologique, panthéiste, syncrétiste, maçonnique, ésotérique, bon enfant mais destructrice, inspirée d'une société inca, qui était dirigée d'une main de fer par un seul homme (un dieu-Un, comme celui mentionné par le Grand Maître maçonnique Giuliano Di Bernardo ICI), auquel était hiérarchiquement subordonnée une classe de chevaliers et de prêtres-mages francs-maçons, c'est-à-dire une élite de personnes prétendument éclairées. À ce stade, seul un aveugle ne saisirait pas l'imbrication de cette pseudo-religion avec les objectifs les plus impudemment déclarés du mondialisme maçonnique-gauchiste, que l'on peut résumer par cette expression qui ressemble tant à "gomblotto" et qui a été utilisée par Bergoglio lui-même dans son interview à La Stampa du 13 mars 2021 :
"Nous ne devons pas gaspiller la crise, mais l'utiliser pour un NOUVEL ORDRE MONDIAL".
Mais attention : celle qui est préfigurée dans cette soupe idéologico-ésotérique est une société autoritaire et férocement hyper-contrôlée, avec un homme anéanti dans sa force vitale, sans identité, tradition, culture, langue, sexualité, autonomie économique, gouvernée par une caste de très puissants, dépositaires d'un pouvoir absolu et même d'un savoir pseudo-mystérieux.
Ce processus est déjà en cours : ce n'est même pas la peine de parler d'hyper-contrôle, mais ce n'est que dans ce contexte que l'on peut saisir les folies sur la famille, sur l'immigration, la destruction de la classe moyenne productive, la propagande du genre, l'européisme frauduleux, les flirts avec la Chine, le désarmement de la population, l'obolisme des revenus de la citoyenneté, l'abolition de l'argent liquide, la numérisation massive et l'agression contre la propriété privée explicités par Mgr Bergoglio lui-même est le témoin et le sponsor - avec les Rockefeller - du soi-disant "capitalisme inclusif", qui est susceptible d'"inclure" votre propriété.
Protégé par ses mystifications hypnotiques, démagogiques, bien-pensant-paupéristes, l'anti-pape François est donc en train de modifier génétiquement le catholicisme pour l'amener à être le contenant de cette nouvelle religion mondiale. Comme un gnome saboteur dans l'horloge de Big Ben, l'"évêque vêtu de blanc" perturbe certains des engrenages du mécanisme, de sorte que dans quelque temps, la grande horloge logique du catholicisme indiquera l'heure opposée à l'heure exacte. Il le fait imperceptiblement pour la grande masse des catholiques, qui, désormais doctrinalement dévastés par 60 ans de mélancolie édulcorée post-conciliaire, pourraient accepter sans sourciller même une Eucharistie consacrée avec du Coca Cola et de la pizza Margherita.
Pour aider les victimes du processus psychologique du déni, nous pourrions rappeler comment Bergoglio a déjà modifié le Catéchisme (art. 2267), le mettant en contradiction avec la tradition précédente, comment il porte un symbole des Rosicruciens autour du cou, ICI, comment il a inclus dans le nouveau missel la ROSÉE, qui est le NECTAR DES ROSICRUCIENS (ICI) et comment il a inversé le sens du Notre Père, en changeant la phrase "Ne nous soumets pas à la tentation", philologiquement et théologiquement correct (Dieu nous met à l'épreuve), avec l'abusif "ne nous abandonne pas dans la tentation", expression qui présuppose le fait que Dieu, tout comme le Grand Architecte maçonnique de l'Univers - qui se désintéresse de ses créatures - peut abandonner les hommes à eux-mêmes.
Cependant, une recomposition précise de la religion de Bergoglio reste à définir. Nous lançons un appel à tous les spécialistes du domaine (écrivez à codiceratzinger@libero.it) afin qu'ils nous aident (même confidentiellement) à découvrir de quelles traditions s'inspire le pseudo-pape et comment son nouveau credo pourrait être configuré.
C'est-à-dire s'il a une cohérence interne.