Capture "Google" d'une partie des articles du jour consacrés à la mise à l'écart de Mgr Rey
Mgr Dominique Rey de Fréjus-Toulon a été sommé de démissionner, alors qu'à peine il y a un an lui a été imposé un coadjuteur, officiellement à cause d'un manque de discernement dans les vocations sacerdotales, et d'une gestion financière défaillante. Aucun autre motif n'a été invoqué pour cette nouvelle décision.
Pourquoi lui, et pas tant d'autres dont l'épiscopat prête le flanc aux critiques bien davantage ? Il n'est pas nécessaire de citer des noms : il y en a des centaines.
Certains ont attribué la raison inavouée de son évincement à sa proximité (réelle mais pas exclusive) avec le courant traditionaliste dans l'Église. C'est possible.
Pour ma part, je pose la question si son livre PEUT-ON ÊTRE CHRÉTIEN ET FRANC-MAÇON ? ne serait pas la cause cachée de son limogeage.
François a capricieusement renvoyé plusieurs autres successeurs des apôtres. Une liste partielle comprendrait Pedro Daniel Martínez Perea (pour avoir interdit les filles de chœur), Daniel Fernández Torres (pour ne pas avoir coopéré avec les protocoles COVID) et Joseph Strickland (pour son apostolat sur les réseaux sociaux).
Les têtes doivent tomber, pour que la Révolution puisse s'établir davantage et que la peur puisse contraindre au silence les non convaincus.
Les auteurs de ce livre, qui défendent la fonction épiscopale contre le pouvoir papal arbitraire, sont plus pertinents que jamais
Le 11 novembre 2023, Mgr Joseph E. Strickland a été destitué de force de son siège épiscopal de Tyler, au Texas, par le pape François, qui a refusé de démissionner. L’évêque américain a été destitué sans préavis par le pape François, pour des raisons non précisées et sans procédure canonique.
Cette action irrégulière, loin d’être la seule de ce genre ces dernières années, soulève inévitablement des questions sur la manière dont un évêque peut ou doit réagir à un abus aussi flagrant du pouvoir papal. Le régime autocratique du pape François a ravivé des débats vieux de plusieurs siècles sur la nature et les limites de l’autorité d’un pape sur ses frères évêques du collège apostolique et sur ses obligations solennelles envers eux en tant que serviteur des serviteurs de Dieu.
Certains théologiens soutiennent que le pape, même s’il appelle certains hommes à assumer la charge épiscopale, doit respecter la fonction des successeurs des apôtres que le Christ Seigneur constitue en véritables pasteurs dans l’Église ; il exerce un pouvoir de juridiction qui est suprême mais non originel ou exclusif. D’autres prétendent qu’un pape a une autorité presque illimitée pour nommer, contrôler et révoquer les évêques à sa guise : il détient en lui-même la totalité du pouvoir juridictionnel, toute la juridiction épiscopale dérivant immédiatement et personnellement de lui. Chacune de ces opinions a ses défenseurs notables ; même les papes et les conciles semblent exprimer des positions divergentes. Beaucoup dépend de savoir laquelle de ces opinions est vraie – et laquelle prévaut à long terme.
Anthologie des meilleurs écrits récents sur ces sujets controversés, Unresolved Tensions offre à ses lecteurs une perspective éclairante sur les événements historiques et une analyse approfondie des réalités ecclésiologiques actuelles.
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