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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


Quand avez-vous réalisé que Bergoglio n'était pas le Pape ?

Publié par dominicanus sur 22 Février 2022, 23:20pm

Catégories : #Benoit XVI, #Il est vivant !, #Porta fidei, #actualités

Louis Lurton nous propose, en cette fête de la Chaire de Saint Pierre, sa traduction d'un article en espagnol du père Bonifacio paru ce jour même : Quand avez-vous réalisé que Bergoglio n'était pas le Pape ?

 

Le but du père Bonifacio, en publiant son témoignage, est d'encourager ses lecteurs à répondre, eux aussi, à la question. J'attends vos réponses en commentaire avec impatience... Bonne lecture, et ... bon témoignage !

 

 

Written by Padre Bonifacio
¿Cuándo te diste cuenta de que Bergoglio no era Papa?

Écrit par le père Bonifacio (22/02/2022) - Traduction française : Louis Lurton

J'aimerais que les lecteurs commentent leur expérience. L'Esprit Saint ne nous laisse pas dans la confusion, et pour les humbles et les simples, il parle au cœur et confirme la vérité, nous conduisant à la Vérité complète, et il nous avertit des dangers et des ennemis. Plusieurs fois, des personnes différentes m'ont dit : "Pour moi, ce moment a été définitif... Je l'ai vu clairement quand...".  De bien des manières, le Seigneur a clairement placé dans le cœur de ses fidèles la compréhension de la vérité, à laquelle l'Esprit rend témoignage. Et c'est très édifiant. Parce que Dieu est présent dans son Église, nous nous édifions mutuellement en partageant ce qu'il nous donne et ce qu'il fait en nous : sa Parole et son témoignage.

 

Je mets en avant mon expérience du "moment où j'ai pris conscience", pour encourager les lecteurs également.

 

J'étais déjà alerté par les prophéties privées, principalement celle des derniers Papes de Saint Malachie et de Garabandal, que nous approchions d'un temps spécial, où pourrait venir un "mauvais Pape", le "berger insensé" de Zacharie 11, un usurpateur qui serait le faux prophète dont nous parle le Nouveau Testament. Je considérais Benoît XVI comme le dernier pape et le katechon qui devait être "enlevé", mis de côté d'une certaine manière, avant sa mort, pour que le mystère de l'iniquité puisse se déployer. J'en ai pris progressivement conscience, surtout à partir de 2010. Mais tout restait encore une hypothèse à vérifier par les faits, car l'interprétation des prophéties pouvait être différente. Lorsque j'appris la démission, je fus sous le choc : à ce moment-là, je ne me souvenais pas de ces disputes, j'avais tout oublié, c'était simplement un sentiment d'être orphelin, un sentiment d'impuissance, une énorme douleur et une grande incertitude quant à la suite des événements.

 

Arrive le conclave, et arrive Bergoglio. Pour ma mère, le signe définitif fut lorsqu'il renonça à ses chaussures rouges : c’est là qu’elle comprit clairement par grâce que cet homme n'acceptait pas de se mettre au service du Seigneur jusqu’à donner sa vie, mais qu'il était un ennemi du Christ.

 

Les premières informations faisant référence à son parcours à Buenos Aires laissaient à craindre. En outre, surgirent rapidement des arguments remettant en cause la validité de la renonciation, comme ceux soulignant les erreurs grossières dans la formulation du texte latin. Les preuves allaient dans cette direction. Mais nous avons dû attendre les événements pour tout confirmer (ou non). Et pour moi, le moment où j'ai dit "ça suffit, je n'attends plus rien, c'est fini, il n'est pas Pape et il est aussi un ennemi du Christ", c'était deux mois plus tard, quand il a fait un discours aux représentants de Caritas, le 16 mai 2013, quand il a reçu le Comité exécutif de Caritas Internationalis avec son président, le cardinal Óscar Andrés Rodríguez Maradiaga.

 

C'était la première fois qu'il niait la multiplication des pains. Mais ce n'est pas tout, j'ai fait une étude attentive de ce discours et tout était si alambiqué, sa pensée si tordue, si sombre, qu'elle ne pouvait venir que d'un esprit surnaturellement obscurci, ennemi non seulement du Christ, mais de toute vérité et même de logique.

 

J'ai trouvé des choses très fortes dans ce discours :

 

- Six fois, il a explicitement nié la parole de Dieu (deux fois en disant "non, non, non").

 

- Il réduisait le transcendant et la puissance de Dieu à de la magie, comme ceux qui ne croyaient pas au Christ en son temps, qui l'accusaient de chasser les démons par le pouvoir de Belzébuth.

 

- Il attaquait l'Église, le corps du Christ, en l'assimilant au corps social des réseaux financiers à l'origine des crises économiques.

 

- Il défendait un immanentisme radical, traitant des problèmes humains comme les seuls problèmes, et éliminant les problèmes spirituels, cause profonde et réelle des premiers.

 

- En niant la cause, il niait également le remède approprié : la solution nécessaire pour résoudre les problèmes, selon lui, était "notre volonté et notre caresse" (pélagianisme et émotivité sentimentale).

 

- Il niait la Providence de Dieu et conduisait à s'appuyer sur le seul soutien humain (ce qui lui faisait à la fois mériter et distribuer la malédiction de Jérémie 17:5).

 

- Il niait la réalité et affirmait le mythe (en bonne logique idéaliste) : il niait le miracle accompli par le Christ lors de la multiplication des pains, mais en donnait une explication mythique : nous ne manquons tout simplement pas de pain quand nous le voulons. En en tirant les conséquences, selon l'intention du Christ dans ce miracle, Bergoglio amène à nier la réalité du miracle de la transsubstantiation, pour affirmer un mythe : le Christ ne serait pas réellement et substantiellement présent dans l'Eucharistie, mais présent de manière diffuse ou symbolique "si nous le voulons".

 

- Non seulement il nie l'intervention de Dieu, mais il ne fait aucune référence à Jésus-Christ et au salut. Cela montre qu'il n'est pas mû par l'Esprit Saint qui conduit à confesser Jésus-Christ comme Seigneur (cf. 1 Co 12,3), mais qu'il est un antéchrist, qui renie Jésus-Christ (cf. 1 Jn 4,3 ; 2,22). Comment expliquer le passage de la multiplication des pains et des poissons sans référence au Christ et à sa mission rédemptrice ?

 

- L'objectif clair qu'il expose est la promotion humaine, sans aucune référence au besoin de conversion des hommes pour leur véritable "promotion".

 

- Il crée une "spiritualité" horizontale de don de soi à son prochain, sans référence au Christ.

 

- Il trouve sa force dans l'homme, dans le "sentiment de caresse", et non dans l'Esprit Saint, ce qui contredit l'Écriture (cf. Za 4,6 ; Ps 20,7).

 

- Il annule l'Évangile, le réduisant à deux passages qu'il détourne dans une interprétation humaniste progressiste-moderniste : la parabole du bon Samaritain en Lc 10 et le jugement eschatologique en Mt 25. C'est ce que les progressistes des années 70 et 80 ont fait dans leur chaos mental et ecclésial, lorsqu'en de nombreux endroits ils ont modifié les lectures de la messe, annulant l'Ancien Testament et le remplaçant par des histoires ou des fables indiennes ou chinoises de toutes sortes, et remplaçant l'Évangile du jour par l'un de ces textes.

 

- Pour lui, l'image de Dieu en l'homme doit croître à travers le développement humain et social. Rien de plus. C'est-à-dire qu’il enterre la transcendance, tant dans l'origine que dans le but. Ici et maintenant, et à la manière humaine.

 

- Bien sûr, dans cette ligne, il n'est pas choquant qu'il dise "puissions-nous en terminer [démanteler, vendre, désacraliser, abandonner] avec les églises pour nourrir les pauvres". Bien sûr, à quoi servent donc les églises ?

 

- Pour lui, la vérité est ce dont s'occupent les théologiens (pas le Magistère, et attention, il est bien loin de ceux d'entre nous qui ne sont pas théologiens). L'amour, par contre, c'est ce dont s'occupe Caritas (pas l'Église, remarquez). Et l'Église est tombée dans les hérésies (la sainte Église, l'Église qui a l'assistance de l'Esprit) chaque fois qu'elle a quitté le "sentiment de caresse" ou de "tendresse" et qu'elle est "devenue trop sérieuse" (sic). Comment est-elle devenue trop sérieuse, en défendant la vérité ? La vérité est l'ennemie de la charité et l'hérésie n'est pas dans la doctrine mais dans le manque de tendresse ou de caresse ?

 

- Etant donné que " la chair du Christ ", selon lui, c'est le marginalisé, le malade, l'immigré sur un bateau, etc., on comprend ce qu'il avait fait peu de temps auparavant à Lampedusa : célébré la messe avec un calice en bois de bateau.

 

- Il n'a jamais parlé de lui-même en tant que pape, mais en tant qu'évêque de Rome. Il ne se sent pas pape et ne parle pas comme tel, car il dit : "nous, à Buenos Aires, avons...". Benoît XVI n'aurait jamais dit : "nous en Allemagne", ou Jean-Paul II : "nous en Pologne...". Le pape est universel et s'identifie à tout le monde.

 

Il s'agissait d'un discours oral, non lu, et donc plus personnel, non écrit par des tiers. Ce fut son premier discours que j'analysai en profondeur, et le dernier. Je n'ai même pas pu en terminer l'analyse, je ne suis pas allé jusqu'au bout, car mes "neurones me faisaient trop mal" à force de traiter avec une "forma mentis" aussi sinistre, à l'opposé de l'esprit du Christ. C'était une torture pour moi. Mais la conclusion que j'en ai tirée était claire.

 

J'encourage les lecteurs à laisser dans les commentaires leur expérience du "moment où ils l'ont réalisé". Merci beaucoup. Unis dans la vérité et la charité, unis dans le Christ et dans son Église, unis au Vicaire du Christ, Benoît XVI. La paix de l'Esprit Saint, et ma bénédiction sacerdotale à vous tous +

 

P. Bonifacio

 

***

 

 

Une amie, avec qui j'avais partagé cet article en avant-première, m'a fait part spontanément de son propre témoignage. Je me permets de le partager avec vous :

 

Moi, j’ai su que ce pape n’était pas le bon quand il a demandé que NOUS le bénissions quand il est apparu à la fenêtre-balcon…. Invraisemblable fait , mais bien vite confirmé par une photo : par le fait que son habit de pape, blanc, est porté directement sur ses habits de pékin … sans doublure opacifiant ses bretelles et son pantalon sombre… (sans tunique sacerdotale en dessous au cas où ce soit l’habit ad hoc) ! Là, mes yeux ne croyaient pas ce qu’ils voyaient ! Un pape vrai ferait attention à ce détail qui n’en est pas un…
Et ces 2 signes ont été suffisants pour moi, mais je suis une femme qui coud 😊 !
La maman du P. Bonifacio a vu clair quand elle n’a pas vu les chaussures rouges à ses pieds… là aussi un signe évident pour une femme sans doute… 😊 !

 

Et maintenant, la parole est à vous ... (cliquez sur "Ajouter un commentaire" tout en bas de la page. Les commentaires sont modérés.)

 

https://comovaradealmendro.es/2022/02/22/cuando-te-diste-cuenta-de-que-bergoglio-no-era-papa/

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