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Publié par dominicanus

 

 

 

Martha Alegria Reichmann est la veuve de celui qui a été pendant 22 ans l'ambassadeur du Honduras auprès du Saint-Siège et doyen du Corps Diplomatique. Dans un livre intitulé "Trahisons sacrées" (2019) elle dénonce le cardinal Maradiaga, l'un de cardinaux les plus proches du "pape François", nommé par lui coordinateur du "Conseil des Cardinaux" pour l'assister dans la réforme de l'Église,  et dont elle et son mari étaient des amis très proches. Elle relate comment elle a été trahie par "le pape François, le cardinal  Maradiaga, et Mgr Juan José Pineda, son évêque auxiliaire. Le cardinal Maradiaga lui avait conseillé de faire un investissement qui a fini par causer la perte de toutes ses économies. Le gestionnaire, après avoir empoché son argent, avait disparu dans la nature. Elle se tourne alors vers "le pape" , qui lui assure qu’il va s’en occuper. Mais rien ne se passe: l’argent n’a pas réapparu et Maradiaga n’a pas été appelé à rendre des comptes. 

 

"C’est une honte. Mon mari et moi avons accueilli Maradiaga dans notre maison pendant quarante ans, et c’est ainsi qu’il nous a remerciés. Il nous a trahis, il nous a détruits."

 

Elle raconte aussi en détail le soutien du cardinal à Mgr Juan Josè Pineda, accusé d’abus sexuels avec des séminaristes, vivant dans des relations homosexuelles actives, et d’irrégularités financières. Il a été contraint de démissionner, mais aucun détail sur les mesures disciplinaires n’a été révélé, et le cardinal Maradiaga est maintenu à son poste.

 

 

 

 

Aujourd'hui, 20 février, Marco Tosatti publie la lettre ouverte que Mme Reichmann écrit au "pape François, et qui est datée du 4 février :

 

 

 

Lettre ouverte au Pape François par Martha Alegría Reichmann

 

Rome, le 4 février 2022 - Pape François : Je vous salue avec une grande tristesse et une grande douleur pour mon Église à cause des nouvelles que j'ai entendues sur les médias sociaux, où l'on voit un homme qui crie : "Ce n'est pas l'Église de Dieu ! Plus de masques dans l'Église ! Vous n'êtes pas un roi" ! En réaction à cette situation, vous avez commenté : "C'est un frère en difficulté, nous devons prier pour lui".

 

Dans les commentaires de ce message, de nombreuses personnes ont écrit : "Cet homme a dit la vérité". Je voudrais vous rappeler, Pape François, que lors de votre visite à Chypre, un prêtre orthodoxe vous a également crié à plusieurs reprises : "Vous êtes un hérétique !" La raison de ma lettre, Pape François, est de vous dire qu'il y a des millions de catholiques dans le monde qui pensent comme ceux qui vous ont crié dessus. Nous sommes fatigués du cynisme de votre réponse, car ces personnes sont plus saines que les autres. Ces personnes savent notamment que vous avez signé un accord avec d'autres représentants religieux pour construire une mosquée, une église catholique et une synagogue à Abu Dhabi, avec lesquelles ils veulent fonder une nouvelle religion mondiale qu'ils appellent "Maison de la famille d'Abraham". Mais là, sur notre église, on ne peut pas mettre de crucifix, car il y a une loi qui interdit la croix à l'extérieur de tout bâtiment aux Émirats arabes unis. Cela signifie que par votre signature, Pape François, vous avez trahi rien de moins que notre Seigneur Jésus-Christ, le Crucifié, le symbole sacré de notre christianisme. Nous savons que l'intention réelle est de détruire notre Église avec tous ses principes et de permettre l'immoralité. Nous entendons déjà des voix telles que "une église gay friendly", où les mariages entre personnes de même sexe peuvent être célébrés. Ceux qui vous crient dessus ont toutes les raisons de le faire, car nous savons déjà que vous servez les intérêts du diable avec les innombrables actes et abus que vous avez commis, au point que notre Église est divisée en deux et que ses membres se battent entre eux. Ce n'est pas construire avec amour. C'est de la destruction avec le mal. Vous êtes même allé jusqu'à vénérer Pachamama au Vatican.

 

 

Il m'est difficile d'énumérer dans cette lettre tous les actes hérétiques que vous avez commis, Pape François. Nous connaissons également le document que des personnalités mondialement connues et importantes vous ont envoyé pour prouver vos hérésies et demander votre démission. Nous connaissons les choses horribles que vous avez faites en Argentine, notamment avec vos amis prêtres, les pères Orlando Yorio et Francisco Jalics, et nous savons que c'est la raison pour laquelle vous n'osez pas retourner dans votre pays d'origine. Nous savons ce que vous êtes en train de faire aux prêtres fidèles au Christ. Il y a des centaines de personnes sur les médias sociaux qui vous crient dessus, Pape François, et ce sont tous de bons catholiques. Ils sont indignés, y compris des prêtres dont les canaux ont été censurés par des évêques qui nagent dans votre direction. Pourtant, il y a chaque jour de plus en plus de films et d'interviews en provenance du Vatican que vous présentez au public. Mais un bon pape n'a pas besoin de publicité. Il est évident que vous essayez de remplacer le bien par le mal, Pape François, mais nous ne sommes pas stupides, nous avons ouvert les yeux. Les vrais chrétiens, ceux qui aiment et défendent le Christ, savent que l'Église sera victorieuse. Je prie pour vous, Pape François, afin que vous fassiez votre examen de conscience et que vous preniez conscience de tout le mal que vous avez fait et que vous faites encore. Vous essayez de nous tromper avec vos phrases, alors que vous faites le contraire de ce que vous dites. Un exemple : vous avez édicté des sanctions ecclésiastiques pour les prélats qui commettent des abus, mais dans la pratique, non seulement vous les protégez, mais vous les encouragez : [Gustavo] Zanchetta, [Theodore] McCarrick, [Robert] Bezak et une longue liste d'autres. Je vous connais très bien, Pape François, car un jour, alors que vous faisiez le signe de croix, vous m'avez menti et finalement trahi. Il semble que vous suiviez la même ligne que votre plus proche conseiller, le cardinal Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga, qui a l'habitude d'attaquer avec des insultes ceux qui le remettent en question, car il n'est pas en mesure de se défendre avec dignité et droiture, avec des preuves et avec la vérité. Salutations à vous de la part d'un chrétien qui aime avant tout Jésus-Christ. 

 

 

 

 

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