La liturgie devient donc une célébration de la lumière, que l'homme juste peut rayonner dans le monde par son témoignage. Le juste, inondé de la lumière divine, devient à son tour un flambeau qui brille et qui réchauffe. Au contraire ceux qui malgré leur baptême, s'éloignent de la source de la lumière qu’est l'amour de Dieu, expriment l'absurdité d'une lumière suffoquée par le boisseau, le boisseau de leur incohérence et de leur défaut de mémoire dans la foi en un Dieu fait homme, qui a dit de lui-même : « Je suis la Lumière ».
Le témoignage de la foi ne passe pas seulement à travers les paroles, mais aussi à travers des oeuvres de paix et de justice. Le chrétien, sans se cacher ni devenir paresseux, doit être exposé à la lumière de Dieu, en particulier aux rayons bienfaisants du soleil eucharistique, pour s'en nourrir et, la Lumière une fois reçue, il ne doit pas « la capturer » ou l'emprisonner sous son « boisseau » personnel, mais il doit la rayonner sur tous ceux qui l'entourent.