12/11/2023
Sa Sainteté, le Pape François, a convoqué à Rome un « Synode sur la synodalité » dont le but avoué est de substituer une « Église synodale » et démocratique à une Église hiérarchique, fondée sur l’autorité reçue des Apôtres.
Il ne fait aucun doute que ce synode est susceptible de provoquer une révolution dont les conséquences pourraient aller bien au-delà de la gouvernance de l’Église.
Certains parlent même, non sans raison, d’un Concile Vatican III, qui consacrerait la victoire des revendications les plus progressistes portés par des secteurs marginaux et déclinants de l’Église telles que le mariage des prêtres ou encore l’ouverture du diaconat – voire du sacerdoce ! - aux femmes.
Malgré ses conséquences potentiellement dramatiques, le débat autour de ce Synode est largement resté limité aux « initiés » et le grand public n’en connaît pas grand-chose.
Le cardinal Müller a prévenu que si les intentions utopiques de certains des promoteurs cette révolution étaient appliquées, les réformes synodales pourraient conduire à « la destruction de l’Église catholique ».
Cette destruction serait d’autant plus terrible qu’elle serait perpétrée par des mains consacrées devant au contraire la protéger de tout danger.
L’avertissement de Paul VI n’a jamais semblé aussi actuel : « Certains pratiquent l’autodestruction ... L’Église est également affectée par ceux qui en font partie. »