Le moment est venu de choisir entre le Christ et le pape François (...) La résistance, qu'elle soit vocale ou silencieuse, ne suffit plus. C'est une guerre contre l'identité et l'existence même de l'Église. Et si vous ne voyez pas cela, vous n'avez pas la foi catholique !
Traduction française par le père Walter Covens
et réfutation par le Fr. Alexis Bugnolo (traduction française autorisée : père Walter Covens)
Il y a plus de 13 mois, j’ai averti les fidèles de toute l’Église catholique que nous ne pouvions pas rester les bras croisés et permettre que l’hérétique obstinace, manifeste et formel, qu’est Jorge Mario Bergoglio, continue à être reconnu comme Pape par l’Église catholique sans détruire pour toujours l’Église que seul le Christ a fondée. J’ai lancé un appel au monde catholique pour qu’il se joigne à ce que j’appelle "l’Initiative Sutri" 1, qui consiste à demander aux évêques de la province ecclésiastique de Rome, conformément au canon 212, de reconnaître qu’en raison des paroles et des actes perfides, hérétiques et schismatiques de Jorge Mario Bergoglio, le monde catholique ne pouvait plus considérer sa prétention à la papauté comme évidente, mais qu’il devait plutôt, en toute bonne conscience, considérer le Siège apostolique comme empêché par ses déviations personnelles de la Règle de la foi, et convoquer un concile provincial pour lui faire des remontrances et lui demander de prouver par des documents et des paroles qu’il a une prétention valide à la papauté.
De nombreux laïcs et membres du clergé qui ont lu FromRome.Info ont répondu à l'appel et, avec la signature du pape François de "Fiducia supplicans", davantage encore ont vu la pertinence d'une telle initiative. Cependant, de nombreux influenceurs catholiques n'ont pas eu le courage, la fidélité au Christ ou l'amour de son peuple suffisants pour les inciter à se joindre à cette initiative, au cours des 13 derniers mois.
Avec cette nouvelle "note doctrinale" du pape François, par laquelle il tente de subsumer le document final du récent synode sur la synodalité dans le "magistère ordinaire de l’Église", le moment est venu de choisir entre le Christ et le pape François. Puisque ce synode, selon le jugement de nombreux cardinaux et évêques, cherche à renverser la constitution divine de l’Église, il ne peut pas être possible qu’un pape déclare que son document final fait partie du magistère ordinaire, car aucun pape ne peut renverser la constitution de l’Église.
En effet, puisque les synodes du pape François (tant ceux pendant son antipapauté que ceux depuis son élection légitime) ont tous invité les hérétiques à dire à l'Église comment s'écarter de la fidélité au Christ et aux Apôtres ; il est clair qu'ordonner que ce processus fasse partie de la constitution même de l'Église équivaut à demander à l'Épouse du Christ de forniquer avec les ennemis de son divin Époux comme moyen d'être fidèle à cet Époux divin.
De plus, bien que le pape François ne promulgue pas cette note avec une bulle, ni n’utilise le "Nous" pontifical — un signe clair que le Seigneur Jésus l’empêche — il s’agit néanmoins d’un acte schismatique hérétique de proportions apocalyptiques, car il tente d’ériger une anti-Église et de remplacer la véritable Église du Christ.
La résistance, qu'elle soit vocale ou silencieuse, ne suffit plus. C'est une guerre contre l'identité et l'existence même de l'Église. Et si vous ne voyez pas cela, vous n'avez pas la foi catholique ! C'est aussi simple que cela.
Les pétitions adressées aux évêques de la province romaine ont déjà porté leurs fruits, car aucun d’entre eux n’a publiquement, sur son site Internet, affirmé son adhésion à "Fiducia supplicans". Je crois donc qu’ils donnent au monde catholique un signe que s’ils commencent à recevoir des milliers et des centaines de milliers de telles pétitions, ils agiront. — La balle est maintenant dans le camp de tous ces YouTubers catholiques, propriétaires de sites Internet et blogueurs, pour qu’ils fassent leur part en sollicitant les catholiques à se joindre à cet effort. Qu’on ne dise pas que vous m’avez haï, moi, Fr. Bugnolo, plus que vous n’avez aimé le Christ et son Église. Qu’on ne dise pas que, par dépit ou par jalousie, vous êtes resté silencieux dans ce moment le plus sombre de l’Église, pendant l’attaque la plus diabolique contre l’Épouse Immaculée du Christ, simplement parce que j’ai été le premier à réclamer un concile provincial et à démontrer comment il pouvait être promulgué canoniquement et juridiquement contre un pape hérétique. Ne restez pas assis à attendre que les cardinaux agissent, car ce sont eux qui ont donné le pouvoir à cet homme.
Voici ma traduction française de la "Note doctrinale", dont l'original italien peut être trouvé ICI :
Note d'accompagnement du document final de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques du pape François
25 novembre 2024
Dans les divers moments du chemin du Synode que j’ai convoqué en octobre 2021, nous nous sommes assis pour écouter ce que l’Esprit Saint dit aux Églises en ce moment.
Le Document final de la XVIème Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques recueille les fruits du chemin parcouru par le Peuple de Dieu dans l’écoute et le discernement de ses pasteurs. En se laissant éclairer par l’Esprit Saint, l’Église tout entière a été appelée à lire sa propre expérience et à identifier les pas à accomplir pour vivre la communion, réaliser la participation et promouvoir la mission que Jésus-Christ lui a confiée. Le chemin synodal, parcouru dans les Églises locales, a traversé les phases nationales et continentales, pour arriver à la célébration de l’Assemblée des évêques dans ses deux sessions d’octobre 2023 et d’octobre 2024. Maintenant le chemin se poursuit dans les Églises locales et dans leurs rencontres, en tirant la richesse du Document final qui, le 26 octobre dernier, a été voté et approuvé par l’Assemblée dans chacune de ses parties. Moi aussi, je l’ai approuvé et, en le signant, j’en ai organisé la publication, m’unissant au "nous" de l’Assemblée qui, par le Document final, s’adresse au saint et fidèle Peuple de Dieu.
Reconnaissant la valeur du chemin synodal déjà parcouru, je remets maintenant à toute l’Église les indications contenues dans le Document final, comme une restitution de ce qui a été mûri au cours de ces années à travers l’écoute et le discernement, et comme une orientation faisant autorité pour sa vie et sa mission.
Le Document final participe du Magistère ordinaire du Successeur de Pierre (cf. EC 18, n. 1 : CEC 892) et c’est pourquoi je demande qu’il soit entendu. Il représente une forme d’exercice de l’enseignement authentique de l’Évêque de Rome qui comporte des traces de nouveauté mais qui correspond en effet à ce que j’ai voulu dire précisément le 17 octobre 2015, lorsque j’ai affirmé que la synodalité est la démarche interprétative (cornice) adéquate pour comprendre le ministère hiérarchique.
Après avoir approuvé le Document le 26 octobre dernier, j’ai dit qu’il "n’est pas strictement normatif" et que "son application nécessitera diverses synthèses (mediazioni) ».* Cela ne veut pas dire qu’il n’oblige pas les Églises à faire dès le début des choix cohérents sur ce qui y est indiqué. Les Églises locales et les groupements d’Églises sont maintenant appelés à mettre en œuvre (dare attuazione), dans divers contextes, les orientations autorisées contenues dans le Document, à travers les processus de discernement et de décision prévus par la loi et par le Document lui-même. J’ai ajouté aussi qu’"il faut du temps pour arriver aux choix qui engagent toute l’Église" : cela vaut en particulier pour les temps confiés aux dix groupes d’étude, auxquels on peut en ajouter d’autres, en vue des décisions nécessaires. La conclusion de la XVIème Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques ne met pas fin au processus synodal.
Je reviens ici avec conviction à ce que j’ai indiqué à la fin du parcours synodal qui m’a conduit à la promulgation d’Amoris laetitia (19 mars 2016) : "Tous les débats doctrinaux, moraux ou pastoraux ne doivent pas être tranchés par des interventions magistérielles. Bien entendu, dans l’Église une unité de doctrine et de praxis est nécessaire, mais cela n’empêche pas que subsistent différentes interprétations de certains aspects de la doctrine ou certaines conclusions qui en dérivent. Il en sera ainsi jusqu’à ce que l’Esprit nous conduise à vérité entière (cf. Jn 16, 13), c’est-à-dire, lorsqu’il nous introduira parfaitement dans le mystère du Christ et que nous pourrons tout voir à travers son regard. En outre, dans chaque pays ou région, peuvent être cherchées des solutions plus inculturées, attentives aux traditions et aux défis locaux." (Amoris laetitia, n. 3).
Le Document final contient des indications qui, à la lumière de ses orientations fondamentales, peuvent déjà être reçues dans les Églises locales et dans les groupements d’Églises, en tenant compte des divers contextes de ce qui a déjà été fait et de ce qui reste à faire pour apprendre et développer toujours mieux le style approprié à l’Église synodale missionnaire.
Dans de nombreux cas, il s'agira de mettre en pratique de manière efficace ce qui est déjà prévu par le droit canonique actuel, latin et oriental. Dans d'autres cas, on pourra procéder, à travers un discernement synodal et dans le cadre des possibilités indiquées par le Document final, à une mise en pratique créative de nouvelles formes de ministère et d'action missionnaire, en expérimentant et en soumettant l'expérience à la vérification. Dans le rapport prévu pour les visites ad limina, chaque évêque aura soin de signaler les choix qui ont été faits dans l'Église locale qui lui a été confiée par rapport à ce qui est indiqué dans le Document final, les difficultés rencontrées et les fruits de ces choix.
La tâche d’accompagner la "phase de mise en œuvre" du chemin synodal, sur la base des orientations proposées par le Document final, a été confiée au Secrétaire général du Synode en collaboration avec les Dicastères de la Curie romaine (cf. EC 9-21).
Le chemin synodal de l’Église catholique, animé également par le désir de poursuivre le chemin vers l’unité pleine et visible des chrétiens, "a besoin que les paroles partagées soient accompagnées d’actes" (Salutation finale à la XVIème Assemblée générale ordinale du Synode des évêques, 26 octobre 2024). Que l’Esprit Saint, don du Ressuscité, soutienne et oriente toute l’Église sur ce chemin. Que Lui, qui est harmonie, continue à revigorer l’Église avec la force de l’Évangile, la renouvelle et la conduise à l’union parfaite avec son Époux (cf. Lumen Gentium, n. 4). Car l’Esprit et l’Époux disent tous deux au Seigneur Jésus : Viens ! (cf. Apocalypse 22, 17).
24 novembre 2024
Solennité du Christ Roi de l'Univers
François
[01866-IT.01] [Testo original: Italien]
[B0934-XX.01]
___________________
1. La lettre reste la même. Il n’y a aucune raison de la modifier. Ajoutez une lettre d’accompagnement à votre pétition et mentionnez cette nouvelle "Note" :
Votre Excellence
Je vous envoie la lettre ci-jointe dans laquelle j'ai écrit, conformément à mes droits en vertu du canon 212, §2, exigeant qu'il soit mis fin aux scandales, aux hérésies, aux blasphèmes et à la confusion doctrinale et morale promus par le pape François et ceux qu'il a nommés à la Curie romaine, au motif que cela cause la perte de dizaines de millions d'âmes qui sont ainsi mises dans le plus grave danger spirituel, la confusion et la désorientation par l'affirmation constante de choses qui sont contraires à la Révélation divine, à la Tradition sacrée et apostolique, à la doctrine catholique et aux dogmes définis des conciles de Trente et de Vatican I.
Je propose que, conformément au canon 440, cela se fasse en convoquant un concile provincial dans la province ecclésiastique de Rome, qui a le pouvoir de juger et de discerner toutes les questions qui concernent le bien commun de l'Église. Or, comme le doute positif quant à la catholicité d'un prétendant au Siège apostolique rend impossible à l'Église en toute bonne conscience de rester en communion avec un prétendant douteux, parce que papa dubius papa nullius est, il est de votre grave devoir devant le Dieu vivant et devant toute l'Église, d'exiger la convocation d'un tel concile provincial, conformément au droit exprimé au canon 440 §1. Autant que je sache, cela n'a pas encore eu lieu.
Entre-temps, dans la Note d'accompagnement du Document final de la XVIème Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques publiée par le Pape François le 25 novembre 2024, il nous dit que le Document final du Synode sur la synodalité participe du Magistère ordinaire du Successeur de Pierre (cf. EC 18, n. 1 : CCC 892)
Puisque tous les synodes du pape François ont invité les hérétiques à dire à l'Église comment s'écarter de la fidélité au Christ et aux Apôtres, il est clair qu'ordonner que ce processus fasse partie de la constitution même de l'Église équivaut à demander à l'Épouse du Christ de forniquer avec les ennemis de son divin Époux comme moyen d'être fidèle à cet Époux divin.
Je demande donc que, pour le salut des âmes, pour l'élimination de tout scandale et pour obtenir la grâce possible de la conversion de l'homme Jorge Mario Bergoglio, vvous insistiez pour que les évêques de la province ecclésiastique de Rome se réunissent pour déclarer le Siège apostolique empêché par l’attaque directe contre l’Église et notre Sainte Foi par l’homme qui prétend être le pape, et exigez qu’il s’explique dans un concile provincial qui sera convoqué immédiatement afin que l’Église puisse avoir certaines preuves que sa prétention à la papauté est valide, à savoir qu’il répudie toutes ses hérésies, blasphèmes et sacrilèges, cette note doctrinale, sa signature de l’attaque hérétique contre le 2ème commandement du Décalogue faite dans "Fiducia supplicans" etc. etc. sinon, exigez qu’il abdique ou déclarez-le apostat total et ennemi du Christ excommunié de plein droit (canon 1364).
Respectueusement,
2. J'ai traduit ainsi le terme italien mediazioni , parce que ce terme est utilisé en italien pour signifier le processus dialectique hégélien de formation d'une synthèse à partir d'un conflit thèse-antithèse. Et c'est apparemment la raison même pour laquelle il est utilisé. La philosophie de Hegel est considérée par de nombreux auteurs comme un matérialisme syncrétique, et est appelée par beaucoup d'auteurs "la logique propre du diable". Sur le plan spirituel, la logique thèse-antithèse>synthèse n'est rien d'autre qu'une tentative philosophique de faire de l'adultère et de la procréation de bâtards la norme de la société, de la pensée et de la croyance humaines. En effet, très tôt dans sa pensée, Hegel soutient qu'il n'existe aucune loi naturelle limitant l'expression sexuelle humaine ou défendant le mariage monogame. La traduction que j'ai choisie, par conséquent, me semble parfaitement correspondre à la pensée de l'auteur d'Amoris laetitia et du signataire de Fiducia supplicans. En effet, cette "Note" n’est rien d’autre qu’un appel à faire de l’adultère, de la perversion sexuelle et de la fornication la base spirituelle, doctrinale, morale et ecclésiologique d’une nouvelle Église : et cette Église a un nom : l’Église de l’Antéchrist qui, selon sainte Hildegarde de Bingen — canonisée et proclamée docteur de l’Église par le pape Benoît XVI — sera un homme de toute forme d’impureté sexuelle.
Si quelqu'un a des doutes sur le fait que le pape François est le faux prophète annoncé par l'apôtre saint Jean, qu'il n'en doute plus. Il ne fait aucun doute que cet homme doit être démis de ses fonctions et de l'Église.
Avec la censure mondialiste qui augmente de jour en jour, personne ne connaîtra jamais l'article ci-dessus, si vous ne le partagez pas.