Voici les directives du Vicariat général du Brabant Wallon (archevêché de Malines-Bruxelles, Belgique) pour introduire des modifications liturgiques en lien avec la présence d'une déléguée épiscopale :
"Ces nominations désirent s’insérer dans la vision d’une Église synodale et missionnaire développée par notre pape François."
Le 19 décembre 2023, Mgr Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, a nommé Rebecca Alsberge comme déléguée épiscopale en charge du Brabant wallon. Depuis le 1er janvier 2024, Rebecca Alsberge exerce sa mission pour un mandat de 5 ans.
Retrouvez ici la prière d'envoi en mission de Rebecca Alsberge, le 4 février 2024 depuis la Collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles.
Avec son adjoint, l'abbé Alain de Maere, la nouvelle déléguée épiscopale l'assure : "on va découvrir comment on chemine ensemble, dans la continuité de ce que j'ai pu vivre". Elle endosse cette nouvelle autorité avec sérénité mais consciente que dans les situations où un consensus naturel ne se dégage pas, "c'est moi qui devrai trancher."
Et d'ajouter : "Le fait qu'on nomme un laïque à ce type de poste est un signe de l'Eglise qui est en train de bouger".
"Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises." (Ap 2, 11). Ce passage des Écritures est fréquemment cité pour justifier une prétendue "Église synodale", un concept qui, au moins partiellement, sinon complètement, contredit la compréhension catholique de l'Église. Les factions avec des arrière-pensées ont détourné le principe traditionnel de la synodalité, c'est-à-dire la collaboration entre les évêques (collégialité) en une collaboration entre tous les croyants et bergers de l'Église (basé sur le sacerdoce commun de tous ceux qui sont baptisés dans la foi), pour poursuivre leur agenda progressif, dont le but est de rendre la doctrine, la liturgie et la morale de l'Église catholique compatibles avec une idéologie néo-gnostique woke, en effectuant un virage à 180 degrés.