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Publié par dominicanus

DON ALESSANDRO MARIA MINUTELLA S'ENTRETIENT AVEC FRA ALEXIS BUGNOLO, EXTRAIT DE LA CATÉCHÈSE DIFFUSÉE SUR YOUTUBE DE RADIO DOMINA NOSTRA LE 19 AVRIL 2021 INTITULÉ : « Il Papa Vincitore » (Le Pape Victorieux)

 

 

INTERVIEW BY DON ALESSANDRO MARIA MINUTELLA OF FRA ALEXIS BUGNOLO, TAKEN FROM THE CATECHESIS AIRED ON THE YOUTUBE CHANNEL OF RADIO DOMINA NOSTRA ON APRIL 19, 2021 ENTITLED: “Il Papa Vincitore”
DON MINUTELLA INTERVIEWS BR. BUGNOLO, ON WHAT WILL HAPPEN WHEN POPE BENEDICT XVI DIES?

Écrit par fr Alexis Bugnolo (22/04/2021) - Traduction française autorisée : père Walter Covens

 

 

(A partir de la minute 39.06)

N.B. : la vidéo a été supprimée, mais voici la transcription :

 

 

Don Minutella : Loué soit Jésus-Christ, Frère Alexis !

Frère Alexis : Maintenant et pour toujours, Père !

 

Don Minutella : Tu as la parole, cher Frère Alexis ! Il y a 1600 personnes qui écoutent en direct. S'il vous plaît, frère Alexis !

Frère Alexis : Paix et bonne volonté à vous tous ! - C'est un jour historique, c'est le 16ème anniversaire du pontificat du Pape Benoît XVI et nous devons vraiment remercier Dieu qu'il nous ait donné la lumière pour voir cette vérité et la reconnaître, contre tout le projet maléfique des mondialistes, de la mafia de Saint-Gall et de tous ces cardinaux, évêques honteux, qui n'ont pas le caractère ni l'honnêteté de dire que MUNUS n'est pas le MINISTERIUM. - Nous devons suivre les paroles de Jésus et le droit canonique. - Il y a maintenant deux églises : l'Église de Jésus-Christ et l'Église du Globalisme. - L'Église de Jésus-Christ est fondée sur les paroles qui sortent de la bouche du Dieu vivant incarné : "Ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux" (Mt 18:18). - Cela concerne le Code de la Loi, les lois de l'Église. - Ceux qui veulent une autre Église, non fondée sur les paroles de Jésus ou les lois de l'Église, ne sont pas catholiques. Nous devons l'admettre, le confesser, le prêcher. C'est la vraie religion catholique !

 

Don Minutella : C'est tout à fait exact ! Vous, frère Alexis, resterez dans l'histoire comme la première personne qui, en tant que canoniste expert, a apporté une contribution absolument incalculable, de manière claire, courageuse et honnête, en développant les thèses bien connues que j'ai ensuite reprises mot pour mot dans mon livre "Pierre, où es-tu ?", sur la Declaratio de Benoît XVI. Voulez-vous nous rappeler brièvement ces thèses ?

Frère Alexis : Un pape régnant qui veut renoncer est obligé de suivre le Canon 332 §2 ...

Le Canon 332 §2 du Code de droit canonique prévoit que le Pontife Romain peut renoncer à sa charge. Il exige pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu'elle soit dûment manifestée, il n'exige cependant pas que quiconque l'accepte)

parce que, comme le disent les Lois de l'Église au début du Code, "ces lois obligent tous les fidèles du rite romain et spécialement ceux pour lesquels elles ont été publiées." Puisqu'il existe un canon concernant le cas d'un pape régnant qui démissionne, l'homme qui règne doit suivre la loi et y obéir, à moins qu'il n'accorde d'abord une dispense ou une modification. Le Pape Benoît, s'il voulait renoncer à la papauté d'une nouvelle manière, devait ou aurait pu créer une nouvelle loi, un nouveau système d'administration mais il ne l'a pas fait ; nous devons donc comprendre ce qu'il a fait selon les normes du Droit. - Ayant renoncé au Ministerium et non au Munus, il n'a pas renoncé à la papauté. Ceci est un peu difficile à comprendre à cause du langage moderne. Ministerium signifie aussi office, affectation (en italien) il n'en est pas ainsi en latin. - En latin, il y a deux mots : Magisterium : il est fait par ceux qui ont la charge. - Ministerium : il est fait par ceux qui l'aident à exercer sa charge. - Donc le pape régnant qui renonce au Ministerium ne fait rien d'autre que de renoncer aux choses faites par Card. Burke, par Card. Sarah et la Curie romaine. Il est donc impossible que cela signifie qu'il a perdu la papauté !

 

Don Minutella : qu'auriez-vous envie de répondre à ceux qui, au sein de ce que l'on appelle le "petit reste" - que l'on ne devrait pas appeler simplement "petit reste", je partage votre avis, mais "catholiques" - demandent pourquoi le pape Benoît XVI ne le dit pas ouvertement. Qu'avez-vous envie de dire face à cette provocation ?

Frère Alexis : Il me semble que le pape Benoît XVI a parlé clairement. Ce qu'il faut distinguer, c'est entre les médias de masse de la pensée unique qui veulent nous forcer psychologiquement à interpréter les paroles du Pape Benoît XVI selon leur opinion, et ce que les paroles signifient en elles-mêmes. - En fait, dans l'autobiographie officielle du Pape Benoît XVI publiée l'année dernière par Peter Seewald "Ein Leben", il dit spécifiquement qu'il n'a jamais eu l'intention d'abandonner l'aspect spirituel de la fonction papale. - Tous les catholiques depuis 2000 ans comprennent que la fonction papale est une chose spirituelle, elle n'est pas physique. Il a donc dit expressément qu'il ne renonçait pas au Munus, il a dit expressément qu'il renonçait librement au Ministerium. Il n'a jamais dit qu'il renonçait au Munus ou à la fonction. Nous ne devons donc pas utiliser ce que disent les journalistes ou les cardinaux pour interpréter cela, mais nous devons utiliser ce qui est écrit dans le Code de droit canonique, le Canon 17 :

Can. 17 - Les lois ecclésiastiques doivent être comprises selon le sens propre des mots dans le texte et le contexte ; si le sens demeure douteux et obscur, il faut recourir aux lieux parallèles s’il y en a, à la fin et aux circonstances de la loi, et à l’esprit du législateur.

 

Don Minutella : Aussi parce qu'il existe une coalition parmi les cardinaux, pour la plupart francs-maçons, donc apostats dans la foi, qui ne sont plus crédibles.

Frère Alexis : Oui. - Cela a commencé dans le jardin d'Eden au début du monde. Satan et les siens essaient toujours d'interpréter les paroles de Dieu, ils ajoutent d'autres significations, et cela a toujours été la ruse de chaque tentateur, de chaque diable, donc nous devons comprendre que les paroles ont un sens objectif, nous ne pouvons pas changer ce qui est écrit.

 

Don Minutella : Nous sommes sous le Ciel, donc sous la direction de la Providence divine. Bergoglio pourrait trépasser avant Ratzinger, mais si au contraire Dieu avait déterminé que Benoît XVI devait mourir le premier.  - J'ai réfléchi ce matin sur le grand prélat ou un éventuel pasteur élu, comme cela s'est produit au premier millénaire par le peuple saint de Dieu, aussi parce qu'un éventuel conclave n'est plus fiable car ce sont tous, ou presque tous, des cardinaux apostats - Selon vous, que pourrait-il se passer pour ceux qui sont restés catholiques et ne regardent donc plus la fausse église bergoglienne, concernant un pape comme chef, comme successeur de Pierre, après Benoît XVI ? Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

Frère Alexis : À la mort du pape Benoît, que Bergoglio vive ou non - car Bergoglio n'a rien à voir avec la papauté - les cardinaux électeurs sont tenus de convoquer un conclave pour élire son successeur, mais s'ils ne le font pas, manifestement, ils manquent à leur devoir ou s'ils n'existent pas parce qu'ils sont en schisme avec un antipape (comme c'est manifestement le cas), il reste à l'Église catholique romaine à élire son successeur, car dans les règles de l'Église établie par St. Pierre, c'est l'Église romaine qui a le droit d'élire le successeur de saint Pierre.

 

Don Minutella : Donc, en un mot, les laïcs catholiques qui sont ainsi restés liés à Benoît XVI qui sont de Rome et des environs ...

Frère Alexis : Oui, depuis que le mode d'élection a changé. - Par exemple, beaucoup ne comprennent pas, ne se souviennent pas et ne savent pas que cela a toujours été le droit apostolique de l'Eglise romaine - donc ce droit est supérieur au Droit ecclésiastique mais il est suivi, respecté, mis en œuvre lorsque la modalité établie par le Saint Père n'existe plus. Selon le droit canonique actuel, le seul mode d'élection du Saint-Père est parmi les cardinaux en conclave, évidemment les cardinaux en communion avec l'Église.

Don Minutella : Notez bien ceci !

Frère Alexis : [...] le seul recours est que le peuple, les fidèles de la ville de Rome et le clergé de Rome qui sont en communion avec le Pape Benoît, au moment de sa mort, ont le devoir et le droit d'élire son successeur.

 

Don Minutella : C'est très important ! Très important pour ceux d'entre vous qui écoutent ; Frère Alexis, nous sommes dans l'ordre de 1560 personnes qui écoutent. Vous dites donc - comme je le disais ce matin - et ajoutez même que c'est un droit ainsi qu'un devoir, de la part des catholiques romains de la ville de Rome attachés au Pape Benoît d'indiquer son successeur. Je voulais demander s'il y a une limite numérique pour qu'ils puissent le faire, ou pas ? Je ne sais pas si la question est claire.

Frère Alexis : S'il n'y a aucun cardinal en communion avec l'Église ou s'ils sont tous morts ou si personne n'est en mesure d'élire parce qu'il est trop vieux et qu'un Saint-Père meurt, même s'il ne reste qu'UN seul catholique résident (à Rome), baptisé dans la Ville, dans le diocèse de Rome, il aura le droit d'élire un successeur. C'est ainsi que fonctionne le droit apostolique.

 

Don Minutella : Nous tous, catholiques en union avec le Pape Benoît, même maintenant, nous devrions lentement commencer à prier pour nos amis de Rome, fidèles au Pape Benoît, parce qu'à ce stade - si le scénario ne change pas - Dieu les destine à une mission hautement prohibitive, nous pourrions dire.

Frère Alexis : Oui, nous pouvons le dire. Nous espérons que Bergoglio meure avant (le pape Benoît) et que les cardinaux reçoivent la grâce du repentir, de la conversion. Disons qu'il est évident maintenant que tant de personnes sont amoureuses du mensonge, il sera difficile pour le monde de reconnaître le successeur du pape Benoît, car les mondialistes n'en veulent pas. Et c'est peut-être ce que saint Pie X a vu lorsqu'il a eu la vision de la mise à mort de son successeur nommé Joseph.

 

Don Minutella : Tout à fait d'accord ! Frère Alexis, nous atteignons des chiffres stratosphériques ce soir, c'est peut-être aussi grâce à lui, le duo Minutella-Bugnolo fait peur ! est encore en vie, peuvent se mettre d'accord entre eux pour identifier le successeur du Pape Benoît. Et alors, techniquement, que devrait-il se passer ?

Frère Alexis : Techniquement, selon l'interprétation la plus prudente, si les cardinaux ne se mettent pas d'accord en conclave 21 jours après la mort du Saint-Père, ils perdent entièrement le droit de l'élire même s'ils ne sont pas en schisme et alors tout le clergé de Rome (le clergé incardiné, pas les prêtres ou les évêques qui sont des invités à Rome d'autres nations), et tous les fidèles résidant à Rome ont l'obligation de se réunir, de discuter, de décider et d'élire. Considérant qu'ils doivent faire tout cela en vertu du droit apostolique, il n'y a pas de lois précises, ils ne sont donc pas obligés par les règles du Conclave ni par d'autres canons du Droit, sauf pour les excommuniés ou les hérétiques : ceux-ci ne peuvent pas voter.

 

Don Minutella : Frère Alexis, après combien de jours avez-vous dit depuis la mort du pape ? Parce qu'ainsi nos amis de Rome pourront bien le mémoriser. Combien de jours après la mort du pape ?

Frère Alexis : Il y a deux interprétations. Je considère 21 jours, car les cardinaux doivent se réunir avant ces jours. Après les 21 jours, il est évident qu'ils sont en schisme et ne se sont pas réunis pour faire un conclave. Si les fidèles de Rome le font avant les 21 jours, les mauvais cardinaux peuvent peut-être dire quelque chose sur leur droit négligé mais après 21 jours c'est certain. - En ce qui concerne où et comment ils se mettent d'accord, de quelle manière ... la majorité prendra la décision.  - L'autre opinion est qu'ils peuvent se réunir même 3 jours plus tard, parce qu'il est évident que ces cardinaux sont en schisme, ils sont apostats et n'ont aucun intérêt à reconnaître Benoît comme Pontife.

 

Don Minutella : C'est clair ! Et selon vous, Frère Alexis, faudra-t-il alors, de toute évidence, qu'une fois que l'éventuel successeur de Benoît XVI aura été choisi par les catholiques de Rome, qui sont restés comme tels, il devra nécessairement alors - je comprends - être évêque, et s'il ne l'est pas, il devra recevoir les trois degrés des Saints Ordres ?

Frère Alexis : Oui, oui ! Le mieux serait que les fidèles élisent un évêque, et j'espère que Mgr Lenga et Gracida seront également pris comme témoins, et en fait le clergé du monde entier peut venir à cette conférence en communion avec Benoît pour donner des conseils et témoigner du fait. Évidemment, le mieux serait d'élire quelqu'un qui est déjà évêque ou au moins prêtre, car ce sera une tâche très difficile ...

 

Don Minutella : Un massacre ! Une tâche épuisante en effet !

Frère Alexis : Ce ne peut donc pas être un jeune homme, mais quelqu'un qui sait déjà comment se comporter.

 

Don Minutella : C'est pourquoi Catherine Emmerich dit qu'il n'aura pas moins de 50 ans, mais pas plus, c'est le bon âge, plus ou moins, car il n'est pas si jeune, mais il n'est pas si vieux non plus, car il a une mission très difficile.

Frère Alexis : Selon l'enseignement de Grégoire VII, saint Hildebrand, à partir du moment où il accepte son élection, devient le successeur de saint Pierre. Il est nécessaire, bien sûr, qu'il soit consacré évêque mais il n'est pas nécessaire que la consécration ait lieu immédiatement le jour même, elle peut aussi être reportée de quelques mois. La consécration peut aussi se faire dans un autre pays, il n'est pas nécessaire qu'elle se fasse à Rome, cela peut se faire plus tard, mais à partir du moment de son acceptation jusqu'à son élection, il est le successeur de Saint Pierre.

 

Don Minutella : Père Alexis, une dernière question, c'est une curiosité personnelle de ma part, et je vais vous dire pourquoi. Est-il obligatoire pour le successeur de Benoît de résider à Rome, ou pas ?

Frère Alexis : Non ! La personne élue doit être :

- catholique ;
- de sexe masculin ;
- baptisé ;
- sans problèmes canoniques (il me semble !)
- doit être célibataire
- ne doit pas être divorcé ;
- il me semble qu'il ne doit pas avoir d'enfants (sauf si sa femme est morte).

Il n'est pas nécessaire qu'il réside à Rome, en fait tant de très bons pontifes n'étaient pas romains, il n'est même pas nécessaire que l'élu soit présent ; il peut être dans une autre partie du monde et informé par téléphone.

 

Don Minutella : Merci Frère Alexis, nous espérons avoir bientôt de vos nouvelles, un salut de ces 1670 personnes en direct pour cet épisode très important, après tout c'est l'anniversaire de l'élection du Pape Benoît XVI.

Frère Alexis : Salutations à vous tous et je suis très honoré de parler avec vous, mon Père, en cette belle journée, sur ce sujet très sérieux et très important.

 

Don Minutella : Nous allons peut-être nous pencher sur la question. Merci frère Alexis. Que le Seigneur vous bénisse, merci pour votre très précieuse contribution.  - Eh bien, mes chers auditeurs, terminons ici cet épisode historique. Évidemment, chers catholiques, apostoliques, romains, de Rome, liés au Pape Benoît, vous êtes sur le bout des doigts, je ne sais pas combien vous serez, mais à partir de ce soir vous ne pouvez plus fermer les yeux. Que la sainte bénédiction du Seigneur soit sur vous tous.  - In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Amen - Loué soit Jésus-Christ ! En avant avec Marie ! Et en tout cas, vive le Pape !

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