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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


Le livre de Mgr. Gänswein pro Bergoglio et contre #CodiceRatzinger : ce qui n’est pas logique

Publié par dominicanus sur 12 Janvier 2023, 11:29am

Catégories : #Benoit XVI, #Il est vivant !, #Porta fidei, #actualités

 

Il libro di Mons. Gänswein “Nient’altro che la verità” si è rivelato completamente diverso dalle aspettative: poche critiche a Francesco, abbastanza insignificanti nonostante siano state dipinte dal mainstream (probabilmente apposta) come grandi ribellioni. Il testo è invece schiacciato in modo deludente su una narrativa pienamente legittimista di Bergoglio, perfino con pseudo-assoluzioni della Pachamama. Chissà cosa ne avrebbe pensato papa Benedetto.
Il libro di Mons. Gänswein pro Bergoglio e contro Codice Ratzinger: cosa non torna

Écrit par Andrea Cionci (11/01/2023) - Traduction française autorisée : père Walter Covens

 

 

Le livre de Mgr Gänswein, "Rien que la vérité", s'est avéré complètement différent des attentes : peu de critiques à l'égard de François, assez insignifiantes malgré le fait qu'elles soient dépeintes par le courant dominant (probablement à dessein) comme une grande rébellion. Au lieu de cela, le texte s'écrase de manière décevante sur un récit pleinement légitimant de Bergoglio, avec même des pseudo-absolutions de Pachamama. Qui sait ce que le pape Benoît aurait pensé de cela.

 

Certains journaux parlent, en effet, d'un "dégel" entre les deux archevêques (dont l'un est vêtu de blanc) après leur conversation d'il y a deux jours, et ce qui est certain, c'est que tous les amis les plus fiables du pape Benoît qui ont lu le livre sont perplexes : le cardinal Sarah, présenté comme une sorte de maladroite avec des illusions de protagonisme, Vittorio Messori, qui est nié dans son récit, mais surtout il y a un paragraphe qui attaque lourdement l'enquête de l'auteur résumée dans le best-seller "Codice Ratzinger" (Byoblu 2022). Une douche froide semblable à ce "théologiquement taré" qui a pris Don Minutella ICI, (Benoît en vie) mais qui marque maintenant un changement radical de rythme et reste, pour la première fois, très difficile à expliquer selon le code bien connu avec lequel jusqu'à présent nous avons toujours trouvé une lecture bénédictine "B" infaillible cachée derrière la lecture "A" bergoglienne.

 

Malgré la pluie de tomates pourries qui viendra de nos ennemis, cela ne nous dérange pas le moins du monde, car toute cette affaire concerne le Saint Père Benoît (et non son secrétaire), la logique, le droit canonique, le latin, l'italien et l'allemand. Pour être réglée, la question de la Declaratio devra être discutée publiquement par une commission mixte de canonistes et de linguistes, tant du Vatican qu'indépendants, et certainement pas clarifiée par le seul Mgr Gänswein, aussi important que soit son rôle de témoin.

 

Ce dernier, en effet, pour ce que nous en savons, aurait pu être menacé, ou nourrir des intérêts personnels, changer de camp, ou adopter une ligne différente de celle envisagée par le pape Benoît. Qui sait ?

 

Vous conviendrez que si la reine Elizabeth était soupçonnée d'avoir été contrainte à une abdication, qu'elle a elle-même invalidée en état de légitime défense vis à vis de l'usurpateur, le peuple britannique ne se fierait sûrement pas aux seules explications de son secrétaire, mais plutôt à une commission d'enquête. Et jusqu'à ce qu'il y en ait uen, au Vatican, nous continuerons à enquêter. Peut-être qui sait, après celle sur Emanuela Orlandi, dans 40-60 ans ils en ouvriront aussi une sur le Pape Benoît : soyez confiants.

 

La centaine de messages implacables du pape émérite en Ratzinger Code nous ont suffisamment corroborés et, même si l'on découvrait une lecture "A" de ceux considérés jusqu'à présent comme non équivoques par les Bergogliens, cela ne ferait qu'accroître le génie de Benoît XVI, puisqu'il serait toujours impossible de réfuter l'omniprésente lecture "B" seedeïmpeditiste.

 

Par exemple : Mgr Gänswein admet lui-même qu'il y avait des erreurs de latin dans la Declaratio, soulignées dans la presse par divers philologues et même par le cardinal. Ravasi, dans les journaux. Ainsi, lorsque Benoît XVI déclare absurdement, en 2016, qu'il a écrit la Declaratio précisément en latin "pour ne pas faire d'erreurs", d'une part il peut s'agir d'une distraction sénile, d'autre part il peut parfaitement faire référence au fait que seul en latin existe la dichotomie munus/ministerium, ce qui lui aurait permis de ne pas commettre l'erreur historique d'abdiquer en renonçant au ministère-ministerium et non au ministère-munus.

 

Comme vous pouvez le constater, pour contester Codice Ratzinger, il ne suffit pas d'affirmer la plausibilité d'une lecture "A" bergoglienne et économique, également parce que celle-ci, dans la plupart des cas, avait déjà été étudiée amphibologiquement par le Saint-Père : il faut plutôt réfuter l'omniprésente et admirable lecture "B" bénédictine, comme nous le répétons depuis des mois.

 

Il faut ajouter que notre enquête est exempte d'intérêts de toute nature. L'auteur n'a aucune charge ecclésiastique à défendre ou à conquérir, il n'est pas secrétaire de papes vivants ou décédés, il ne risque pas de sanctions canoniques, d'empoisonnement ou de Mordkomplott (du moins nous l'espérons) ; il a produit 400 articles en deux ans, gratuitement, à la lumière de la pure pensée logique spéculative, et n'a jamais été contredit par Benoît XVI, à qui le livre (avec des droits minimaux perçus par l'auteur) a été envoyé en juillet. Ainsi, ce qui a été réalisé jusqu'à présent a été mené sur une ligne de désintérêt matériel, d'honnêteté intellectuelle et de réflexion lucide basée sur des incohérences, des silences et des ambiguïtés objectives et flagrantes du Vatican qui n'ont jamais été clarifiées. Maintenant que le pape Ratzinger est mort, avec le livre de son secrétaire, nous semblons passer plutôt d'un Ratzinger code à une ligne Gänswein sans précédent.

 

Et en effet, nous nous demandons : pourquoi, Benoît XVI étant vivant, son secrétaire a-t-il laissé le soussigné continuer à écrire pendant deux bonnes années et demie ? Si l'enquête ne tournait qu'autour d'une incroyable série de malentendus, n'aurait-il pas été convenable de l'arrêter par une mise au point définitive pour protéger les fidèles afin d'éviter un "scandale" pour le pontife légitime, François ?

 

La fausse lettre au Père Minutella ICI a été catégoriquement démentie après quelques heures, tandis qu'une enquête approfondie et notoire, "gravement calomnieuse et scandaleuse" pour l'Église, a été autorisée à se poursuivre sans être perturbée pendant deux ans et demi. Lorsque le pape Benoît a répondu au soussigné en 2021 par l'intermédiaire de Mgr Gänswein, ICI, tous deux auraient pu/dû profiter de l'occasion pour tout clarifier définitivement, ou au moins mettre en garde l'auteur contre la poursuite de ses activités. Mais ils ne l'ont pas fait.

 

Pendant neuf ans, les érudits du monde entier se sont massacrés à propos de la Magna Quaestio ; il y a eu des prêtres persécutés, excommuniés et méprisés... Pourtant, il aurait suffi, pour apaiser le monde catholique, d'enregistrer sur un téléphone portable une déclaration sans ambiguïté et définitive de 30 secondes de Benoît XVI. Maintenant, au lieu de cela, juste après la mort du pape, le légitimisme de Bergoglio par Monseigneur Gänswein se déchaîne ? Mmm... ça donne à réfléchir.

 

Le paragraphe "UNE SÉQUENCE D’INDICES NON FONDÉS" contre Codice Ratzinger rassemble une série d'arguments, y compris les plus superficiels que l'on entend partout, comme la juxtaposition banale et épuisante au "Da Vinci Code", ou le fait que Benoît, pour rédiger la Declaratio de manière "élégante" (!), avait indifféremment utilisé munus et ministerium comme synonymes (créant ainsi une atroce querelle qui dure depuis neuf ans...). Le latin de la Declaratio est nonchalant, ICI ainsi que peuplé d'imperfections et de quelques erreurs. Tout sauf élégant. Le volume juridique d'Estefania Acosta de mars 2021 a illustré comment le ministerium ne peut jamais être synonyme de munus et que sa renonciation n'entraîne pas l'abdication ICI : une thèse partagée par de nombreux universitaires, comme le canoniste Violi, le Prof. Enrico Maria Radaelli, le juriste Prof. Antonio Sànchez et tous les théoriciens américains de l'erreur substantielle. De plus, Gänswein ne répond pas à l'absurdité d'une abdication par un report de 17 jours : comme si un pape, dès son élection, acceptait sa charge, mais pas avant un mois et demi. L'élection et l'abdication sont des "actes purs" qui s'appliquent simultanément.

 

Mgr Gänswein définit, en accord avec les ennemis una cum, nos interprétations comme des "lectures anormales". Pouvons-nous considérer comme anormal l'étonnement évident que Benoît, pendant neuf ans en tant qu'"émérite", ait continué jusqu'en février 2022 à donner sa bénédiction apostolique par écrit, une prérogative exclusive du pape en exercice ? Le cardinal Brandmüller s'en est également étonné. Peut-on considérer comme une lecture anormale le fait de constater que Benoît XVI a écrit qu'"aucun pape n'a démissionné au cours des mille dernières années", alors que quatre papes ont abdiqué, et de trouver une explication impétrante cohérente en rapport avec la réforme grégorienne ? ICI Ou peut-on nous considérer comme des mythomanes lorsque le Pape Ratzinger, après l'avoir décrit pendant deux ans dans le siège des impétrants, envoie dire à Lumsa : "Si vous ne croyez pas, la réponse se trouve dans le Livre de Jérémie", où apparaît la phrase "JE SUIS EMPÊCHÉ" ? ICI 

 

Il y a aussi, dans le livre, une déclaration déroutante et contradictoire de Mgr Gänswein, en dehors des interprétations amphibologiques possibles :

"Et puis (Benoît) a toujours célébré la Sainte Messe, en semaine, en italien et le dimanche en latin, en utilisant le Missel romain de Paul VI et en disant évidemment la prière eucharistique avec la mention explicite de la communion avec le pape régnant, François, comme peuvent en témoigner tous ceux qui ont concélébré avec lui".

 

Sommes-nous sûrs ?

 

En octobre dernier, un prêtre bergoglien ICI a appelé Mgr Gänswein et lui a demandé en communion avec qui le pape Ratzinger célébrait. La réponse, aussi évidente et directe que celle ci-dessus, aurait dû être : "Benoît XVI a toujours célébré en communion avec le pape François". Mais non, a répondu Mgr Gänswein : "Le pape Benoît n'a jamais mentionné aucun autre nom dans le canon de la messe. Il ne s'est jamais mentionné dans le "Canon". Comme vous pouvez le voir, il s'agit d'une construction très laborieuse pour éviter de dire la chose la plus simple, mais cela lui permet de contempler parfaitement le fait que Benoît a toujours célébré "en communion avec moi-même, serviteur indigne", avec la formule liturgique propre au vrai pape. En fait, dans ce cas, comme vous l'avez lu, il n'aurait cité ni son propre nom ni celui d'un autre.

 

"Tout ce que vous dites peut être cité contre vous", a ironisé Mgr Gänswein. L'archevêque aurait alors pu se passer de ces réponses sublimement amphibologiques et assurer, même à ce moment-là et clairement, que Benoît XVI célébrait en communion avec François.

 

La question sur la prière eucharistique a été close, en outre, lorsque le secrétaire a démenti la fausse lettre envoyée au Père Minutella ICI - dans laquelle il était expressément indiqué que Benoît célébrait en communion avec François. Gänswein a déclaré : "La lettre est un faux et un mensonge. Pure fake news". Donc, si la logique et le langage élémentaires nous aident, la fausseté et les pures fake news se référaient au contenu. Il n'est donc pas vrai que Benoît XVI a célébré en communion avec François, il a donc célébré "en communion avec lui-même, un serviteur indigne".  Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?

 

Aujourd'hui, cependant, Mgr Gänswein affirme le contraire dans son livre.  Excusez-moi, mais ici ce n'est pas Cionci qui fait des lectures anormales, c'est quelqu'un d'autre qui devrait maintenir une ligne plus claire et plus cohérente.  

 

Le soupçon légitime est qu'après la mort de Benoît XVI, Mgr Gänswein a abandonné le projet du pape Ratzinger, à réaliser peut-être par un dévoilement contenu dans l'un de ces papiers privés maintenant destinés au feu, pour adhérer à une stratégie una-cum-Vigano-enne qui nous donnera un autre antipape avec un prochain conclave trompeur, incluant les 83 cardinaux invalides de nomination bergoglienne.

 

Mais si notre confiance en Mgr Gänswein aujourd'hui, pour la première fois, vacille malheureusement, notre confiance dans le pape Benoît ne vacille pas. Nous restons convaincus que cette affaire connaîtra, tôt ou tard, une clôture claire, définitive et purificatrice, avec ou sans Mgr Gänswein.

 

La deuxième lecture de l'apôtre saint Pierre, choisie par Benoît et citée lors des funérailles du Saint-Père, nous met en garde :

"... il faut que vous soyez affligés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; afin que votre foi reçoive louange, gloire et honneur quand se révélera Jésus Christ."

 

Sainteté : nous ne sommes même pas affligés par cette "épreuve". C'est de l'eau douce. Nous trouvons le livre de Mgr Gänswein contradictoire et incohérent avec les faits et documents réels. Nous pensons qu'une telle démarche pourrait répondre, malheureusement, à un virage diplomatico-fonctionnaliste vers le monde una cum, avec un soutien à un conclave-magouille dramatique qui sanctionnera la fin de l'Église canonique visible.  

 

L'avenir nous le dira. Pour l'instant, nous sommes optimistes et fermement convaincus d'avoir raison, car notre référence est le pape Benoît. Alors, si vous voulez croire que l'auteur avait tort, que notre enquête est basée sur une "tempête parfaite" de centaines de coïncidences incroyables et parfaites entre des documents, le droit canonique, des déclarations, des gestes publics, des symboles, la théologie, l'histoire de l'église, les domaines prophétiques, si vous voulez vous convaincre que Bergoglio est un vrai pape malgré Pachamama, les rites nécromantiques avec les Amérindiens et les bénédictions aux couples homosexuels, "Codice Ratzinger" ne peut que rester un monument séculaire, presque prométhéen, à la recherche de la vérité, face à une Église, manifestement dévastée au-delà de toute réparation par le Concile, qui, pendant neuf ans, a refusé au peuple la Summa charitas, c'est-à-dire la vérité, la clarification sur des questions fondamentales. Une Église brouillonne, distraite et insensible qui, si elle n'avait pas été usurpée/imposée (ce dont nous sommes certains), aurait préféré, par culpabilité, le silence dédaigneux, l'ambiguïté, la contradiction, le scandale et la persécution de prêtres innocents au lieu de clarifier consciencieusement une situation qui était la cause de mille anxiétés inacceptables.

 

Comme les ecclésiastiques ne répondaient pas aux questions extra-légitimes, nous avons dû donner les réponses nous-mêmes, à la lumière de la logique, avec la participation héroïque de nombreuses personnes de bonne volonté, qui voulaient savoir qui était le pape, sans incertitude. Et le cadre que nous avons reconstitué est parfaitement, admirablement cohérent, dans tous ses détails, comme l'était l'esprit de ce saint pape Benoît XVI. Et le dernier écart soudain de son secrétaire, que - pour l'instant - nous ne sommes pas en mesure de cerner, nous intrigue, mais ne nous émeut pas d'un iota.

 

Nous avancerons donc comme des trains dans les présentations de "Codice Ratzinger" dans toute l'Italie, (le 13 à Sienne) en exhortant les gens à raisonner, à se poser des questions sur des faits, des documents et un raisonnement objectif, en offrant également les extraits de ce livre très étrange de Mgr Gänswein comme une contribution nécessaire et indispensable. L'époque d'une Église qui, comme dans les "Promessi Sposi" (Les Fiancés, d'Alessandro Manzoni), dit "Sopire, troncare, padre molto reverendo : troncare, sopire", qui balaie la poussière sous le tapis, effrontément incohérente avec ses propres règles internes et avec le message qu'elle prétend transmettre, est révolue.

 

Et aux una cum qui maintenant, jubilant, se berçant d'illusions sur un prochain conclave jugé valide à cause des déclarations de Gänswein, nous jetteront des œufs, rappelons-leur que "si ce n'est pas du Zuppi, c'est du pain mouillé". Ce n'est pas avec 83 faux cardinaux bergogliens qu'un cardinal catholique sera élu. Ce serait encore un autre turbo-moderniste qui porterait le coup de grâce à ce qui reste de l'Église.

 

Et lorsque vous irez communier avec des hosties à la farine de sauterelle, vous vous souviendrez de ces mots.

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