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JÉSUS N’EST PAS UN OBJET À MANIPULER À VOLONTÉ - Mise en garde solennelle contre ceux qui vont à la messe 'UNA CUM' et qui, en communiant, commettent un viol spirituel
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Écrit par fr Alexis Bugnolo (19/01/2023) - Traduction française autorisée : père Walter Covens
S'il y a une quelconque sincérité chez un catholique, c'est d'avoir une gratitude illimitée pour ce que notre Sauveur et Dieu, Jésus-Christ, a fait, dit et souffert pour nous.
Et ainsi, nous sommes mis à l'épreuve dans tout ce que nous faisons et disons, pour que nous agissions toujours en conformité avec une telle sincérité. Que ce soit dans ce que nous faisons, disons, provoquons ou promouvons, que ce soit à l'égard des hommes, des femmes ou des enfants.
Mais aussi à l'égard de Dieu.
L'une des plus grandes trahisons de ceci est donc lorsque nous tentons de forcer Jésus à être en communion avec nous, alors que nous sommes en train de commettre un péché mortel. C'est l'équivalent spirituel d'une tentative de viol de Jésus-Christ.
Et cela se produit si nous faisons une communion sacrilège.
Le sacrilège est le péché qui consiste à voler quelque chose qui est sacré.
Et il n'y a rien de plus sacré que Jésus-Christ.
A côté de cela, il y a le vol de Son autorité, comme lorsque quelqu'un usurpe le Trône Apostolique de Saint Pierre.
Mais de même que l'on est complice du péché d'autrui par l'approbation, ainsi en est-il de l'usurpation. C'est pourquoi, dès que vous avez des faits concrets indiquant que quelqu'un a usurpé les droits d'un autre, vous devez vous abstenir d'agir comme s'il ne l'avait pas fait, sinon, vous approuvez publiquement son crime.
Et cela est vrai aussi à la messe. Car lorsque nous assistons à une messe où est nommé dans le Canon de la messe un homme qui a usurpé le trône de l'évêque de notre diocèse, ou du Siège Apostolique, le prêtre commet un péché mortel en approuvant ce vol, s'il sait qu'il s'agit d'une usurpation. Et tous ceux qui restent dans l'Église, participant à cette Messe, commettent un péché mortel en approuvant solennellement cette usurpation.
Mais ce qui est encore pire, c'est lorsque le prêtre reçoit l'Eucharistie lors de cette Messe. Oui, elle est validement consacrée, de sorte que Jésus est réellement et sacramentellement présent en tant qu'hostie consacrée, comme l'enseigne le Concile de Trente. Mais Il n'est pas là physiquement.
Ainsi, la personne qui tente de faire communier Jésus avec elle dans une telle approbation publique du sacrilège commet un sacrilège encore pire de viol spirituel, en tentant de Le recevoir lors d'une telle Messe.
Oui, lorsque l'Hostie entre dans sa bouche, Dieu entre dans sa bouche, et la Chair, le Sang et l'Âme de Jésus-Christ, ainsi que sa Persona Divine entrent également dans sa bouche.
Mais ils n'entrent pas plus qu'un corps n'est forcé à la communion lors d'un viol violent.
Et donc, spirituellement, il n'y a pas de communion.
C'est parce que Jésus est présent mystiquement, c'est-à-dire sacramentellement, et que le pécheur a beau essayer de l'embrasser avec son âme, il n'y parvient pas.
Et c'est pourquoi la communion avec Jésus dans l'Eucharistie est impossible lorsque le sacrement est reçu dans de telles circonstances.
Ce cas diffère du cas où l'Eucharistie est consacrée par un hérétique. Car dans ce cas, on ne peut même pas aller ensuite au Tabernacle et demander à un diacre catholique, par exemple, de vous donner la communion en dehors de la Messe.
Cela ne signifie pas que nous ne reconnaissons pas ou ne devrions pas reconnaître que Jésus est vraiment présent dans l'Eucharistie, lors de telles messes, dans tels tabernacles ou dans telles églises.
Et cela n'est pas difficile à comprendre. Car de même qu'une femme reste une femme, même lorsqu'elle est l'épouse d'un autre, et que ce serait un viol de la forcer à s'unir à vous, si vous n'êtes pas son mari, de même Jésus reste Jésus dans l'Eucharistie consacrée en dehors de la communion avec son Vicaire sur Terre, même s'il n'est pas licite pour vous de tenter de vous unir à Lui dans une telle circonstance.
Maintenant, il existe des laïcs qui n'ont jamais étudié la théologie sacramentelle, ni même lu la Somme de Saint Thomas d'Aquin, sur la question de savoir quand on reçoit spirituellement ou non le Seigneur lors de la communion. Mais c'est la Théologie sacramentelle 101.
Qu'ils crient ¨Hérétique!¨ sur les chaînes YouTube à nous, catholiques, qui continuons simplement à faire et à croire ce qui a toujours été enseigné, est un comportement déséquilibré. Et ils devront répondre du péché mortel de diffamation, de calomnie et de faux enseignement pour chaque personne qui écoute leurs vidéos ou lit leurs écrits.
Car se faire l'avocat du viol spirituel de Jésus-Christ ne sera pas un péché que le Père éternel oubliera au jour du jugement.
Par conséquent, examinons-nous soigneusement avant d'aller à la messe, et avant de décider où aller à la messe, et rappelons-nous que nous pouvons montrer un véritable amour pour Jésus-Christ, lorsque nous ne sommes pas en règle avec Dieu, en ne le recevant pas en communion.