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Publié par dominicanus

 

Bergoglio “dimissionario” alla morte di Benedetto XVI per un nuovo antipapa

Écrit par Andrea Cionci (30/12/2022) - Traduction française autorisée : père Walter Covens

 

Misérable spectacle que celui des vautours qui grouillent dans les ceiux du monastère Mater Ecclesiae, feignant de s'affliger de l'état du vrai pape Benoît XVI et s'appesantissant pourtant comme des damnés sur la fable de sa démission en 2013.

 

Tout aussi surréaliste est le débat excité et glacé sur les funérailles : "Faut-il les célébrer comme pour un évêque émérite ou comme pour un pape ? Benoît devra-t-il être vêtu de blanc et porter le pallium ? À ce jour, il n'y a jamais eu de pape émérite, nous ne savons pas comment nous réguler'...

 

Oui, mais le doute est vite dissipé : pape émérite signifie pape empêché, donc les funérailles du Saint-Père Benoît XVI - le plus tard possible - doivent être célébrées avec tous les honneurs réservés au Pontife Romain, et après sa mort le Siège ne sera plus empêché, mais vacant.

 

Et, comme il l'a lui-même écrit dans la Declaratio, que le courant dominant tente à tout prix ces jours-ci de faire passer pour un acte d'abdication, le prochain Souverain Pontife devra être élu "PAR CEUX À QUI IL APPARTIENT DE LE FAIRE", c'est-à-dire uniquement par les vrais cardinaux d'avant 2013.  ICI 

 

La Constitution Apostolique Universi Dominici Gregis de Jean-Paul II parle clairement :

"33. Le droit d'élire le Pontife Romain appartient uniquement aux Cardinaux de la Sainte Église Romaine, à l'exception de ceux qui, avant le jour de la mort du Souverain Pontife ou avant le jour où le Siège apostolique est devenu vacant, ont déjà quatre-vingts ans accomplis. Le nombre maximum de Cardinaux électeurs ne doit pas dépasser cent vingt. Il est absolument exclu que tout autre dignitaire ecclésiastique ait le droit d'élection active ou bien qu'intervienne une autorité laïque quels que soient son rang ou son ordre.".

 

Nous savons que Benoît XVI a en fait renoncé au ministerium, donc seulement à faire le pape, et que, bien qu'il ne soit pas abdicateur, ils ont élu un antipape derrière lui lors d'un conclave illégitime, produisant le "Siège totalement empêché". Or, le canon 335 dicte que lorsque le Siège est totalement empêché, "rien ne doit être innové dans le gouvernement de l’Église tout entière", ce qui explique pourquoi les nominations de cardinaux par Bergoglio sont totalement nulles et non avenues, comme tout ce qu'il a fait depuis 2013. C'est pourquoi le prochain conclave ne doit être composé que de VRAIS CARDINAUX D'AVANT 2013, nommés par Benoît ou tout au plus par Jean-Paul II.

 

Et c'est là qu'intervient la manœuvre astucieuse de l'anti-Pape François qui, rappelons-le, malgré la controverse de longue date sur l'abdication de Benoît XVI, s'est toujours bien gardé de trancher la question. En effet, s'il admet lui-même que la démission de Ratzinger n'était pas "claire" (inconcevable pour le droit canonique, étant donné que papa dubius, papa nullus), il n'a jamais pris la peine de faire la lumière. Tout au plus a-t-il appelé à ne pas bavarder ICI et à ne pas prêter attention aux "conspirations".

 

Absurde, n'est-ce pas ? Comme si quelqu'un remettait en cause votre diplôme pour des raisons bureaucratiques, et que vous, au lieu de vous rendre au secrétariat de l'université pour tenter de clarifier et de résoudre le problème, continuiez tranquillement à exercer votre profession, au risque de le faire de manière abusive.

 

La possibilité de ne pas avoir l'assistance du Saint-Esprit ne fait pas peur à Bergoglio le moins du monde : ce fait objectif suffit à vous montrer le caractère du sujet qui, aujourd'hui, a astucieusement préparé un plan.

 

On parle avec insistance de la "démission" de Bergoglio à la mort de Benoît XVI. De toute évidence, François n'a pas à démissionner, car il n'est pas le pape puisque Benoît n'a jamais abdiqué. Mais la mascarade sert un but bien précis : celui de passer directement à un conclave invalide comprenant les quelque 80 cardinaux électeurs invalides nommés par l'antipape.

 

Vous voulez parier que la prétendue "démission" de Bergoglio ne sera pas en latin, mais en italien, ou en espagnol ? Bien sûr : s'il l'écrivait en latin, il devrait renoncer au munus petrino, car ce n'est qu'en latin qu'il existe une distinction entre munus (investiture divine, "être" pape) et ministerium (exercice conséquent du pouvoir, "faire" le pape). Dans d'autres langues vernaculaires (à l'exception de l'allemand), munus et ministerium sont traduits par le mot "ministère". Par conséquent, si Bergoglio devait "démissionner" en latin, on verrait immédiatement que le munus est resté entre les mains de Benoît XVI pendant toutes ces années et ne serait certainement pas transmis à Bergoglio "par héritage". De plus, François a déclaré qu'il ne deviendrait pas pape émérite, car, précisément, la papauté émérite n'existe pas légalement (comme pour l'évêque) puisqu'il n'y a pas d'âge de la retraite pour le pape et qu'il n'a personne à qui présenter sa démission. Pape émérite signifie "celui qui mérite d'être pape", et désigne de manière purement descriptive le pape empêché qui, en fait, reste pape à toutes fins utiles : il est le seul à y avoir droit.

 

Ainsi, avec des démonstrations mielleuses d'humilité et de dévotion apparente au pape Benoît, l'antipape François "démissionnera" immédiatement après sa mort.

 

De cette façon, les traditionalistes seront complètement floués : étourdis par la mort de Benoît, mais galvanisés de façon euphorique par la sortie de François, ils se rendront volontiers et crasseusement à un conclave invalide comprenant de faux cardinaux. Ils tenteront des manœuvres diplomatiques pour essayer de faire élire un cardinal conservateur, ou modéré, qui pourra mettre tout le monde d'accord et faire en sorte que l'Église retrouve la face. Et l'omelette sera cuite : un autre antipape sera élu, une fois de plus PRIVÉ DU MUNUS, l'investiture divine, privé de l'assistance du Saint-Esprit, et la véritable Église catholique perdra son siège : elle devra "sortir de la synagogue" et se refonder en dehors du Vatican, en repartant des haillons et des catacombes. Le nouveau vrai pape sera un chef religieux qui, élu par les fidèles comme dans les premiers siècles du christianisme, (l'autre catégorie de "ceux à qui il appartient de le faire") reprendra le munus de Benoît. C'est pourquoi Benoît, lorsque Seewald lui a demandé : "Pourriez-vous être le dernier pape tel que nous le connaissons ?" a répondu : "Tout est possible", sans tenir compte le moins du monde de son "successeur" François. ICI 

 

 

Vous avez compris ? L'avenir de l'Église canonique visible est en jeu en ces heures.

 

Politiquement, il sera presque impossible que, avec une majorité écrasante de faux cardinaux bergogliens, un conservateur puisse être élu, mais même si un turbo-moderniste comme Zuppi, Tagle ou Maradiaga pouvait être évité, même si, par un hasard extraordinaire, un traditionaliste était élu, il sera lui aussi un antipape puisqu'il a été élu dans un conclave invalidé par la présence de faux cardinaux.

 

ET C'EST CE QUE PRÊCHE BERGOGLIO : son agression contre le catholicisme est essentiellement de nature spirituelle. Peu lui importe qui est l'élu : l'important est qu'il soit antipape, qu'il n'ait pas le munus petrino, c'est-à-dire l'investiture en tant que successeur de saint Pierre qui découle de Dieu et entraîne l'infaillibilité ex cathedra et l'assistance du Saint-Esprit dans l'enseignement du Magistère ordinaire.

 

Le plan de la destruction finale de l'Église canonique visible est le suivant. Mais Bergoglio a fait les comptes sans l'Hostie.

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