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Publié par dominicanus

 

La notizia stringe il cuore, ma non stupisce affatto: papa Benedetto XVI sta soffrendo molto.
Seewald: "Papa Benedetto XVI soffre molto". L'ultimo Codice Ratzinger su Bergoglio

Écrit par Andrea Cionci (28/10/2022) - Traduction française autorisée : père Walter Covens

 

 

La nouvelle nous brise le coeur, mais ne nous surprend guère : le pape Benoît XVI souffre énormément.

 

Comme nous l'a signalé un lecteur, Leonardo, qui vit en Allemagne, le journal catholique allemand Die Tagespost a rapporté hier ICI que, lors d'une conférence à Madrid sur Benoît XVI, son biographe, le journaliste Peter Seewald, a fait part de ses impressions après une rencontre personnelle avec le pape Benoît il y a quinze jours. Nous citons dans la traduction : ''Il est devenu une personne très souffrante'' (Er ist ein sehr leidender Mensch geworden). Joseph Ratzinger est "l'une des personnalités les plus reconnues de notre temps", a noté l'auteur de la biographie officielle du pape émérite. En vérité, il n'était pas un réactionnaire, mais un réformateur, a-t-il ajouté. Seewald a souligné que Benoît XVI a modernisé la fonction papale (Papstamt - Munus ed.). Il n'avait pas la force de continuer à EXERCER la fonction (Amt - Munus). Bien sûr, on peut se demander ce qui se serait passé si Benoît XVI n'avait pas démissionné : "François n'aurait pas été élu, il y aurait eu un autre successeur, le pape aurait pu poursuivre sa ligne claire. Peut-être n'y aurait-il pas eu de Voie synodale en Allemagne sous cette forme. Alors la ligne du Vatican aurait été claire". Même s'il s'agit de spéculations, on peut dire que nous aurons encore beaucoup de choses du pape Benoît à l'avenir. "Ce pape ne sera pas oublié".

 

Vous savez maintenant que les livres "Ein Leben" (NDT : le tome 2 de la traduction française vient de paraître ICI) et surtout "Les Dernières Conversations" de Seewald-Benoît XVI sont les textes les plus denses, et de loin, des messages logiques et voilés du vrai pape illustrés en profondeur dans le "Codice Ratzinger" (éd. Byoblu 2022, NDT : traduction française à paraître très prochainement), parmi les dix premiers best-sellers italiens, qui sera présenté demain à Livourne, le 30 à Asti et le 1er novembre à Turin.

 

Il y a deux cas de figure : soit le journaliste catholique allemand est parfaitement au courant de toute l'affaire, soit il est un porteur discipliné et "robotisé" des messages du pape Benoît. Ce qui est objectif, c'est que ces dernières déclarations sont construites dans le plus pur Ratzinger Code, à la fois amphibologiquement et logiquement sans ambiguïté, dans un seul passage, où l'incohérence typique, apparemment révélatrice, revient.

 

Comme d'habitude, une lecture distraite et superficielle peut plaire au palais facile du courant dominant bergoglien, mais, en prenant un moment pour réfléchir, on comprend le véritable sens.

 

Tout d'abord, revenons au vocabulaire : "moderniser" - "adapter aux besoins modernes". En effet, le pape Benoît, victime d'une mutinerie, n'ayant plus la force (physique et 'politique') de continuer à EXERCER le munus petrino, (le titre d'origine divine de pape), l'a adapté aux besoins en s'auto-exilant in sede impedita, continuant ainsi à le posséder même sans le ministerium, c'est-à-dire le pouvoir papal pratique qui en découle et en dépend. Et jusqu'à ce point, on reste pleinement cohérent avec la Declaratio comprise comme l'annonce de l'empêchement.

 

Mais le point clé arrive maintenant : "Si Benoît XVI n'avait pas démissionné, François n'aurait pas été élu, il y aurait eu un autre successeur".

 

Et pourquoi cela ?

 

Voici l'incohérence sans faille qui "extrait" le Ratzinger Code sans ambiguïté (et non amphibologique) : en effet, comment peut-on dire que si Benoît n'avait pas démissionné, Bergoglio n'aurait pas été élu ? L'Argentin est neuf ans plus jeune que le pape Ratzinger, et avait un parti de cardinaux très fort derrière lui ICI : la mafia de Saint-Gall. Ainsi, en 2013, pendant au moins trois années supplémentaires, jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge limite de 80 ans pour participer au conclave, en cas de décès du pape Benoît (alors âgé de 78 ans), il aurait pu facilement et plausiblement être élu son successeur. (De plus, on peut théoriquement être nommé pape sans aucune limite d'âge : il suffit d'avoir plus de 8 ans, d'être de sexe masculin, d'être baptisé, d'être célibataire et de n'avoir aucune sanction ecclésiastique).

 

Par conséquent, il est LOGIQUEMENT FAUX (ou complètement bidon) de prétendre que si le pape Benoît n'avait pas démissionné, Bergoglio n'aurait jamais été élu.

 

Il n'y a qu'une seule explication pour cette phrase - parfaite, brillante, profonde - qui explique sa cohérence intime.

 

Ce que Seewald nous dit, consciemment ou inconsciemment, mais certainement "instruit" par le Saint-Père Benoît, c'est que Bergoglio n'aurait pas été élu pape - dans un conclave régulier - CAR LE SAINT-ESPRIT NE L'AURAIT PAS PERMIS.

 

Son "élection" n'a pu avoir lieu que parce que Benoît XVI a démissionné d'une manière particulière, c'est-à-dire en se retirant du seul ministerium sans renoncer au munus, l'investiture papale conférée par Dieu, entrant ainsi IN SEDE IMPEDITA et permettant la tenue d'un conclave illégitime, invalide, nul et non avenu, car convoqué avec un pape EMPÊCHÉ ET NON ABDICATAIRE (voir l'article sur Ticonius, sur la "grande discessio" ICI).

 

C'est pourquoi seul le type très spécial de "démission auto-imposée" de Benoît, entraînant un conclave bidon, a permis à Bergoglio d'être élu, et l'explication de la demande est donc, théologique, de surcroît, pleinement soutenue a posteriori.

 

En fait, la Troisième Personne trinitaire exerce une assistance "négative" sur l'élection du pape, c'est-à-dire qu'elle évite le pire des maux. Le pape, en outre, tire son autorité du fait qu'il est le gardien de la foi. Et puisque nous savons très bien qui est Bergoglio et ce qu'il fait, quelle est sa spiritualité très personnelle ICI et comment il démantèle le catholicisme et l'Église, puisque en neuf ans il n'a même pas pris la peine de clarifier la question de la démission de Benoît XVI, il prouve non seulement qu'il est antipape, mais aussi qu'il l'est consciemment et par culpabilité, et le Saint-Esprit - évidemment - n'aurait jamais pu permettre l'élection légitime d'une personne ayant de telles caractéristiques et intentions.  C'est pourquoi, si le pape Benoît n'avait pas démissionné, mais était décédé, le conclave aurait été valide, assisté par le Saint-Esprit et il y aurait donc TOUJOURS eu un autre successeur, mais PAS Bergoglio.

 

Comprenez-vous le poids dévastateur d'une telle déclaration ?

 

Cela explique donc pourquoi Seewald affirme ensuite que le pape Benoît aurait continué à maintenir sa LIGNE CLAIRE : quelle ligne ? En plus de la ligne doctrinale, on entend par là la LIGNE DE SUCCESSION PAPALE. Comme vous le savez, l'Antipape François a nommé 122 faux cardinaux qui, s'ils allaient au conclave, éliraient un autre Antipape ICI. C'est pourquoi Benoît XVI a précisé dans la Declaratio que le prochain Souverain Pontife ne devait être élu que "par ceux à qui il appartient de le faire". Sa ligne de succession n'est toujours pas "claire" pour tout le monde, uniquement parce que le Siège empêché n'a pas encore été rendu officiel. Et quand ce sera le cas, ce sera douloureux pour beaucoup.

 

Ainsi, poursuit Seewald, "le chemin synodal allemand n'aurait pas eu lieu SOUS CETTE FORME", c'est-à-dire sous une forme invalide, en tant que synode convoqué par un antipape. Certes, "le pape Benoît ne sera pas oublié et il a encore beaucoup à donner", dit Seewald : il parle du schisme purificateur qui suivra l'officialisation du Siège empêché.

 

Maintenant, pour des raisons d'espace, nous ne pouvons pas nous attarder sur la souffrance du Saint Père Benoît XVI, et de ceux qui la provoquent, mais nous allons l'aborder. Le vrai pape pleure pour l'Église, pour la Foi, pour l'humanité, et c'est peut-être pour cela que, sur toutes ses photos de ces dernières années, une boîte de mouchoirs apparaît toujours, ainsi que la statue de la Vierge qu'il a invoquée dans la Declaratio ICI. Et au-dessus, une horloge, certainement une horloge de table, mais étrangement accrochée au mur, qui semble répéter ce verset de l'Ecclésiaste que le pape Benoît a récemment rappelé au mathématicien athée Piergiorgio Odifreddi ICI : "Omnia cum tempore". Chaque chose en son temps.

 

 

 

 

Der Papstbiograf Peter Seewald hat bei einem Kongress anlässlich des 95. Geburtstags von Benedikt XVI. in Madrid hervorgehoben, dass der emeritierte Papst leide. Seewald, der per Zoom an der Veranstaltung in der Madrider Universität San Pablo teilnahm, beschrieb dabei seinen Eindruck von einer persönlichen Begegnung mit dem Papst vor zwei Wochen: „Er ist ein sehr leidender Mensch geworden“. Joseph Ratzinger sei „eine der meistverkannten Persönlichkeiten unserer Zeit“, stellte der Autor der offiziellen Biografie über den emeritierten Papst fest. Er sei in Wahrheit kein Reaktionär, sondern ein Reformer.

Seewald hob hervor, dass Benedikt XVI. das Papstamt modernisiert habe. Es habe ihm die Kraft gefehlt, das Amt weiter auszuüben. Natürlich könne man fragen, was geschehen wäre, wenn Benedikt XVI. nicht zurückgetreten wäre: „Franziskus wäre nicht gewählt worden, es hätte einen anderen Nachfolger gegeben, der Papst hätte vielleicht auch seine klare Linie weiter beibehalten können. Vielleicht hätte in Deutschland kein Synodaler Weg in dieser Form stattgefunden. Dann wäre der Kurs des Vatikans klar gewesen.“ Auch wenn dies Spekulationen seien lasse sich sagen, dass man von Papst Benedikt noch sehr viel für die Zukunft haben werde. „Dieser Papst wird nicht vergessen werden können“.

 

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