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Publié par dominicanus

 

Finalmente l’incantesimo è spezzato:  domenica 31 luglio,  la recensione di “Codice Ratzinger” sulla pagina culturale di Libero QUI ha interrotto l’embargo mediatico, almeno cartaceo, sul “caso del millennio”.
Benedetto XVI implora Maria, nella Declaratio nuovo Codice Ratzinger

 

Écrit par Andrea Cionci (01/08/2022) - Traduction française autorisée: père Walter Covens

 

Le sort est enfin rompu : dimanche 31 juillet, la recension de "Codice Ratzinger" sur la page culturelle de Libero ICI a brisé l'embargo médiatique, du moins sur le papier, sur "l'affaire du millénaire". Grâce à l'intérêt et à la participation de vous, lecteurs, le livre de l'enquête menée sur cette page web, publié par Byoblu il y a tout juste deux mois, figure déjà parmi les best-sellers (NDT: en anglais dans le texte) nationaux. On peut s'étonner du silence éloquent de la presse grand public, mais, pour dire les choses crûment, on peut comprendre : une fois que l'imposture ultime sera exposée, tout le reste s'effondrera. 

 

L'article de Gianluca Veneziani a réussi l'exploit de condenser en quelques colonnes une affaire extrêmement complexe dans sa mise en œuvre, mais très simple dans ses conclusions : le pape Benoît n'a jamais abdiqué, "il n'y a qu'un seul pape", comme il le répète depuis neuf ans.

 

Le catholicisme, spirituellement, est sauvé parce que le pape Benoît a apporté avec lui le munus pétrinien, l'investiture divine en tant que pape, et a séparé les lignes de succession, les siennes, de celles, anti-papales, de Bergoglio. C'est pourquoi l'antipape François ne démissionne pas, bien qu'il craigne continuellement une telle perspective : pour le faire, il devrait renoncer au munus, qu'il n'a pas, et ainsi le "piège" serait manifeste. Mais la question matérielle, sur les propriétés de la véritable Église, reste à trancher.

 

Comme par hasard, les questions aiguës posées par mon collègue Veneziani nous ont permis de découvrir un dernier code Ratzinger, dramatique, contenu dans le dernier paragraphe de la fameuse Declaratio du 11 février 2013.

 

Pour le comprendre, un bref résumé des passages clés : Benoît XVI, au lieu de renoncer au munus de manière simultanée et formellement correcte, comme l'exige l'article 332.2 du Code de droit canonique pour l'abdication, fait exactement le contraire : il renonce au ministerium de manière différée, factuelle et non ratifiée, ce qui l'envoie in sede impedita et le maintient comme pape. Il annonce qu'à partir du 28 février à 20 heures, "le siège de Rome, le siège de Saint-Pierre" (qui n'a aucune personnalité juridique pour être laissé "vacant") restera VIDE (traduction correcte du verbe vacet). En effet, le 28 février à 17h30, le pape Ratzinger prend l'hélicoptère et quitte le Vatican vide à 20h précises.

 

Il ajoute donc, dans une autre phrase objective : "Et je déclare que le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué PAR CEUX À QUI IL APPARTIENT DE LE FAIRE" *.

 

Pourquoi Benoît ne dit pas plus banalement "par les cardinaux" ? Qui seraient ces "personnes concernées" ? Le dispositif n'est pas accidentel. Le pape Ratzinger précise en substance : "Je laisse le siège de saint Pierre vide, vous faites ce que vous voulez, mais sachez que le prochain vrai pape doit être élu :

1. par les VRAIS CARDINAUX nommés avant 2013, au cas où la véritable Église reviendrait reprendre le Vatican en évinçant les usurpateurs.

2. Ou, si cela ne se produit pas, l'élection du successeur de Benoît XVI reviendra au PEUPLE FIDÈLE lui-même, comme dans les premiers siècles chrétiens. Ce sera le triste cas où les catholiques devront "abandonner la synagogue" pour faire revivre la véritable Église à la manière des catacombes, en la refondant ailleurs.

 

En tout cas, le successeur de Benoît XVI devra être élu précisément "par ceux à qui il appartient de le faire" et certainement pas par un faux conclave avec 95 faux cardinaux nommés par l'antipape, comme veulent nous le donner les "una cum", les conservateurs légitimistes de Bergoglio, en fait ses collaborateurs.

 

Ainsi, lors de l'interview de notre collègue Veneziani, nous avons saisi un sens très précis du dernier paragraphe de la Declaratio :

 

"Chers frères, je vous remercie du fond du cœur pour tout l'amour et le travail avec lesquels vous avez porté avec moi le fardeau de mon ministère (ministerium), et je vous demande pardon pour toutes mes fautes. Maintenant, confions la Sainte Église aux soins de son Pasteur Suprême, Notre Seigneur Jésus-Christ, et implorons sa sainte Mère Marie, afin qu'elle assiste de sa bonté maternelle les PÈRES CARDINAUX dans l'élection du nouveau Souverain Pontife. Quant à moi, à l'avenir également, je souhaite servir de tout cœur, avec une vie consacrée à la prière, la Sainte Église de Dieu".

 

Outre l'apparente signification "politiquement correcte" démentie par l'ensemble de la structure juridique de la Declaratio, la dernière demande sincère du pape est que Notre Dame ASSISTE LES PÈRES CARDINAUX dans l'élection du pontife ET NON LES AUTRES, par exemple les fidèles ordinaires, comme ce serait le cas dans le cas le plus tragique. Comprenez-vous le drame ? Le pape au Siège empêché confie l'Église au Christ (et non à un autre pape qui serait élu de suite) et implore Marie pour que l'élection du prochain vrai pape soit effectuée par les vrais cardinaux, c'est-à-dire pour que la vraie Église, à sa mort, ne doive pas renaître dans les catacombes, mais puisse retrouver le Siège. En d'autres termes, Benoît XVI prie la Sainte Vierge de faire en sorte que le prochain vrai pape puisse être canoniquement élu dans un contexte de restauration de la légalité, après le "pontificat d'exception" au cours duquel tout ordre légal est suspendu, sans laisser le Siège aux mains d'usurpateurs et sans devoir par conséquent tout abandonner : le Vatican, les églises, les palais, les biens, etc.

 

C'est la seule interprétation qui soit cohérente avec la structure juridico-linguistique du reste de la Declaratio et qui explique l'utilisation particulière de l'expression "par ceux à qui il appartient de le faire".

 

Comme vous pouvez le constater, le pape Benoît a réussi, comme toujours en utilisant son langage super transparent, à écrire une déclaration parfaite, tout à fait cohérente et véridique, mais compréhensible uniquement par ceux qui ont des oreilles pour entendre.

 

Ce qui ressort de ce dernier paragraphe est le "scénario du coucou", dont nous avons parlé ICI . Le pape Benoît, dans un sens spirituel, a déjà gagné, car il a séparé les lignes de succession, la sienne, de celle de l'antipape. En fait, ils ne sont pas rares, les fidèles et les prêtres qui célèbrent déjà plus ou moins clandestinement la messe "una cum papa Benedicto" ICI et qui ne reconnaissent pas Bergoglio, qui, ayant complètement pris la tangente, participe maintenant publiquement à des rituels nécromanciens ICI .

 

Tout le défi se joue maintenant sur l'aspect matériel, sur la possession définitive du siège du Vatican. L'antipape François, en fait, est comme un œuf de coucou déposé dans un nid de moineaux. Le petit coucou prend le contrôle du nid et jette les poussins légitimes. Donc, soit vous reconnaissez le coucou à temps, et le jetez dehors, soit il s'appropriera le nid pétrinien, le léguant à ses successeurs coucous-antipapes.

 

Soyez donc sur vos gardes : la guerre spirituelle est gagnée, mais la guerre matérielle ne fait que commencer. Et tout dépendra de vous, lecteurs, de la façon dont vous saurez vous mobiliser pour diffuser cette vérité.

 

Suivez-nous sur Twitter, PereCovensWalt ; Telegram, groupe "Praedicatho" ; Facebook, groupe "Le Ratzinger Code". Pour les traductions anglaise et allemande des articles : www.papstundgegenpapst.de.

 

 

* Pour être plus précis, étant donné que seul le cardinal-doyen convoque le conclave, la traduction correcte du latin, telle que vérifiée par les latinistes Gian Matteo Corrias et Davide Li Greci est, au pluriel : "le conclave sera convoqué pour l'élection du nouveau pontife par ceux à qui il appartient de le faire". C'est précisément la grammaire qui ne soutient pas la connexion de "ab his quibus competit" à "convocandum esse", qui est une périphrase passive et détient un complément d'agent datif simple, et non ab + ablatif. Ab his quibus competit devrait plutôt être lié à "ad eligendum".

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