De nouveaux prêtres se déclarent fidèles à Benoît XVI : "Bergoglio n’est pas pape". CODICE RATZINGER d'Andrea Cionci n° 2 sur la liste des meilleures ventes en Italie

Écrit par Andrea Cionci (06/08/2022) - Traduction française autorisée: père Walter Covens

Alors que Bergoglio, avec des plumes sur la tête, participe à des évocations d'esprits maléfiques avec des sorciers amérindiens ICI et encourage la "pastorale homosexuelle" du jésuite LGBT James Martin ICI , l'histoire de l'Église se déroule dans l'une de ses pages les plus extraordinaires et mémorables dans l'indifférence - ostentatoire, autant qu'éloquente - des courants dominants de l'opinion publique.

Hier soir, à la Piccola Nazareth, près de Carini, dans la province de Palerme, en Italie, où se trouve la communauté de Don Alessandro Minutella, s'est tenue une réunion historique, en fait, où de nouveaux prêtres sont sortis, avec courage, déclarant publiquement que Benoît XVI est le seul Pape, et non pas Bergoglio, sans se soucier des sanctions qui les ont déjà frappés et des autres qui les attendent de manière prévisible.

Le père Enrico Bernasconi, prétendument excommunié comme le père Minutella, puis le père Celestino, le père Gebhardt (allemand), le père Johannes, (autrichien), le père Pavel (tchèque) et le père Natale.

Des visages bons et déterminés, des voix de prêtres dociles qui disent la vérité sans rébellion, voire même avec une pointe d'humour : ils ont déjà perdu leur paroisse et leur salaire et s'exposent maintenant à la hache bergoglienne pour témoigner de leur fidélité au Christ et à son Vicaire légitime in sede impedita.

Comme vous le savez, cette réalité a été disséquée sur cette même page où nous avons mené l'enquête "Codice Ratzinger" dont le livre du même nom, à ce jour, est le deuxième best-seller italien selon Mondadori et Rizzoli.

Vous trouvez normal qu'à part Libero, aucun journal ne parle de ce cas éditorial objectif ? C'est le cas, mais dans le sens où nous avons mis le doigt sur le problème et où le "système" se protège en s'imaginant que nous sommes des "platistes" (NDT: partisans de la théorie de la Terre plate).

Nous sommes honorés, en outre, par le fait que certains de ces prêtres-héros réunis à Piccola Nazareth ont dissous des doutes résiduels, non seulement grâce aux catéchèses du Père Minutella, mais aussi grâce à cette enquête.

"Le vrai pape est Benoît XVI", déclare le salésien tchèque, le Père Pavel, qui a été privé de sa paroisse et de ses allocations au point de devoir travailler dans un garage de Prague pour subvenir à ses besoins. "Cette conviction a mûri pendant deux ans après avoir recherché les faits, des informations qui étaient également difficiles à trouver parce qu'en République tchèque on ne sait pas ce qui se passe au Vatican. Alors que je travaillais comme mécanicien, j'écoutais les catéchèses du père Minutella et je n'ai jamais entendu une erreur dogmatique. Son discours était toujours logique et cohérent. La sincérité, la vérité, la recherche du salut des âmes, telles étaient les attitudes qui me guidaient et je disais aussi à mes supérieurs : "Je ne m'intéresse qu'aux âmes".

"Depuis environ six ans, je sens que quelque chose ne va pas avec le pontificat de François et qu'il n'a pas l'assistance du Saint-Esprit", explique le Père Johannes, autrichien, "Je suis arrivé à la conviction que Benoît XVI est toujours le vrai pape et qu'avec lui l'Église catholique demeure. J'ai communiqué cela à l'évêque de mon diocèse il y a quelques mois. Je sais que cela entraîne des conséquences, mais j'ai confiance que le Seigneur Jésus m'aide et prépare le chemin. C'est lui qui gagne et qui doit régner dans ma vie".

"Nous ne pouvons certainement pas aller contre notre conscience", ajoute le père Enrico Bernasconi (à ne pas confondre avec le père Mattia Bernasconi, celui de la messe sur le matelas pneumatique), "et je voudrais humblement lancer un appel aux frères qui nous écoutent, car seule la vérité nous rend libres. Nous devons avoir le courage de nous exposer sans compromis, sans faire d'alliances bizarres. Depuis que j'ai pris la décision de célébrer en communion avec le pape Benoît, tous les liens et les peurs ont été brisés et je me sens plus fort".

"En janvier de cette année, j'ai eu une confrontation avec le père Alexandre", raconte le Père Celestino. "Je voulais attendre d'autres erreurs de Bergoglio pour décider... mais n'en avait-il pas déjà fait assez ? Je voulais que les évêques et les cardinaux passent avant moi, mais le 2 février de cette année, j'ai pris la décision de ne plus célébrer en communion avec Bergoglio et j'ai ainsi été soulagé d'un poids sur ma conscience. Des restrictions sont venues à ma rencontre et maintenant je parcours l'Italie pour confesser les fidèles qui ne veulent pas le faire avec des prêtres bergogliens. Les excommunications éventuelles ne me font pas peur : "amicus Plato, sed magis amica veritas".

Le Père Natale prend ensuite la parole : "Face aux évêques, cardinaux, prêtres, frères et religieuses qui restent bouche muette devant François, j'ai compris qu'il n'est pas le vrai pape, et je me suis donné une explication en me référant aussi à Saint Padre Pio qui a inspiré ma vocation".

En 1960, le saint de Pietrelcina annonçait ainsi : "C'est Satan qui s'est introduit dans le sein de l'Église et qui, dans peu de temps, viendra gouverner une fausse Église".

Moi aussi, poursuit le père Natale, je célèbre des messes (en communion avec Benoît ed.), surtout dans le nord de l'Italie. L'évêque m'a retiré la paroisse, mais pour moi c'était un avantage, sinon je n'aurais pas pu déménager : je remercie le Seigneur car il m'a donné une plus grande paroisse. Je souhaite que le Père Minutella continue à diriger le Piccolo Resto avec sa sagesse habituelle, mais surtout avec la direction de Marie, notre 'général'".

"En 2015, confie le père Gebhardt aux personnes présentes, je célébrais en communion avec François, mais je me sentais mal : je savais que ce n'était pas bien. J'ai donc commencé à célébrer la messe tridentine (NDE: en latin, vetus ordo) en communion avec le pape Benoît. De nombreux fidèles sont venus à ces messes et l'évêque a appelé et a dit : "Pourquoi prenez-vous tous mes fidèles ?". J'ai répondu : "Votre Excellence, c'est aussi une chance pour vous si vous avez le courage de dire que Benoît XVI est toujours le pape". L'évêque a répondu : "C'est vrai, le pape est Benoît, comme le dit le père Minutella, mais en public, on ne peut pas le dire, la honte est trop grande". Le Père Minutella est très important pour l'avenir de l'Eglise, j'ai été frappé par sa clarté et sa vérité et, avant même de le rencontrer, j'avais commencé à célébrer une messe par jour pour le soutenir".

L'aspect de la célébration en communion avec le pape Benoît, le vrai pape, devient donc de plus en plus crucial : soit avec le pape, soit avec l'anti-pape. C'est la plus grande pierre d'achoppement que de nombreux fidèles doivent surmonter : sortir de leur routine et rechercher les messes encore rares en communion avec Benoît. Des milliers de personnes les suivent sur Radio Domina Nostra. La communion avec le vrai pape n'est pas une mince affaire, voici ce qu'écrivait le cardinal Ratzinger en 1977 :

"Nous n'avons le Christ que si nous l'avons avec les autres. Puisque l'Eucharistie n'a de rapport qu'avec le Christ, elle est le sacrement de l'Église. Et c'est pour cette raison même qu'elle ne peut être abordée que dans l'unité avec l'ensemble de l'Église et son autorité. C'est pourquoi la prière pour le pape fait partie du canon eucharistique, de la célébration eucharistique. La communion avec le pape est une communion avec le tout, sans laquelle il n'y a pas de communion avec le Christ".

Et attention : sans notre mobilisation, rien ne sera résolu car les 95 faux cardinaux nommés par Bergoglio éliraient dans un prochain conclave un autre antipape ICI.

Comme vous le voyez, le pape Benoît est en train de faire le tri parmi les catholiques, il refonde et purifie l'Église, renforçant la papauté comme l'a écrit Agamben dans Il Mistero del Male (Le Mystère du Mal). Et de fait, il n'a jamais réprimandé ou censuré ces bons prêtres qui font leur devoir et se sacrifient pour l'Église.

D'autres prêtres rejoindront le Petit Reste et puis, finalement, même des évêques et quelques cardinaux sortiront. Vous verrez : comme le disait Jean-Paul II, "la vérité s'impose d'elle-même".

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