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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


#RatzingerCode - Troisième crash pour le Prof. Zenone à propos des sacrements en communion avec Benoît XVI ou l'antipape Bergoglio

Publié par dominicanus sur 6 Juillet 2022, 00:15am

Catégories : #Benoit XVI, #Il est vivant !, #Porta fidei, #actualités

 

Fino a poco tempo fa, lei, Prof. Zenone, poteva ancora annaspare nel limbo degli inconsapevoli, ma oggi sa che c’è un’inchiesta dai risultati tragici
Terzo crash per il Prof. Zenone sui sacramenti in comunione con Benedetto XVI o antipapa Bergoglio

Écrit par Andrea Cionci (05/07/2022) - Traduction française autorisée: père Walter Covens

Jusqu’à récemment, vous, Mr le professeur Zenone, pouviez encore sombrer dans les limbes de l’inconscience, mais aujourd’hui vous savez qu’il y a une enquête aux résultats tragiques

Ah, mais alors c'est un vice, c'est vraiment une forma mentis. Nous pensions que le professeur Zenone, rédacteur en chef de "Fede e Cultura", s'était amendé pour ne plus utiliser de tonalités offensives après les deux gaffes qu'il a commises ces derniers jours, dont nous avons parlé ICI et ICI. Malgré l'avalanche de commentaires négatifs reçus même de la part de ses aficionados (NDT: en espagnol dans le texte), il intervient cette fois-ci, à sa manière habituelle de s'auto-dévaloriser, avec une vidéo sur la question de l'una cum, ou plutôt de la validité/lucidité des sacrements en communion avec le prétendu "pape François".

 

 

Pape et antipape hérétiques


Le professeur continue de bâcler les choses, confondant pape hérétique/apostat et antipape (ce sont deux choses différentes) et éludant la différence entre messe valide et messe licite. Pourtant, on ne s'attendrait pas à cela de la part d'un "coach de vie chrétien", comme il se fait appeler.

 

Nous savons tous que la messe est valide si la matière, la forme, le ministre et l'intention sont là, c'est-à-dire si du pain de blé et du vin de raisin sont utilisés, si la formule de consécration est correcte, si le prêtre est dûment ordonné et s'il a l'intention de consacrer.

 

La question est de savoir s'il est licite ou non d'assister à une messe valide en communion avec un type quelconque plutôt qu'avec le vrai pape.

 

Selon vous, Professeur, serait-il licite d'assister à une messe célébrée "una cum Fedez", même si elle est validement célébrée avec tout le chrême susmentionné ? Je ne pense pas, puisque, comme le cardinal Ratzinger l'a expliqué ICI (à moins que vous ne pensiez en savoir plus) :

"Nous n'avons le Christ que si nous l'avons avec d'autres. Puisque l'Eucharistie n'a de rapport qu'avec le Christ, elle est le sacrement de l'Église. Et pour cette raison même, elle ne peut être abordée que dans l'unité avec toute l'Église et son autorité. C'est pourquoi la prière pour le pape fait partie du canon eucharistique, de la célébration eucharistique. La communion avec le pape est une communion avec le tout, sans laquelle il n'y a pas de communion avec le Christ".

(NDT: voir la traduction complète du texte en bas de page)

 

 

Communion avec le pape


Le "pape", donc, pas Fedez, ou un anti-pape, ou le premier qui passe. Au contraire, le cardinal Ratzinger a dit qu'en dehors de la communion avec le (vrai) pape, il n'y a même pas de communion avec le Christ... Il semble donc que cela dépasse largement les limites de l'illégitimité.

 

De plus, vous faites vos cours sur le Catéchisme de Saint Pie X, mais manifestement vous ne l'avez pas bien lu, comme vous le fait excellemment remarquer un usager, car dans ce texte de référence il est dit :

"Nous devons reconnaître le Pape comme Père, Pasteur et Maître universel et être unis à lui par l'esprit et le cœur. Il est le chef visible de la Sainte Église et est continuellement assisté par le Saint-Esprit".

 

Ainsi, vous, Professeur, continuez à éluder de façon coupable la question de savoir qui est le pape, puisqu'il y en a deux, mais on dit qu'un seul est légitime, mais on ne sait pas lequel. Cela n'a rien à voir avec le fait que cela lui plaise ou non, comme vous essayez incorrectement de l'insinuer : il s'agit de savoir si ce pape a le munus petrino ou non. Il s'agit de savoir si Benoît XVI a abdiqué ou non.

 

Vous devriez donc d'abord régler définitivement la question de savoir qui est pape et ne pas brandir, comme vous le faites toujours, la Magna Quaestio avec l'expression méprisante "bêtise".

 

 

C'est juste une absurdité


Vous citez également, à tort, la doctrine de Universalis Ecclesiae Adhaesio, l'acceptation pacifique universelle de Bergoglio par les cardinaux. Si vous aviez lu le livre "Codice Ratzinger" (éd. ByoBlu), que nous vous avons également envoyé en cadeau, vous auriez appris que cette théorie ne peut jamais, au grand jamais, assainir un conclave convoqué avec un pape qui n'est pas mort et qui n'a pas abdiqué, à moins de légitimer la loi de la jungle dans l'Église du Christ.

 

Il y a maintenant plusieurs cardinaux et évêques qui comprennent ce qui s'est passé, ont demandé le livre et, heureusement, ne regardent pas vos émissions qui ne contribuent qu'à semer la confusion et à faire le jeu de l'antipape usurpateur.

 

Vous dites ensuite que puisque Pierre a renié le Christ, nous devrions aujourd'hui accepter un pape apostat, même si l'obligation du pape est de confirmer les frères dans la foi et de la garder. Remarquez que Pierre n'était pas encore pape lorsque cela s'est produit. Par la même logique, devrions-nous accepter un pape qui persécute les chrétiens parce que Paul l'a fait avant de se convertir ?

 

Mais est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Lisez ce que St Bellarmin a dit à propos d'un pape hérétique, mais au-delà de toute considération de l'hérésie et l'apostasie, la question de fond ne concernant que la légitimité.

 

C'est comme si la phrase "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église" avait été dite à Pierre, mais qu'en réalité la fonction de Pierre avait été abusivement assumée par Judas. Vous saisissez ? Il y a un argument précédent, fondamental, qui consiste à savoir si oui ou non Bergoglio a été commissionné par Dieu pour être le Vicaire du Christ. Le fait que vous ne l'aimiez pas est une conséquence, pas une cause : personne ne l'aime, pas même vous, car, évidemment, n'étant pas le pape, il peut librement dire "n'importe quoi" puisqu'il n'est pas assisté par le Saint-Esprit.

 

 

Le pape Benoît n'a jamais abdiqué


Essayez de vous remettre de l'ordre dans vos idées, essayez de vous concentrer un instant : nous vous disons, avec trois évêques (Lenga, Gracida, Negri) et divers prêtres qui ont payé un prix élevé, que le pape Benoît n'a jamais abdiqué, mais qu'il a été contraint de se retirer. Il ne peut pas le déclarer ouvertement car il est in sede impedita. Nous vous disons que le conclave de 2013 était nul et non avenu et ceci est certifié tant par la question canonique que par des centaines de messages logiques avec lesquels Benoît XVI lui-même nous fait comprendre cette réalité. Croyez-vous cela ? Oui/non, comme vous le souhaitez. Mais lisez d'abord "Codice Ratzinger", résolvez cette question, puis penchez-vous sur la question de l'una cum.

 

En fait, la question se dénoue alors logiquement : si Benoît a dûment abdiqué (et il faut nous le prouver), tout va bien, et la communion avec Bergoglio est licite. S'il y a eu un coup d'État, même du simple point de vue du "militantisme", avant d'être canonique et théologique, aller à la messe una cum l'antipape ne fait que soutenir son pouvoir et entraîne la fin définitive de l'Église catholique visible. C'est évident, n'est-ce pas ?

 

 

Peut-on soutenir un anti-pape ?


Soutenir directement ou indirectement l'antipape signifie, en outre, exposer 1,285 milliard de fidèles à l'enseignement d'un type qui n'est pas assisté par le Saint-Esprit, ni ex cathedra ni dans l'activité ordinaire (Art. 892 du CEC). Pensez-vous que ce sont de bonnes choses pour un catholique de soutenir un antipape et de détruire l'Église ? Ou voulez-vous que ce milliard et plus se réfèrent à vous et à votre petite maison d'édition pour être bien renseignés ?

 

Maintenant, pour ceux qui ignorent l'illégitimité de Bergoglio, il y a la doctrine du Supplet ecclesia, c'est-à-dire que pour ceux qui sont de bonne foi, Dieu rend les sacrements valides et licites. Mais ceux qui ont compris que Bergoglio n'est pas le pape - et cela n'a rien à voir avec le fait qu'il soit un mauvais pape, ou qu'il soit un pécheur, un hérétique, un apostat (bien que ces deux dernières caractéristiques le disqualifieraient de la papauté) - ne sont automatiquement pas en communion avec lui et ne sont justifiés par aucune logique d'assister à des messes una cum Bergoglio.

 

C'est pourquoi don Minutella dit, de manière parfaitement cohérente : "faites de la terre brûlée autour de l'usurpateur et n'assistez qu'aux messes una cum Benedicto" (NDT: voir ICI). Or, selon vous, n'aller qu'aux messes en communion avec Benoît, comme le font tant de gens au prix de divers sacrifices, reviendrait à "faire le jeu de Satan" ? Mais réalisez-vous ce que vous dites ?

 

Je vais vous donner une autre petite aide. Le discours sur l'illicéité de la communion avec l'antipape est clarifié par un exemple historique banal.

 

 

Prenons un exemple


Imaginons que Paris soit occupé par les nazis. Un Parisien a l'habitude d'aller au défilé militaire chaque dimanche, depuis des temps immémoriaux. Mais aujourd'hui, les nazis défilent sur les Champs-Élysées et que fait le Parisien ? Étant conscient de l'occupation, y va-t-il quand même, ou renonce-t-il au défilé ? S'il y va quand même, il est un collaborateur qui soutient égoïstement l'occupant et trahit sa patrie pour ne pas renoncer à ses habitudes dominicales.

 

C'est pourquoi, bien que ce soit, en général, un bel acte patriotique d'aller à un défilé militaire le dimanche, il ne faut pas y aller si le défilé est "una cum" l'occupant et non una cum le président français légitime. Ce serait de la haute trahison. Ainsi, le Parisien qui déserte le défilé de l'occupant nazi honore sa patrie, même si, dans un esprit de sacrifice, il renonce à son rituel dominical.

 

Vous souvenez-vous de la constitution civile du clergé français en 1790 ? L'avez-vous étudié ? Les catholiques français ont refusé les sacrements administrés par des prêtres, pourtant légitimement ordonnés, mais qui ont juré fidélité à la Révolution. Je ne pense pas qu'ils aient été censurés par l'histoire catholique, bien au contraire. Pensez-vous que St Bernard de Clairvaux allait aux messes en communion avec l'antipape Anaclet II ?

 

Ensuite, si Bergoglio n'est pas le pape, mais a chassé le Vicaire légitime du Christ, il est tout à fait logique et méritant de déserter les messes una cum Francisco et de se mettre en quête de prêtres pour célébrer plus ou moins clandestinement una cum papa Benedicto.

 

 

Aux yeux de Dieu


Du point de vue théologique, pensez-vous que le bourgeois bedonnant qui, pour ne pas renoncer à la communion hebdomadaire, se compromet à la recevoir à la messe de l'antipape, en le soutenant, ou le fidèle qui, par sacrifice, y renonce et se donne les moyens clandestinement pour recevoir un sacrement licite en communion avec Benoît, en témoignant qu'il est le pape, a plus de valeur aux yeux de Dieu ?

 

Selon vous, aux yeux de Dieu, seriez-vous plus méritant, vous qui vendez les livres de tous ceux qui disent du mal de Bergoglio, pour vous le pape légitime, y compris ceux du P. Roncaglia (qui, pourtant, célèbre una cum Benedicto), plutôt que don Minutella, qui s'est fait massacrer pour crier au monde que Bergoglio n'est pas le pape, n'a pas de munus, n'a pas d'investiture divine et est un joueur de flûte de Hamelin ?

 

Mais, sans écouter mes nombreux exemples, laissez votre auteur, le père Enrico Roncaglia, dont vous venez de publier le livre et qui ne célèbre que una cum papa Benedicto, vous expliquer la chose. Et présentez-lui vos excuses, puisque, avec votre dédain habituel, vous l'avez involontairement traité de crétin.

 

Jusqu'à récemment, vous, professeur, pouviez encore flotter dans les limbes de l'inconscience, mais vous avez eu la mauvaise idée de prendre la question du Ratzinger Code à bras le corps. Ainsi, vous savez aujourd'hui qu'il y a une enquête sur la table avec des résultats tragiques, d'une gravité inimaginable pour l'avenir de l'Église, et vous, au lieu d'essayer consciencieusement de le comprendre (et à partir de là, légitimement, prendre ensuite une position plus ou moins raisonnée sur la question de l'una cum) vous snobez la question, avec votre vocabulaire offensant habituel.

 

Et cela ne fait qu'aggraver votre position morale, spirituelle et professionnelle, si cela était possible.

 

© Reproduction réservée

 

***

 

 

ÉGLISE DE TOUS LES LIEUX ET DE TOUS LES TEMPS
Célébration en communion avec le Pape
par le Cardinal Joseph Ratzinger

 

(Homélie à l'occasion du dimanche pour le Pape, le 10 juillet 1977, en l'église Saint-Michel de Munich)

 

 

Dans la prière fondamentale de l'Église, dans l'Eucharistie, le cœur de sa vie est non seulement exprimé, mais il s'accomplit jour après jour. L'Eucharistie n'a, dans sa profondeur, à voir qu'avec le Christ. Il prie pour nous, il dépose sa prière sur nos lèvres, car lui seul sait dire : ceci est mon corps, ceci est mon sang. Il nous entraîne dans sa vie, dans l'acte d'amour éternel, dans lequel il se confie au Père, afin que nous nous livrions à notre tour, avec lui, au Père et que nous recevions ainsi Jésus-Christ lui-même comme un don. L'Eucharistie est donc un sacrifice : se confier à Dieu en Jésus-Christ et recevoir ainsi son amour en cadeau.


Le Christ est celui qui donne et est, en même temps, le don : par lui, avec lui et en lui, nous célébrons l'Eucharistie. En elle, ce que dit l'épître d'aujourd'hui est continuellement présent et vrai : le Christ est la tête de l'Église, qu'il acquiert par son sang.


En même temps, dans chaque célébration eucharistique, suivant une très ancienne tradition, nous disons : nous célébrons en communion avec notre Pape... Le Christ se donne dans l'Eucharistie et est présent dans son intégralité, en tout lieu et, pour cette raison, il est partout présent, là où l'Eucharistie est célébrée, le mystère entier de l'Église.
 

Mais le Christ est aussi en tout lieu une seule personne et, pour cette raison, on ne peut le recevoir contre les autres, sans les autres. C'est précisément parce que dans l'Eucharistie se trouve le Christ tout entier, inséparable et indissociable, que l'Eucharistie ne peut être réalisée que si elle est célébrée avec toute l'Église. Nous n'avons le Christ que si nous l'avons avec d'autres. Parce que l'Eucharistie n'a de rapport qu'avec le Christ, elle est le sacrement de l'Église. Et pour cette raison même, elle ne peut être abordée que dans l'unité avec toute l'Église et son autorité.


C'est pourquoi la prière pour le pape fait partie du canon eucharistique, de la célébration eucharistique. La communion avec lui est une communion avec le tout, sans laquelle il n'y a pas de communion avec le Christ. La prière chrétienne et l'acte de foi impliquent d'entrer dans la totalité, de dépasser sa propre limitation. La liturgie n'est pas l'initiative organisationnelle d'un club ou d'un groupe d'amis ; nous la recevons dans sa totalité et nous devons la célébrer à partir de cette totalité et en référence à elle.
 

Ce n'est qu'alors que notre foi et notre prière sont correctement placées, lorsqu'elles vivent continuellement dans cet acte de dépassement de soi, d'auto-expropriation, qui atteint l'Église de tous les lieux et de tous les temps : telle est l'essence de la dimension catholique.
 

C'est de cela qu'il s'agit, lorsque nous dépassons notre propre petite réalité, en établissant un lien avec le Pape et en entrant ainsi dans l'Église de tous les peuples.

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