René Laurentin, Les noces de Cana (2), Le signe
Le signe
Jésus sort de sa réflexion. Il répond aux regards que Marie a tournés vers lui. Il commande:
Le récit est laconique, stylisé, réduit aux seuls traits significatifs. Il reste concret et proche de l'ambiance joyeuse. Les propos enjoués de l'ordonnateur des réjouissances ont valeur de parabole. Ils évoquent la manière paternelle de Dieu: en contraste avec le malin, qui ne séduit que pour décevoir, Dieu conduit par le sacrifice au bonheur, par l'ascèse à la joie parfaite. Telle est l'expérience chrétienne. L'évangéliste conclut:
Cette conclusion est de grande portée. Elle était annoncée par le verset qui précède le récit des noces de Cana:
Les anges qui montent et descendent signifient une théophanie, c'est-à-dire une manifestation de Dieu.

-Emplissez d'eau les cuves!
Ils les remplissent jusqu'au bord.
Il leur dit:
- Puisez maintenant, et portez-en au maître du repas!
Ils en portèrent.
Le maître du repas gooûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas, d'où venait (ce vin), mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau. Alors le maître du repas appelle le mari et lui dit:
- Tout homme offre d'abord el bon vin, et quand les gens sont gais, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jurqu'à maintenant! (Jn 2, 6-10)
Ils les remplissent jusqu'au bord.
Il leur dit:
- Puisez maintenant, et portez-en au maître du repas!
Ils en portèrent.
Le maître du repas gooûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas, d'où venait (ce vin), mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau. Alors le maître du repas appelle le mari et lui dit:
- Tout homme offre d'abord el bon vin, et quand les gens sont gais, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jurqu'à maintenant! (Jn 2, 6-10)
Le récit est laconique, stylisé, réduit aux seuls traits significatifs. Il reste concret et proche de l'ambiance joyeuse. Les propos enjoués de l'ordonnateur des réjouissances ont valeur de parabole. Ils évoquent la manière paternelle de Dieu: en contraste avec le malin, qui ne séduit que pour décevoir, Dieu conduit par le sacrifice au bonheur, par l'ascèse à la joie parfaite. Telle est l'expérience chrétienne. L'évangéliste conclut:
Tel fut le premier signe de Jésus. Il l'accomplit à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en
Lui (Jn 2, 11).
Cette conclusion est de grande portée. Elle était annoncée par le verset qui précède le récit des noces de Cana:
Vous verrez les cieux ouverts et les anges de Dieu montant et descendant au-dessus du Fils de l'homme (Jn 1, 51:
dernier verset de ce chapitre).
Les anges qui montent et descendent signifient une théophanie, c'est-à-dire une manifestation de Dieu.
Vie authentique de Jésus Christ, récit, éd. Fayard 1996, p. 93
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