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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


Louis Bouyer, Dictionnaire théologique, Desclée 1990, art. " Communion "

Publié par Walter Covens sur 19 Juin 2006, 19:06pm

Catégories : #la vache qui rumine (Années B - C)

La préparation à la communion que constitue par excellence la célébration qui nous y achemine, doit normalement être développée par un effort de préparation personnelle dont l’Église nous suggère l’orientation par les prières que les livres liturgiques ont prévues à cette fin. De même en est-il pour le prolongement personnel de l’action de grâces pour chacun de nous. Cette dernière pratique est particulièrement importante pour que nos communions, spécialement quand elles sont fréquentes, comme il est souhaitable qu’elles le soient, ne tournent pas en une simple routine. Encore ne faut-il pas oublier que c’est la messe elle-même qui est l’action de grâces fondamentale. Notre action de grâce personnelle ne saurait donc être autre chose que l’épanouissement en nous de l’eucharistie de l’Église s’unissant à son divin Chef dans l’unique sacrifice de celui-ci. C’est pourquoi notre action de grâces, pas plus que la communion à laquelle elle fait suite, ne saurait s’absorber dans la seule considération du don personnel de sa présence que le Christ nous accorde. Non seulement il ne vient ainsi en nous que pour consommer notre union à lui dans son sacrifice, c’est-à-dire le plein accomplissement de la volonté de son Père céleste, mais tout cela est inséparable de notre union à nos frères dans le Christ : ceux d’abord avec qui nous communions sacramentellement, et ceux de par le monde auxquels nous unit leur participation et la nôtre au même pain céleste, sans oublier tous ceux qui sont morts dans le Christ. Le même Christ en effet qui s’unit à nous dans la communion eucharistique s’unit en même temps à eux tous, si inséparablement que nous ne serions pas vraiment unis à lui si nous négligeons l’union qu’il établit, en lui-même, entre nous tous. Ceci explique que, sans méconnaître la nécessité du recueillement que doit apporter à tous les fidèles une digne célébration eucharistique, la célébration idéale ne soit pas la plus privée mais bien la plus effectivement publique qu’il soit possible de réaliser. La communion fait l’Église et doit nous faire vivre en Église. Tout ceci a été formulé d’une manière lapidaire par saint Paul : " La coupe de bénédiction que nous bénissons n’est-elle pas la communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons n’est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu’il n’y a qu’un seul pain, nous ne formons, quelque nombreux que nous soyons, qu’un seul corps, nous tous qui avons participé au même pain. " (1 Co 10, 16-17)
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