Saint Jean-Marie Vianney, Sur la miséricorde de Dieu envers le pécheur (1)

Il joint à cette parabole celle d'une femme qui, de dix drachmes en ayant égaré une, allume sa lampe pour la chercher dans le lieu le plus obscur de sa maison, et qui, l'ayant enfin recouvrée, témoigne la même joie que le bon pasteur d'avoir retrouvé sa brebis égarée. Le Sauveur du monde, se faisant à lui-même l'application de ces vives images de sa miséricorde pour les pécheurs, dit que tout le ciel se réjouira de la sorte pour un pécheur qui se convertira et fera pénitence.
Si notre conversion cause tant de joie à toute la cour céleste, hâtons-nous de nous convertir. Quelque coupable que nous soyons, quelque déréglée que soit notre vie, allons sincèrement à Dieu, et nous sommes sûrs de notre pardon. Pour vous y engager, je vous montrerai combien est grande la miséricorde de Dieu envers les pécheurs, et ensuite ce que le pécheur doit faire pour y correspondre.