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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


Saint Jean-Marie Vianney, Sur la miséricorde de Dieu envers le pécheur (2)

Publié par Walter Covens sur 17 Septembre 2007, 11:11am

Catégories : #la vache qui rumine (Années B - C)

    Tout est engageant et consolant dans la conduite que la miséricorde de Dieu tient à l'égard des pécheurs : elle les attend, elle les invite et les reçoit à la pénitence.

    « Dieu, nous dit le prophète Isaïe, attend le pécheur, et cela, par un pur effet de sa bonté, car le pécheur, aussitôt qu'il est tombé en faute, mérite d'être puni. » Rien n'est plus dû au péché que le châtiment. Dès que ce misérable pécheur s'est révolté contre son Dieu, toutes les créatures demandent vengeance de sa révolte. Seigneur, lui disent-elles, comme les serviteurs du père de famille, permettez que nous allions arracher du champ de votre Eglise cette ivraie qui gâte et déshonore le bon grain. Voulez-vous, lui dit la mer, que je l'engloutisse dans mes abîmes ? La terre : que je m'entr'ouvre pour le faire descendre tout vivant dans les enfers ? L'air : que je le suffoque ? Le feu : que je le brûle. L'eau : que je le noie.

    Mais que répond le Père des miséricordes ? Non, non, dit-il, cette ivraie peut devenir un bon grain ; ce pécheur peut se convertir. Que ce pécheur s'égare, il ne dit mot. Qu'il s'éloigne de lui, qu'il coure à sa perte, il le souffre.

    « O Seigneur ! ô Dieu des miséricordes ! encore pécheur je m'éloignais tous les jours de plus en plus, dit saint Augustin ; tous mes pas et toutes mes démarches étaient autant de chutes dans de nouveaux précipices, mes passions s'allumaient toujours davantage ; cependant vous y aviez patience. O patience infinie de mon Dieu ! il y a tant d'années que je vous offense, et vous ne m'avez pas encore puni ! D'où vient donc cela ? Ah ! je le connais maintenant ; c'est que vous vouliez que je me convertisse et que je retournasse à vous par la pénitence. »
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