LE COLLÈGE DES CARDINAUX ÉLIRA-T-IL LE PROCHAIN PAPE ? PEUT-ÊTRE PAS !

Publié par dominicanus sur 5 Mars 2025, 12:44pm

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Ou comment les cardinaux catholiques peuvent définitivement empêcher un bergoglien d’être élu comme prochain pape, quoi qu’il arrive.

Éditorial du Fr. Alexis Bugnolo

Avec le déclin de la santé du pape François, de nombreux articles ont commencé à être publiés sur sa démission, sa mort et sur le type d’homme dont l’Église a besoin pour être élue comme prochain pape. Des catholiques éminents, laïcs et clercs, commencent également à exprimer leurs doutes quant à la capacité du Collège des cardinaux à élire quelqu’un pour corriger les nombreuses hérésies, apostasies, idolâtries, blasphèmes, erreurs et perversités promues et favorisées par le pape François.

Dans toutes ces discussions, on présume que c'est le Collège des cardinaux qui élira le prochain pape. Cependant, les experts en jurisprudence et tous ceux qui prennent le temps de lire la loi pontificale sur les conclaves et sur la manière dont doit se dérouler l'élection savent qu'il est tout à fait possible que ce ne soit pas le cas, s'il y a deux blocs de votants de partis intransigeants au sein du Collège des cardinaux.

Et cela est dû aux règles établies par le pape Jean-Paul II, dans la loi papale pour les élections pontificales : Universi Dominici Gregis. Notez cependant que la traduction française n'est pas la version faisant autorité. Seule l'original latin l'est.

Dans cette loi pontificale, pour être élu, il faut obtenir la majorité absolue des voix des cardinaux électeurs présents au conclave (UDG, chapitre V, n. 62). C'est-à-dire 2/3 des voix, et si le nombre de cardinaux n'est pas divisible par trois en un entier, 2/3 + 1 voix supplémentaire.

Ainsi, dans le cas où il y aurait deux blocs, dont aucun ne consentirait à l'élection d'un candidat proposé par l'autre, et si chacun de ces blocs contient au moins 1/3 de tous les cardinaux électeurs, plus un, alors même un seul de ces blocs peut empêcher une élection valide du Pontife romain par le Collège des cardinaux, indéfiniment.

Dans un tel cas, il ne resterait qu'une seule autre voie pour l'élection valide d'un Pontife romain : à savoir l'élection de droit apostolique, qui permettrait au clergé de l'Église de Rome (diocèse de Rome et diocèses suburbicaires) ainsi qu'aux fidèles de cette Église d'élire le prochain Pape par acclamation, inspiration, compromis ou simplement majorité (50% + 1) des présents pour une telle élection.

Cela peut sembler une hypothèse fantaisiste, mais puisque le pape François a été élu pape de cette manière, et puisque ce qui est en jeu pour toute l’Église est un autre homme promoteur d’hérésie comme le pape François, ce serait peut-être la voie la plus sûre pour le bloc catholique s’il parvenait à rassembler 46 voix, tout en étant incapable de recruter pour son candidat au moins 92 voix.

Je dis 46 voix, car il y a actuellement 137 cardinaux qui ont le droit de voter. Si nous supposons qu'ils sont tous présents pour l'élection, alors 33% d'entre eux, plus un, représentent 46 voix.

Mais pour que cette seconde modalité d’élection ait lieu, il faudrait que les cardinaux électeurs acceptent par un vote à la majorité absolue (2/3 + 1) de suspendre le conclave et de concéder à l’Église de Rome d’agir par son droit apostolique.

Et si c'est le cas, ils devront faire une déclaration publique, qu'en raison des différences irréconciliables entre les cardinaux électeurs, aucun candidat n'ayant pu obtenir les 92 voix nécessaires pour être élu, ils ont décidé de NE PAS élire le prochain pape en conclave, mais de céder leur droit en vertu de la loi papale, à l'Église de Rome qui a ce droit en vertu de l'ordonnance apostolique.

Mais les avantages de cette façon de procéder sont nombreux, le principal étant le salut des âmes et l’unité de l’Église : car il y a un grand nombre de catholiques qui soutiennent que Jorge Mario Bergoglio n’a jamais été le vrai pape, ou qu’il est un antipape, ou du moins qu’il était l’un d’entre eux lorsqu’il a nommé la majorité des cardinaux électeurs. Par conséquent, quel que soit le nom que les cardinaux électeurs éliront en conclave, tous ceux-ci considéreront l’élection comme invalide et irrégulière en raison de la participation d’hommes qui ont été nommés cardinaux électeurs par le pape François, alors qu’ils n’avaient pas le mandat canonique pour le faire, ou du moins qu’ils étaient manifestement hérétiques et obstinés dans le schisme du Christ et de son Église.

Considérant que le clergé et les fidèles de l'Église romaine, n'ayant pas professé ces hérésies, blasphèmes, erreurs, ni participé aux idolâtries et aux crimes du pape François contre Dieu et les Églises locales et les instituts religieux, ont et auront la réputation morale d'élire un pape acceptable par toute l'Église, en raison du droit inattaquable d'élire le Pontife romain, qu'ils ont exercé pendant 10 siècles avant que Nicolas II, dans sa bulle In Nomine Domini, ne crée le Collège des cardinaux, le 13 avril 1059 après J.-C.

Le fait que le Collège des cardinaux puisse prendre une telle mesure ressort clairement du Code de droit canonique, au canon 332 §1, qui exige une élection légitime, et non une élection par le Collège, et au canon 349, qui stipule simplement que le Collège est compétent pour élire le pape, et non qu'il le peut seul, tout en précisant qu'il ne peut élire le pape que s'il le fait en accord avec les lois papales sur ces questions. Cela consacre le fait historique que le Collège a un devoir ministériel, qui, lorsqu'il est impossible à remplir, peut être rempli par l'électorat qui détient ce droit, non pas en vertu de la coutume, du droit papal ou même du droit canon, mais en vertu de la Tradition apostolique : l'Église entière de Rome.

Quant aux rumeurs selon lesquelles le pape François pourrait modifier la loi pontificale pour permettre, lors du premier tour ou des tours suivants après une impasse, une élection à la majorité simple, je pense que c'est hautement improbable, car le pape François est un habile manipulateur politique, et il sait que s'il est possible que la faction catholique obtienne une majorité de 50% + 1, il est définitivement impossible qu'elle obtienne une majorité de 66% + 1. Et son objectif de détruire l'Église sera atteint, mais pas aussi bien, mais avec un candidat de compromis.

Ainsi, si la faction catholique reste unie et forte, elle peut empêcher qu’un hérétique manifeste ou un bergoglien soit élu, en suivant le stratagème que j’ai décrit ci-dessus.

Mais s'il doit y avoir un autre résultat, au prochain conclave, qu'un pape véritablement catholique, ce sont ces cardinaux catholiques qui sont à blâmer. Et leurs noms devraient être infâmes pour avoir cédé aux ennemis de Jésus-Christ tout le troupeau de ses agneaux, pour lesquels il a versé son très précieux sang et a enduré tant d'infamie, de honte et de souffrance.

Dernière mise à jour le 5 mars 2025 à 13h52 GMT +1

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