ITALIE : L’ÉVÊQUE DE PALESTRINA EXCOMMUNIE DON SANTONOCITO POUR AVOIR DÉCLARÉ QUE « BERGOGLIO N’EST PAS LE PAPE »

Publié par dominicanus sur 30 Janvier 2025, 06:16am

Catégories : #fr Alexis Bugnolo, #italie, #don Natale Santonocito, #Mgr Parmaggiani, #L'Avvenire, #Palestrina, #Pape François, #Benoît XVI, #actualités, #excommunication, #hérésies, #schismes

Le père Natale Santonocito, prêtre du diocèse suburbicaire de Palestrina, a été excommunié hier par Mgr Mauro Parmaggiani (oui, le même nom que le fromage), évêque de Palestrina-Tivoli, qui a prononcé une excommunication en vertu du canon 1364 pour des enseignements "hérétiques et schismatiques". Le journal officiel de la Conférence des évêques catholiques d'Italie, L'Avvenire, indique dans un article que le prêtre a eu la possibilité de se défendre en justice avec un avocat qui lui a été assigné d'office.

Dans des déclarations publiques précédentes, le père Santonocito avait déclaré qu'il ne s'opposerait pas au processus extrajudiciaire (un processus canonique initié par un supérieur sans la présence d'un tribunal) parce qu'il ne reconnaissait pas la validité de la nomination de Mgr Parmaggiani, qui avait été faite par le pape François et non par le pape Benoît XVI. Le père Santonocito soutient que le Siège apostolique est vacant après la mort de Benoît XVI. L'excommunication a été déclarée non imposée, puisque l'annonce de la Chancellerie diocésaine cite le canon 1364.

Cette excommunication est nulle et non avenue, à mon avis, car son erreur consiste à attribuer les opinions de Don Santonocito à un crime punissable en vertu du canon 1364 pour "hérésie" ou "schisme". Or considérer qu’une renonciation papale était invalide, alors qu’elle l’était, et donc qu’un conclave était invalide alors qu’il l’était, ne sont ni des actes hérétiques ni des actes schismatiques punissables par le Code de droit canonique. Don Santonocito a clairement indiqué dans ses nombreuses vidéos qu’il refuse la communion avec ceux qu’il considère comme étant en hérésie manifeste (le pape François, etc.) et ne peut donc être considéré comme hérétique ou schismatique par intention. Et sans l’intention de violer le canon 1364, une personne ne peut être punie.

L'avis dans l'article de presse d'Avvenire tente de faire croire que Don Santonocito a été suffisamment et dûment informé de ses erreurs et a eu la possibilité de les rétracter, mais il est clair que Mgr Parmaggiano a procédé avec une vision très superficielle et incorrecte de la position précise de Don Santonocito.

Mgr Parmaggiani ne peut pas, à mon avis, être excusé d'avoir gravement violé les droits et la réputation de Don Natale Santonocito, car il a déjà reçu des dizaines, voire des centaines de pétitions pour convoquer un Concile provincial afin d'entendre les accusations selon lesquelles Jorge Mario Bergoglio ne revendique pas valablement le trône apostolique. Cela fait que Mgr Parmaggiani est légalement présumé de mauvaise volonté, précisément parce qu'il aurait dû soumettre le cas de Don Natale Santonocito au Concile provincial, puisque ce que dit Don Natale se rapporte directement aux accusations de l' Initiative Sutri . La mauvaise volonté doit également être présumée parce que les accusations d'hérésie et de schisme ne s'appliquent pas aux positions publiquement affirmées par Don Natale Santonocito.

En procédant contre Don Santonocito lui-même, et sans porter l'affaire devant son tribunal diocésain, où les juges sont censés être à la fois instruits en jurisprudence ecclésiastique et impartiaux, l'évêque a en outre fait preuve d'un préjugé prémédité contre Don Santonocito.

En fait, je ne crois pas que les juristes formés au droit ecclésiastique auraient considéré les déclarations de Don Natale configurables sous les délits d'hérésie ou de schisme, puisque toutes les sources classiques du droit ecclésiastique disent expressément que de tels désaccords d'opinion sur les élections et les abdications papales ne sont pas de tels délits.

Mgr Mauro Parmaggiani est le premier évêque de la province romaine à avoir pris publiquement des mesures qui montrent qu'il adhère aux hérésies, aux blasphèmes et aux apostasies de Jorge Mario Bergoglio. Quatorze autres évêques de la province ont également été interpellés.

Les partisans de l’Initiative Sutri ou de Don Santonocito peuvent désormais faire appel aux 14 autres évêques et exiger la convocation immédiate du Concile provincial pour traiter les graves crimes commis contre Don Santonocito et ses graves accusations contre le Pape François. C’est la véritable approche catholique et juridique, c’est aussi la véritable approche synodale que l’Église a toujours utilisée dans le passé dans des affaires aussi graves concernant le Siège apostolique, empêché par les prétentions douteuses des prétendants au trône de saint Pierre.

Avec la censure mondialiste qui augmente de jour en jour, personne ne connaîtra jamais l'article ci-dessus, si vous ne le partagez pas.