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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


LA DECLARATIO DU PAPE BENOÎT XVI : UN « MUNUS » QUI CONTINUE À DONNER

Publié par dominicanus sur 31 Janvier 2025, 05:00am

Catégories : #Pape François, #Benoît XVI, #FromRome.info, #droit canonique, #cardinaux, #bénévacantisme, #Steve Kojec, #1 Peter 5, #munus, #ministerium, #Célestin V, #curie romaine, #Signature Apostolique, #Code de Droit Canonique, #antipape, #irritus, #conclave 2024, #rote romaine, #saint Pierre, #Declaratio, #Mgr Fulton Sheen

Il y a près de 12 ans, le pape Benoît XVI lut à haute voix dans la salle Clémentine, devant les cardinaux de la Sainte Église romaine, réunis pour l’approbation de trois ensembles de saints, sa désormais célèbre « Declaratio », acte administratif qui annonçait qu’il renonçait au « ministère… qu’il avait reçu des mains des cardinaux… ». Ce document truffé d’erreurs de latin et de concepts juridiques fut immédiatement reconnu par les publications les plus courantes comme risquant, selon la BBC (voir le reportage du 28 février 2013 ici ), de diviser l’Église en deux et de faire de l’homme qui serait élu au prochain conclave un antipape.

 

Il y a près de 12 ans, le pape Benoît XVI lut à haute voix dans la salle Clémentine, devant les cardinaux de la Sainte Église romaine, réunis pour l’approbation de trois groupes de saints, sa désormais célèbre « Declaratio », acte administratif qui annonçait qu’il renonçait au « ministère… qu’il avait reçu des mains des cardinaux… ». Ce document truffé d’erreurs de latin et de concepts juridiques fut immédiatement reconnu par les publications les plus courantes comme risquant, selon la BBC (voir le reportage du 28 février 2013 ici ), de diviser l’Église en deux et de faire de l’homme qui serait élu au prochain conclave un antipape.
LA DECLARATIO DU PAPE BENOÎT XVI : UN « MUNUS » QUI CONTINUE À DONNER

 

 

Sa décision consciente et libre de renoncer au ministerium plutôt qu'au munus du Pontife romain fut la cause et l'origine de la controverse, qui est ridiculisée par ceux qui sont encore dans le déni après 12 ans, sous le nom de « Benevacantisme », un terme inventé par Steve Skojec, fondateur de 1 Peter 5.

 

Mais ironiquement, la Grande Erreur du Pape Benoît XVI — à la différence du « Grand Refus » du Pape Célestin Vest un don, c'est-à-dire un munus, qui continue à donner, car quelle que soit son intention, et quelle que soit l'opinion de tout observateur, l'action du Pape Benoît XVI a inauguré un grand divorce dans l'Église, entre l'ordre juridique et l'Église des apparences.

 

Car à partir du moment où il a négligé ou omis de renoncer effectivement au Munus pétrinien, comme il l'avait annoncé, le 29 février 2013, le Siège apostolique s'est trouvé dans un état effectif de siège empêché, avec toute la Curie romaine et les tribunaux privés de tout droit légal d'agir et de rendre des décisions ou des jugements, et Jorge Mario Bergoglio, qui est sorti du Conclave illégal et non canonique de 2013, en tant que pape François, de tout droit de gouverner l'Église.

 

Cela rend nuls et non avenus, sans effet, tous les actes, déclarations, documents, lettres, etc. et traités du pape François depuis le 13 mars 2013, jusqu'à la mort du pape Benoît XVI le 31 décembre 2022.

 

Mais ce n’est pas leur seul effet.

 

Car parce que tant d'hommes infidèles et lâches, suivis par tant de catholiques mal informés et paresseux, ont reconnu le pape François comme un pape légitime tout au long de ce temps, ils ont accepté ses modifications illicites du Code de Droit Canonique et la réorganisation de la Curie Romaine, de sorte que, maintenant, même après la mort du pape Benoît XVI, tout acte de la Curie Romaine et tout jugement de la Signature Apostolique et de la Rote Romaine, ainsi que tout procès pénal, en tribunal ou par décret administratif, dans toute l'Église, qui est basé sur ces changements, est légalement nul et non avenu, c'est-à-dire irritus, parce qu'il n'a pas cité les canons corrects et authentiques de l'Église, ou est émané de juges qui ne détiennent aucun mandat canonique émis par un Pontife Romain titulaire du Munus Pétrinien, ou est émis par un office de la Curie Romaine qui n'a jamais existé légalement, étant créé par le pape François pendant son antipapauté.

 

Ce don du Pape Benoît XVI continue à être fait, aussi, à cause de l'action fidèle et courageuse des catholiques romains de Rome, qui, recourant à leur droit apostolique d'élire le Pontife romain, accordé par saint Pierre l'Apôtre lui-même, ont élu le Pape François Pontife romain pour satisfaire au canon 331 et mettre fin aux bases de l'ordre juridique dans l'Église, tout en omettant de l'informer de son élection, afin qu'il ne réédite pas par décret valide les documents qu'il avait émis invalidement sans droit légal en tant qu'antipape.

 

Le prochain Conclave pourra désormais donner à l’Église un successeur valide de saint Pierre, qui pourra commencer le Grand Reset catholique. Le Grand Reset que le pape Benoît XVI, involontairement ou consciemment, a préparé avec sa Declaratio du 11 février 2013.

 

Mgr Fulton Sheen a fait remarquer un jour que le jour viendrait où les laïcs sauveraient l'Église, et ce jour est arrivé il y a deux ans, le 30 janvier 2023, lors de l' Assemblée tenue pour élire le successeur du pape Benoît XVI , tout comme le pape Benoît XVI - qu'il repose en paix - l'a indiqué dans sa Declaratio, une élection « par ceux qui étaient compétents » pour agir.

 

 

Avec la censure mondialiste qui augmente de jour en jour, personne ne connaîtra jamais l'article ci-dessus, si vous ne le partagez pas.

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