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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


Le Diocèse de Rome est dans un état catastrophique. François ne se donne pas la peine de visiter le séminaire diocésain.

Publié par dominicanus sur 21 Novembre 2023, 23:55pm

Catégories : #Pape François, #SYNODALITÉ, #évangléisation

 

 

 

 

 

Il est arrivé à 16 heures à la paroisse Sainte-Marie-Mère-de-l'Hospitalité et a rencontré une quarantaine de prêtres appartenant à la 17ème préfecture. Le Pape François était accompagné de S.E.R. Monseigneur Riccardo Lamba, évêque auxiliaire pour le secteur oriental.

 

La rencontre a débuté par un moment de prière. Le pape a ensuite brisé la glace en disant :

"Posez les questions que vous voulez, pas seulement les questions canoniques". 

 

Le père Marco Simeone a demandé :

"Nous vous aimons. Cela nous aide à comprendre pourquoi vous nous rappelez toujours la mondanité parce que je sens que, bien que je sois un pécheur, je ne semble pas mettre en pratique toutes ces choses". 

 

Deuxièmement, il a demandé :

"Nous nous battons tous les jours avec ceux qui veulent être parrains et marraines. Il est difficile d'associer réception et prophétie. Parce que nous vivons un moment historique où lorsque vous dites non, (...) les gens vous disent 'oh mon Dieu, quelle peine vous m'avez causée' ". 

 

Le pape a répondu :

"En ce qui concerne la mondanité, c'est un problème, une tentation que nous rencontrons tous".

Il s'en est pris, pour la énième fois, aux "prêtres de cour", des "Monsieur l'Abbé" (NDT: en français dans le texte). François ne se rend cependant pas compte que l'image de l'Église que De Lubac avait sous les yeux est très différente de l'image actuelle. Actuellement, en Italie mais pas seulement, il n'y a plus de prêtres 'de cour', ni même de prêtres 'de curie'. La pastorale, donc, il serait bon de l'incarner et de ne pas parler après avoir lu des livres.

 

"L'une des formes les plus courantes de la mondanité est le cléricalisme",

a déclaré le pape. C'est pourquoi je vous ai envoyé la lettre sur le cléricalisme. Le berger non clérical est celui qui se tient devant le troupeau pour le faire avancer, au milieu des gens pour comprendre et derrière le troupeau pour ceux qui restent en arrière et pour laisser le troupeau un peu seul parce que le troupeau a le nez pour comprendre". 

 

Comme l'a dit Jésus, "Je suis le bon berger". Le bon berger offre sa vie pour les brebis", le pape François invite les prêtres à les laisser "un peu seuls". Cela a du sens.

 

 

paroisse Sainte-Marie-Mère-de-l'Hospitalité


 

Le pape et la difficulté entre théorie et pratique


"Les gens cassent des boîtes, les gens demandent toujours, les gens veulent toujours. Le peuple de Dieu casse, il casse les boîtes - a dit le Pape. Mais c'est notre peuple".

Il a ensuite formulé une critique :

"La culture anglo-saxonne. Nous, qui sommes latins, sommes proches des gens. Le cléricalisme est une attitude éloignée du peuple". 

 

Les propos du Pape sont très beaux en théorie mais ils se heurtent à un obstacle majeur avec l'humanité du prêtre et aussi l'arrogance des laïcs. "Casser les cases" parce qu'on cherche Jésus-Christ et qu'on veut progresser vers la sainteté, c'est une chose. Prétendre avoir ce que l'on veut et exercer un pouvoir en est une autre. L'image du "prêtre toujours disponible 24 heures sur 24" est également quelque chose qui n'est pas possible dans la pratique. Il suffit de regarder notre histoire aujourd'hui pour se rendre compte que beaucoup de nos prêtres, qui se dépensent avec enthousiasme, finissent rapidement par faire un burn-out. 

 

Il est donc nécessaire de prendre un bain de réalité et d'arrêter de ressasser l'histoire du "prêtre des bidonvilles qui construit des fenêtres". Les temps ont changé, et le prêtre ne doit pas seulement penser à l'aspect spirituel, mais il est accablé par de nombreux engagements qui l'occupent pour faire fonctionner la paroisse. Si François se concentrait un peu plus sur l'écoute des prêtres, il se rendrait compte que la plupart de nos problèmes proviennent précisément de l'hyperactivité et du manque d'attention à l'espace personnel. 

 

Certes, le prêtre se donne entièrement à son peuple, mais il a besoin de temps pour lui, pour prendre soin de sa sphère intime et spirituelle, pour cultiver sa relation avec le Seigneur, ses amitiés, le sport, et son propre bien-être psychologique. Sinon, on risque d'"épuiser" le prêtre dans les 25-40 ans et de se retrouver sans prêtre, parce qu'il ne peut plus faire face. 

 

Lors de ces rencontres, il serait toujours agréable que le Pontife se penche sur des sujets tels que : l'humanité du prêtre. Alors que l'on parle tant du cléricalisme pour ne rien dire, on ne se rend pas compte que le problème sous-jacent a été précisément celui-ci : déifier le prêtre au point de croire qu'il n'est pas humain, qu'il n'a pas besoin d'amitiés, de manger une pizza, de se reposer...

 

 

La bureaucratie


Tandis que les curés attendent une indication concrète, le pape poursuit dans son style toujours aléatoire, jamais clair. Sur la question des parrains et marraines, un problème aujourd'hui de plus en plus évident, il a répondu :

"Il n'est pas facile de mettre ensemble la prophétie et l'accueil. Ce sont deux gestes. La capacité de recevoir et la capacité de mettre des limites". François a ensuite déclaré que souvent, dans l'examen de conscience, le prêtre doit se demander "comment ai-je accueilli ?" et a ajouté "on choisit normalement ce que l'on aime, ce qui ne nous pose pas de problèmes".

 

En effet, seul un certain type de personnes est accueilli à Santa Marta, généralement avec des caméras dans le dos. 

 

Les préoccupations soulevées par Siméon sont des questions pratiques auxquelles, comme le dirait le pape François, seuls ceux qui "ont l'odeur des brebis" se trouvent confrontés. D'une part, il y a donc ceux qui répondent aux Dubia, créant encore plus de confusion ; d'autre part, il y a ceux qui vivent dans la paroisse et qui se trouvent confrontés à de graves problèmes. La préoccupation concerne donc les personnes qui se présentent à la paroisse uniquement pour demander une formalité bureaucratique, un certificat d'aptitude. 

 

Il arrive souvent que le curé n'ait pas de relation personnelle avec ces personnes parce qu'elles vivent en dehors de la paroisse et ne viennent à l'église que pour demander ce certificat, qui est demandé par un confrère. Il est clair que si l'on doit gaspiller du papier, on peut aussi éliminer ce document. Si l'on veut faire les choses "pour le bien de son âme", il faut se concentrer sur son cheminement de foi et sur sa condition. Très souvent, on est donc confronté à des personnes qui "exigent" ce document comme s'il s'agissait d'un bureau d'état civil. Des personnes qui n'acceptent pas qu'on leur dise : "Commencez un chemin de foi et ensuite nous évaluerons". 

 

Dans ce cas également, le pape n'a pas été en mesure d'offrir une réponse concrète. Comme d'habitude, il reste vague et l'aspect pratique ne le préoccupe pas. Pourquoi ? Parce que tout est permis, un peu oui, un peu non. Ainsi, demain, il pourra retourner à la fenêtre et s'en prendre aux prêtres. Parce que tout le monde est mauvais dans l'Église, sauf lui.

 

 

Diviser pour régner


Un prêtre a demandé :

"Nous avons des plans pastoraux, une myriade de plans pastoraux et nous ne savons pas lesquels suivre. Diocèse, Synode, etc. Que devons-nous faire ?

 

"Le plan pastoral doit être réaliste, vous pouvez le suivre mais vous devez vous demander comment cela peut être réaliste pour la réalité de ma paroisse",

a répondu le pape. Il a ensuite mis en garde contre les "recettes" qui font "perdre la spontanéité". 

 

L'aumônier de Tor Vergata a souligné la nécessité de résoudre le problème de la reconnaissance par l'Etat du diplôme obtenu dans l'université pontificale. Le Pape a demandé qu'une lettre lui soit adressée pour stimuler ce mouvement.

 

Un autre curé s'est exprimé sur le climat du diocèse de Rome :

"Dans la lettre que vous nous avez envoyée, vous avez souligné deux choses très belles sur la fraternité sacerdotale et ensuite sur la communion affective et effective que vous voulez vivre avec nous. Je m'y attarde et je crois que nous nous sentons un peu perdus, fatigués, interpellés, fatigués. Nous nous sentons un peu perdus. Il y a souvent un air de fatigue, de voie de garage, de suspicion. Nous le regrettons. C'est pourquoi le fait que nous n'ayons pas de réunion du clergé tous ensemble, mais en petit nombre. Je pense qu'il faut briser un peu cet air. Je pense que la communion entre les prêtres est importante. Nous vous demandons de nous aider à surmonter ce moment, les difficultés du conseil épiscopal, des choses que vous connaissez. Nous avons besoin de votre aide personnelle. Par exemple, la réunion du clergé, nous avons besoin de nous voir tous ensemble au moins une fois par an". 

 

Il suffit de dire que le pape ne s'est jamais rendu dans son séminaire pour parler à ses séminaristes. Ses prédécesseurs l'ont fait, François ne l'a pas fait. Ces dernières années, il a fomenté une lutte interne au sein du vicariat de Rome, dont un évêque et un prêtre ont fait les frais, torpillés du jour au lendemain. François a favorisé la division du clergé romain, tout comme il le fait aujourd'hui en se réunissant "en morceaux", plutôt que d'apporter l'unité. Après tout, la devise n'est pas "Miserando atque eligendo" mais "Diviser pour régner". 

 

Le pape n'a pas non plus pu faire état de cette demande. Chacun sait pourtant que rien ne bouge s'il ne le veut pas. Peut-être aurait-il été utile de répondre à la question : "Comment se fait-il qu'il favorise cette division du diocèse en suivant les souhaits du Libanais réprimé, qui veut à tout prix gouverner un diocèse sans en avoir la capacité ?"

 

"Pour moi, sa figure est lointaine, pour nous le Pape était celui qu'à la fête de la confiance nous avons eu la chance de rencontrer",

a déclaré un prêtre au Pape.

 

"Je reçois toujours les prêtres",

a répondu le pape. Il a poursuivi :

"L'avantage de Santa Marta, c'est qu'ils viennent à la loge du portier et qu'on les laisse monter. Il y a beaucoup de prêtres qui viennent. S'ils veulent venir, ils viennent, donc ils réduisent la distance".

 

Un discours stérile, qui n'entre pas dans les mérites et qui n'est même pas vrai. Tout d'abord, il faut dire qu'il y a des réunions et des réunions. L'évêque a des réunions avec tous les prêtres. Comme l'a dit le pasteur, il y a des réunions de séminaire et des réunions du clergé. Deux moments que le pape ne veut pas vivre avec ses prêtres. Deuxièmement, il y a les entretiens personnels. Il n'est pas vrai que tout le monde a accès à Santa Marta, comme le dit François. Seuls ceux qui ont des "entrées" dans le cercle magique entrent à Santa Marta. Nous invitons donc tous les prêtres romains à se rendre demain matin à Santa Marta et à demander un rendez-vous avec leur évêque. Ils nous diront alors combien d'entre eux seront accueillis.

 

 

Rome terre de mission. Jubilé ?


Partant d'une remarque sur l'inscription que l'on peut lire sur la façade de la basilique Saint-Jean-de-Latran, un préfet s'est interrogé :

"Il me semble que Rome se porte très bien dans le service des pauvres. Nos paroisses sont pleines. Cependant, les files d'attente des personnes qui demandent les sacrements n'augmentent pas. Dans notre Église de Rome, nous vivons une profonde crise de la foi et de la pratique chrétienne. Il suffit de regarder les baptêmes : environ 50 % des personnes ne baptisent pas leurs enfants. Peu de personnes demandent la confirmation après la Sainte Communion".

 

"La confirmation est le sacrement de l'adieu",

a plaisanté le pape.

 

"La baisse de la fréquentation de la messe dominicale, le séminaire est presque vide. Aujourd'hui, avoir un jeune prêtre comme vicaire est devenu un luxe. Nous nous demandons ce qu'il faut faire. Je crois que Rome est une terre de mission, s'il y a une urgence, c'est d'annoncer à nouveau l'Évangile, la beauté de la famille, la beauté de devenir prêtre",

a-t-il demandé.

"Même au Synode, tout le monde dit qu'il faut à nouveau annoncer l'Évangile, mais personne n'explique comment".

 

Il a alors ouvert une grande boîte de Pandore. En effet, tout le monde se demande comment l'Église se prépare au Jubilé. Hormis les événements que Mauro Gambetti organise pour concurrencer Mgr Fisichella parce qu'il n'a pas apprécié le choix du pape de lui confier cette tâche, que fait l'Église de Rome pour préparer le Jubilé de 2025 ?

 

Le prêtre rappelle :

"Nous avons vécu le Jubilé de 2000, qui a été un événement de grande réévangélisation. Beaucoup de portes se sont ouvertes, des écoles, des réalités différentes. Nous avons lu que le Saint-Siège et le gouvernement se sont rencontrés. Le maire de Rome prend des mesures pour rendre Rome plus accueillante aux pèlerins. Je me demande ce que fait l'Église de Rome, quelles sont ses interventions spirituelles pour accueillir les pèlerins".

Il a ensuite lancé une pique aux experts, y compris au pape, qui ont voulu à tout prix rendre le palais du Latran visitable. Cette initiative est un échec total et les chiffres parlent d'eux-mêmes. 

"Je ne voudrais pas que les pèlerins qui arrivent à Rome se retrouvent à visiter des monuments poussiéreux, peut-être l'appartement papal vide du Latran, mais qu'ils rencontrent l'Église vivante, l'Église de Rome engagée dans l'annonce de l'Évangile",

a-t-il souligné.

 

François a poursuivi son attaque :

"Je voudrais souligner le ton de votre intervention. Le Pape, en effet, accepte tout sauf que vous lui parliez du bon fonctionnement avant lui et du manque de vocations. Vous vous moquez de moi ? Ce ne sont pas les problèmes.

"Les grandes villes sont païennes, il y a une bonne dose de paganisme. Vous pouvez sentir que de nombreux prêtres sont fatigués, ils sont fatigués. Il y a des choses culturelles que nous ne savons pas gérer, mais c'est un problème de tous les temps".

 

Voyant qu'il ne savait plus quoi dire, il est revenu à la mondanité et a dit que c'était un risque. A propos du Jubilé, il a dit :

"Il ne faut pas s'arrêter au Jubilé, ce n'est pas le Jubilé qui vous sauve, c'est le quotidien". 

 

Peu de temps auparavant, un curé lui avait demandé comment se comporter avec les parrains et le pape n'avait pas répondu. Aujourd'hui, il est intervenu en disant :

"Nous devons être capables de prendre des risques. Chacun de nous doit se dire : suis-je capable de prendre des risques ? Ou est-ce que je me défends avec des normes ?"

 

Les normes, cependant, ne sont pas quelque chose avec lequel nous nous défendons. François oublie que nous avons abandonné le système "l'homme pour le droit" et que nous sommes passés au "le droit pour l'homme". S'il pense que "risquer" signifie risquer le salut de nos âmes et celui des fidèles qui nous sont confiés, nous ne parlons probablement pas le même langage. Tout comme lorsqu'il dit : "Pardonnez tout, pardonnez toujours". Ce que le Seigneur nous demande, c'est tout le contraire. Risquer les hommes non pas pour nous louer, non pas pour nous encenser, mais pour sauver leur âme. Le non est parfois salvateur. Il ne joue pas avec le salut des gens.

 

Que signifie risquer ? s'est demandé le pape. Priez l'Esprit Saint, il vous donnera la force", a-t-il dit. En fait, chaque pasteur recevra un "conseil" différent de l'Esprit Saint et chacun continuera à faire ce qu'il veut. Les normes, à quoi servent-elles ? À rien.

 

 

 

 

Bergoglio Factotum 


Avec une grande nonchalance, François a ensuite raconté aux curés un épisode qui le concerne personnellement et qui nous fait prendre conscience de la gravité dans laquelle nous avons plongé. Bergoglio a raconté qu'à une occasion, un prêtre argentin avait détecté des problèmes avec le parrain d'un baptisé. Il n'a pas expliqué de quel type de problèmes il s'agissait. Il a expliqué que les parents s'étaient adressés à lui et qu'il avait appelé le prêtre de la paroisse pour lui dire ce qu'il fallait faire, évidemment en faveur de cette personne. 

 

Nous nous rendons compte de l'absurdité de la situation ? Le fait d'être à Santa Marta permet au Pape d'accueillir les sorcières de village et de s'occuper des problèmes des différentes paroisses ? Il y a une Église qui a d'innombrables problèmes et il s'occupe des pratiques des laïcs qui vont le voir pour se plaindre de leur curé ? Mais dans l'Eglise, avons-nous un code, un Evangile, ou n'y a-t-il que le Pape ? 

 

 

La nomination par voie de presse à volonté 


Toujours selon ce schéma qui caractérise François, moi, je suis bon - l'Église est mauvaise, le Pape a raconté des histoires invraisemblables.

"Vous direz que le pape est luthérien",

a-t-il commencé.

"Le problème des couples de seconde union. Lors des audiences générales, il m'est arrivé, la dernière fois il y a 15 jours, que ce couple me dise qu'il avait une union. Le mari a eu une union, nous nous sommes remariés mais nous sommes ensemble depuis 25 ans. Peut-être que ce sacrement n'était pas valide".

Il poursuit :

"Lorsque j'étais à Asti, une dame m'a écrit une lettre pour me dire qu'elle avait la soixantaine et qu'elle avait contracté une seconde union. Son premier mariage s'était mal passé, puis elle avait trouvé cet homme, elle avait des enfants, beaucoup de petits-enfants, mais nous ne pouvions pas communiquer. 

Je l'ai appelée, je l'ai écoutée au téléphone et je lui ai dit : "Mais allez-y tranquillement, confessez-vous, mais allez ensuite communier dans une autre paroisse pour ne pas scandaliser les gens". 

Quand elles l'ont dit au curé, celui-ci leur a dit de le faire dans la paroisse".

 

À quoi sert la pastorale ? À quoi sert le curé ? Il suffit d'appeler au téléphone, de raconter deux idioties au Pape pour qu'il vous donne accès aux sacrements. Un conseil aux curés : prenez désormais le numéro de téléphone portable de François et affichez-le sur le tableau d'affichage, il résoudra tous les problèmes. Après tout, pourquoi prendre sur nous de conduire les gens en enfer ? Qu'il le fasse, les règles communes ne s'appliquent sans doute pas au successeur de Pierre.

 

"La belle norme, a dit le pape, est celle qui a des exceptions. Comme tuer un juriste en deux secondes. François est toutefois conscient de ce qu'il dit et ajoute :

"Certains diront que le pape est un relativiste. Mais que ce soit un relativisme fécond".  

 

Nous nous demandons : "Après avoir enterré Benoît XVI, avons-nous donné le feu vert au langage ?

 

Un autre prêtre a dit franchement au pape :

"Nous avons été déçus, blessés que la nouvelle Constitution soit tombée d'en haut. Il aurait été bon qu'on nous demande de réfléchir à certaines questions, à un projet, de réfléchir ensemble et ensuite de faire quelque chose. Tant de fois, nous n'avons pas respiré cette marche ensemble. Comment avez-vous envisagé d'éduquer votre diocèse et l'Église universelle à introduire cette culture du discernement communautaire ? Pour l'instant, ce fait de marcher ensemble fait défaut". 

 

François a éludé la question de la Constitution et s'est arrêté à "faire du discernement". Il a fustigé la rigidité, un autre de ses mantras, en disant que "le discernement s'apprend en l'exerçant". 

 

La réunion s'est terminée par une référence à la réunion du 13 janvier 2024. Le pape a dit aux prêtres : "Préparez-la bien", et ils ont tous éclaté d'un rire tonitruant et amer. François sait que ce ne sont pas les prêtres qui le préparent. Voulant justifier son absence à des moments clés du diocèse, signalée à plusieurs reprises par un site d'information qu'il "ne peut pas se taire", François a mis en cause la pandémie et ses interventions. Il faut dire qu'il ne manque ni de temps ni de force pour parcourir le monde. Il a commencé par dire "reprenons un peu ce dialogue".

 

 

 

 

Pope Francis met with several parish priests from the diocese of Rome.
PAPA FRANCESCO A VILLA VERDE: “VOI DIRETE CHE IL PAPA È LUTERANO”

 

 

 

 

 

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