Un fidèle catholique commet-il un péché mortel en allant à une messe dite en communion avec Bergoglio ?

Publié par dominicanus sur 8 Novembre 2022, 02:00am

Catégories : #Benoit XVI, #Il est vivant !, #Porta fidei, #actualités

True Catholics in most parts of the world, without priests in communion with Pope Benedict XVI, are seen to be such by NOT going to Mass ever in communion with Bergoglio — PADRE RICARDO GOMEZ GIRALDO’S DECLAMATION IN APOLOGIA FOR DON MINUTELLA (SPANISH)

Écrit par fr Alexis Bugnolo (05/11/2022) - Traduction française autorisée : père Walter Covens

Etant étudiant et disciple de saint Alphonse de Liguori, je fais la distinction entre le péché formel et le péché matériel, c'est-à-dire quand on fait sciemment ce qu'on sait être un péché mortel et quand on fait ce qui est un péché mortel sans savoir que c'est un péché mortel.

Et donc, oui, si vous savez que Benoît XVI est le pape, assister à une messe où Bergoglio est nommé comme étant le pape - là où vous n'êtes pas simplement présent en tant que visiteur, comme à un enterrement ou un touriste dans l'Église qui ne reçoit pas la communion et ne prie pas les prières de la messe - alors vous péchez mortellement, parce que participer à un acte de culte de Dieu qui est fondé sur l'affirmation d'un mensonge horriblement offensant (que Bergoglio est le vicaire de Dieu sur Terre) est

un péché mortel de schisme (car vous vous tenez parmi ceux qui sont séparés du vrai Pape),
et un péché mortel de sacrilège (parce que vous privez Benoît XVI de l'honneur qui lui est dû pendant la messe),
et un péché mortel de contumace, parce qu'en agissant ainsi vous insultez la Divine Majesté en Sa Présence (parce que vous affirmez que Bergoglio est Son Vicaire, bien qu'il soit hérétique et ainsi vous traitez le Christ de menteur, pour avoir dit : "J'ai prié pour toi Simon, afin que ta foi ne défaille pas").

Mais dans d'autres conditions, vous ne commettez pas de péché mortel, et peut-être ne commettez-vous aucun péché du tout, si ce n'est une conséquence de votre ignorance de la controverse sur qui est le pape, ce qui cependant, après 9 ans, ne peut être sans faute grave, puisque nous sommes gravement obligés de nous soumettre au vrai pape, et non pas simplement exhortés à suivre n'importe quel pape qui nous plaît ou que nous trouvons par ouï-dire.

Mais comme tant de catholiques de bonne volonté ne comprennent pas cette obligation, il se peut que certains assistent à de telles messes sans commettre de péché mortel. Bien que de nombreux catholiques laxistes soient déjà en péché mortel puisqu'ils ne vivent pas selon la loi morale, ne restent pas fidèles aux enseignements du Christ ou violent les lois de l'Église sur le mariage.

Mais pour NE PAS pécher mortellement, il faudrait vraiment être ignorant de la vérité canonique que Bergoglio n'est pas le pape, et aussi ignorant de la vérité théologique que Bergoglio enseigne l'hérésie, et ignorant factuellement que Bergoglio n'a pas commis de schisme en livrant l'Église en Chine à ses persécuteurs, puisqu'il est contraire à la bonne morale de prétendre être en communion avec un antipape, un hérétique ou un schismatique.

Comme je l'ai expliqué à plusieurs reprises, cela n'a rien à voir avec la question de savoir si la messe est licite ou non, ou si le sacrement est valide ou non. Cette controverse est raisonnablement soutenue UNIQUEMENT en ce qui concerne celui qui est nommé dans le Canon de la Messe comme étant le pape, ce qui devrait être l'expression de celui avec qui le prêtre célébrant est en communion, et donc, s'il appartient à l'Église du Christ, guidée sur terre par Benoît XVI, ou à l'anti-Église des mondialistes, dirigée par Bergoglio (alias le pape François).

Auturo montre par son discours qu'il n'a jamais étudié la théologie, ou s'il l'a fait, qu'il ne la comprend pas. Puisque l'assistance à la messe n'est pas nécessaire pour le salut ni pour rester en état de grâce. C'est une obligation de culte divin UNIQUEMENT lorsqu'il y a une messe en communion avec le vrai Pape. Beaucoup de catholiques confondent et comprennent mal cela, parce qu'ils n'ont jamais ouvert un livre de théologie morale et parce qu'ils ne comprennent pas l'obligation d'aller à la messe le dimanche de la manière dont l'Église l'enseigne et la propose.

Il confond également l'ordre moral avec l'ordre canonique. Les péchés existent, qu'il y ait ou non une loi contre eux. Un prêtre peut donc dénoncer un comportement immoral avant que l'Église ne rende canoniquement un jugement. En ce qui concerne le schisme papal, un prêtre en communion avec le vrai pape, a l'autorité et le devoir divins d'avertir les fidèles de ne pas être en communion avec un faux pape. Et en faisant cela, il ne commet ni erreur ni péché, s'il utilise des arguments solides. L'affirmation d'Auturo selon laquelle nous devons attendre le jugement de l'Église sur qui est le pape est erronée, car nous devons plutôt attendre que le pape démissionne validement, avant même de considérer comme valide l'élection d'un autre. Nous n'avons pas à produire un document ou à attendre un autre jugement selon lequel le "successeur" est valide ou non. Ce sont ceux qui prétendent qu'il est valide qui doivent en produire un. Et dans ce cas, ils ne le peuvent pas.

La crise actuelle de l'Église exige que nous agissions maintenant d'une manière très différente de ce que nous avons fait auparavant, selon les apparences, car c'est maintenant que les vrais catholiques dans la plupart des régions du monde, sans prêtres en communion avec le Pape Benoît XVI, sont vus comme tels EN N'ALLANT JAMAIS À LA MESSE DITE EN COMMUNION AVEC BERGOGLIO, en ne recevant pas les sacrements des prêtres qui le nomment (ce n'est qu'en cas de péché mortel que l'on peut se confesser à un prêtre schismatique non hérétique), et en ne visitant pas leurs églises, leurs universités, ni en recevant aucun sacrement de leur part, y compris l'Ordination ou la Consécration, ni en rejoignant des communautés religieuses en communion avec l'anti-Pape.

Cette manière d'agir est spirituelle et catholique, et requiert donc un témoignage d'intégrité de vie très rare aujourd'hui.