Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par dominicanus

 

Une Âme Mariale. Prier pour un Miracle au Futur Conclave ?
Un'Anima Mariana. Pregando per un Miracolo al Futuro Conclave

Publié par Marco Tosatti dans Stilvm Cvriæ (31/10/2022) - Traduction française autorisée : Louis Lurton

 

 

"Nous devons tous prier pour un miracle !" Tel sera l'appel pressant adressé aux fidèles catholiques sous peu, lorsque commencera le conclave pour élire le successeur de François. "Nous devons tous prier le chapelet et demander à Dieu de nous offrir un véritable miracle lors du prochain conclave : un pape fidèle, humble, saint et traditionnel !".


 
Oui, c'est ce qui va se passer dans un avenir assez proche : le "pape François" va soit 1) mourir, soit 2) démissionner, laissant aux 132 hommes qui prétendent actuellement être des "cardinaux électeurs" - 83 nommés par Jorge Mario Bergoglio - le soin d'élire le successeur de François. Et juste au bon moment, les catholiques qui essaient d'être fidèles en dépit de la folie actuelle se verront dire par des influenceurs catholiques fidèles que c'est à nous de prier, de jeûner et de faire toutes les bonnes choses pour que l'Esprit Saint fasse un "miracle" et fournisse à l'Église un pape qui "renversera la situation" et annulera toutes les mauvaises choses que François a faites.


 
Rien n'est impossible à Dieu, n'est-ce pas ? Surtout le "Dieu des surprises".


 
Cependant, la faille logique de cette pensée bien intentionnée mais sérieusement défectueuse est la prémisse que le Saint-Esprit se trouverait n'importe où près d'un rassemblement d'hommes portant des robes rouges et comprenant 83 personnes nommées par Bergoglio. La validité du statut de ces cardinaux bergogliens en tant qu'électeurs papaux est hautement suspecte, et il est grand temps que quelqu'un ait le courage de parler ouvertement de ce grand éléphant écarlate de la chapelle.
 

 

Voici ce que les dirigeants catholiques qui en connaissent les dessous ont jugé bon de faire savoir aux "petites gens" des bancs d'église : en raison des nombreuses irrégularités du conclave de 2013 qui a élu Jorge Mario Bergoglio au trône de Pierre, les normes de la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis régissant l'élection du Pontife romain ont été violées. Laissant de côté les autres accusations de votes achetés et de bulletins de vote concoctés par la Mafia de Saint-Gall, Elisabetta Piqué a rendu les choses assez simples : elle a évoqué le fait ouvertement connu que le 13 mars 2013, l'élection de Bergoglio a eu lieu lors d'un cinquième tour de scrutin irrégulier (le troisième tour de la session de l'après-midi, au cours duquel seuls deux tours de scrutin ont été organisés conformément à la DUG). En 2014, Antonio Socci avait également confirmé cette restitution des faits dans Non è Francesco (Ce n'est pas François). Nous parlons de journalistes du Vatican respectables et faisant autorité, et dont les rapports n'ont jamais été publiquement remis en question par quiconque était présent. Il semble hautement probable que ce qu'ils rapportent soit vrai.


 
Si un vote supplémentaire a été organisé en violation des règles (notez que c'est une question de fait, ou bien cela a eu lieu ou non), alors l'élection est pour cette raison même nulle et non avenue, sans qu'il soit nécessaire de faire une déclaration à ce sujet :


 
76. "Si l'élection était faite d'une manière différente de ce qui est prescrit dans la présente Constitution ou que les conditions fixées ici n'aient pas été observées, l'élection est par le fait même nulle et non avenue, sans qu'il y ait besoin d'aucune déclaration à ce sujet, et, donc, elle ne donne aucun droit à la personne élue." - Universi Dominici Gregis n° 76.
 

 

Mais si Jorge Bergoglio n'a pas reçu le droit de monter sur le Trône de Pierre, il n'a pas reçu le droit de faire des nominations au collège des cardinaux, et cela signifie qu'un conclave composé de 83 "évêques vêtus de rouge" aura la même mesure de validité que l'"évêque vêtu de blanc" qui les a nommés. Le conclave irrégulier de 2013 ne peut que générer de futurs conclaves irréguliers.


 
Cette question ne manquera évidemment pas de susciter la controverse. Le jour se rapproche où les catholiques devront décider s'ils acceptent ou non l'autorité d'un conclave réuni pour élire le successeur de François. Mais cette question doit être tranchée avant l'événement, car toute élection par un conclave irrégulier sera "per se nulle et non avenue", ne conférant aucun droit à l'élu.


 
Même l'apparent "miracle" de l'élection du prélat le plus traditionnel que l'on puisse imaginer ne fera que générer un autre "évêque vêtu de blanc" dans la lignée antipapale bergoglienne.


 
À mesure que s’approche le faux conclave, le problème ne sera pas plus facile, mais plus difficile à traiter avec calme et clarté. Il est donc approprié pour les prélats catholiques d'exprimer leur opinion sur cette question le plus tôt possible.


 
Les fidèles catholiques méritent mieux que de s'entendre dire de prier leurs rosaires pour l'élection d'un "bon" anti-pape.


 
Qu’en disent les Eminences et les Monseigneurs qui suivent Stilvm Cvriae ? (... et Praedicatho?) Quelqu'un peut-il nous en parler avec parrhésie synodale ?
 
 
Une Âme Mariale

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Oui, le conclave de 2013 est irrégulier, illégitime, nul de plein droit... parce que Benoît XVI n'a pas abdiqué !
Répondre