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Publié par dominicanus

Un Filo Rosso di Dolore

 

Benedetta De Vito offre à votre attention ces réflexions passionnées à propos du livre écrit par Andrea Cionci, dont on a tant parlé - et dont on n'a pas fini de parler. En attendant la publication de la traduction française du Ratzinger Code, voici la traduction de l'article de la journaliste italienne proposée par Louis Lurton. Bonne lecture.

 

***

 

Un grand merci à Benedetta De Vito qui a eu la patience de lire "Codice Ratzinger" et de l’accueillir comme une confirmation de ce qu’elle avait compris parfaitement depuis longtemps. Je tiens à répéter que Codice Ratzinger n’est pas le livre de Cionci mais le système avec lequel le Vicaire de Jésus parle au monde depuis neuf ans, alors que tous l’ont abandonné. Les bergogliens sont déjà passés à une autre équipe et sont presque justifiés, Ceux que l’histoire jugera le plus sévèrement sont tous les intellectuels una cum qui refusent même de discuter de la question et qui continuent à fouetter le Vicaire du Christ dans sa terrible épreuve.

Andrea Cionci

 

 

 

En lisant, en sirotant chaque page du "Codice Ratzinger" d'Andrea Cionci, je me suis rendue compte que je trouvais, dans le livre, un fil rouge de douleur passant de l'encre de l'écrivain (couleur sang) à mon cœur, à mon âme et aussi à mon esprit.

 

Oui, oui, résonnaient en moi à l'unisson les cordes de mon mystère, se rebellant contre l’odieuse vulgate, c'est ainsi, tout est vrai, Benoît XVI, mon Benoît, est le doux Christ sur terre, l'unique Pape ! Et cet autre, aux vêtements grossiers, on ne sait pas qui il est ou peut-être qu'on le sait parce qu’en vision, il me semble le voir tel qu'il apparaît réellement, et ce n'est pas beau à voir.

 

Oui, oui, c'est ainsi, mais pourquoi tous se taisent-ils, comme minés par la peur et nains devant la Majesté de Dieu ? Je me suis dit, en m'interrogeant sur le vide autour de moi, et les larmes coulaient sans couler sur mes joues, le monde est perdu dans l'anti-évangile des usurpateurs et tous à la niche, même tant de saints prêtres que je connais, comme les singes qui ne voient pas, n'entendent pas, et ne parlent pas !

 

Réveillez-vous ! Benoît est le vrai, l'unique Saint Père, dans la Vie du Mystère, l'invisible, mû par les Très Saintes Mains de Dieu. Benoît est le Vicaire du Christ sur terre (d'ailleurs l'autre a retiré ce titre. Mais regardez un peu ! Pas étonnant qu'il ne soit pas le doux Christ sur terre). Sur la bavarde scène du monde se meut Bergoglio, avec son nez de clown, mais, étoile polaire de la foi, au pied de la Croix, avec son brillant "munus" pétrinien, se tient le Pontife : Benoît XVI !

 

Et tout d'un coup, je pense, en me souvenant, l'un après l'autre, de toutes les bizarreries que Bergoglio a faites, (qu'Andrea Cionci énumère en bon ordre), toujours à la recherche des applaudissements du monde, et me revient, comme je le disais, le monologue de Macbeth, l'usurpateur de la couronne, dans la tragédie de William Shakespeare. Merveilleux : Sister Francis (en anglais dans le texte), à Mater Dei, me l'a fait apprendre par cœur, en anglais, et je le connais toujours.  

 

Nous l'avons appris, à trente en classe, "par cœur" comme on dit en anglais, et maintenant ces paroles profondes semblent taillées sur mesure pour l'évêque de Rome. Alors, oui, je dédie tout le monologue à Bergoglio, en espérant qu'il se convertira, qu'il reviendra au Seigneur, qu'il cessera d'embrasser faussement Jésus comme l'a fait Judas le pendu. En dessous, à la ligne qui éclaire une cheville, vous trouverez les mots du barde anglais (qui peut-être fut catholique et italien)." Et que, dans mon esprit, j'entends l'Argentin prononcer.

 

Les voici*.

 

"Demain, et demain, et demain ! 

C'est ainsi que, à petits pas, nous nous glissons de jour en jour

jusqu'à la dernière syllabe du temps inscrit sur le livre de notre destinée ;

et tous nos hiers n'ont travaillé, les imbéciles,

qu'à nous abréger le chemin de la mort poudreuse.

Dehors, dehors, brève bougie !

La vie n'est qu'une ombre qui marche, un pauvre acteur

qui se pavane et s'agite sur une scène pendant le temps qui lui est imparti,

puis on ne l'entend plus.

C'est un conte

raconté par un idiot, plein de bruits et de hurlements

qui ne signifient rien."

 

Voici bien décrite, je l'ajoute en postface, la vie des hommes qui ont coupé leur propre branche de la Vigne qui est Vie....

 

J'ai dit et écrit ce que je voulais et, en remerciant Andrea Cionci, pour le grand travail qu'il a fait, dans le parfum des violettes et de la Vérité, je le remercie deux fois pour m'avoir fait mieux comprendre un trait de Benoît (Benni) que je n'avais pas complètement intégré, c'est-à-dire la force de son ironie, son sens de l'humour, qui fait de lui, comme Saint François, alter Christi, bouffon de Dieu ; homme de Vérité. Un exemple grandiose : lorsqu'on lui a demandé pourquoi il portait encore la soutane blanche, il a répondu qu'il n'avait pas d'autres vêtements disponibles.

 

Allez, un grand pied de nez à ceux qui, devant l'évidence que lui seul est le Pape, vêtu de blanc, demandent encore, ces idiots, plus d'éclaircissements. Prions avec le doux Benoît pour que l'Église, purifiée, sorte de la confusion dans laquelle elle a été plongée et se remette à marcher sur les chemins étroits (mal aimés par le monde) mais si chers au Créateur. Longue vie à Benni !

 

 

*

 

 

(She should have died hereafter;
There would have been a time for such a word.)
Tomorrow, and tomorrow, and tomorrow,
Creeps in this petty pace from day to day
To the last syllable of recorded time,
And all our yesterdays have lighted fools
The way to dusty death. Out, out, brief candle!
Life’s but a walking shadow, a poor player
That struts and frets his hour upon the stage
And then is heard no more: it is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing.

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