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Écrit par Fr. Alexis Bugnolo (10/09/2022) - Traduction française autorisée: père Walter Covens
Le sentiment de désespoir naît dans un esprit qui ne connaît pas la solution, ou qui n'a pas le courage de l'exécuter. Mais alors que je ne peux pas vous donner le courage - vous devez le demander au Seigneur des Armées - je peux vous rappeler le chemin vers la solution.
Saint Athanase nous en a donné l'exemple, lorsque l'Église de son temps était envahie par les hérétiques ariens. Ils sont allés jusqu'à le faire expulser de son diocèse d'Alexandrie, à plusieurs reprises !
Mais s'est-il retiré, a-t-il écrit un livre et participé à des conférences pour le vendre ? Comme le font tant d'évêques, de prêtres et de religieux sanctionnés ?
Pas du tout.
Il est devenu un guerrier encore plus féroce.
Il a parcouru l'Empire de Rome en visitant des diocèses qui n'avaient pas d'évêque catholique, parce que l'évêque qu'ils avaient avait embrassé l'hérésie arienne, ou parce que le peuple et le clergé avaient élu un arien pour les diriger.
Dans ces diocèses, saint Athanase a publiquement réuni les fidèles, a dénoncé l'arianisme, les a exhortés à choisir un catholique comme évêque et, une fois élu, l'a consacré comme leur évêque.
Cela montre la différence radicale entre saint Athanase et les donatistes, qui se sont séparés et sont restés à part et localement limités pour toujours.
Cela montre également ce qui est radicalement non-catholique dans le comportement de tant de traditionalistes autoproclamés, qui, comme dans le cas de la FSSPX ou des sédévacantistes, obtiennent que leurs hommes soient validement consacrés comme évêques ou ordonnés prêtres, mais restent à l'écart et gèrent leurs propres associations privées et leurs clubs-chapelles.
Dans chaque diocèse de l'Eglise catholique, il y a actuellement 3 situations possibles :
- Soit le diocèse n'a pas d'évêque, parce qu'il a pris sa retraite ou est décédé, et aucun n'a encore été nommé.
- Soit le diocèse a un évêque nommé par le pape Benoît XVI, Jean-Paul II, ou s'ils sont l'un des 23 rites orientaux, par le vote du Concile métropolitain (approuvé par l'un ou l'autre de ces papes).
- Ou bien le diocèse a un évêque nommé par l'Antipape, Jorge Mario Bergoglio, qui parade dans le monde entier en tant que Pape François, bien qu'il n'ait pas plus d'autorité qu'une figue sèche.
Dans tous ces diocèses, les catholiques peuvent faire quelque chose pour rétablir leur Église locale en communion avec le pape Benoît XVI.
Et ils ont le droit naturel, divin et canonique d'agir puisque le Pape Benoît XVI, le 11 février 2013, a déclaré son siège empêché, a renoncé au ministère pétrinien et a mis l'Église en état d'urgence, comme l'a confirmé son propre secrétaire à l'Université Grégorienne au printemps 2016.
Par conséquent,
- Dans les diocèses où il n'y a pas d'évêque, les catholiques peuvent se réunir publiquement et élire leur propre évêque. Ils ont ce droit parce que le Siège Apostolique est empêché et parce qu'il n'y a pas d'autre moyen d'avoir un évêque, que d'en élire un par les fidèles locaux résidant dans le diocèse, ils peuvent recourir à ce moyen comme une auto-défense (droit naturel), comme exercice de la subsidiarité de droit divin (lorsque le pouvoir supérieur dans le Corps mystique fait défaut, le pouvoir inférieur peut l'exercer), et pour le salut des âmes qui est la loi suprême de l'Église (droit canonique), puisque l'Église locale ne peut exister en bonne santé et persévérer sans son propre chef, un évêque.
- Dans les diocèses, où il y a un évêque, nommé par l'antipape, on peut l'interpeler publiquement, expliquer pourquoi il n'a aucun droit à l'évêché et s'il ne revient pas à la communion avec le pape Benoît XVI dans les 90 jours, procéder à l'élection d'un homme catholique, qui est célibataire, pour être leur évêque.
- Dans les diocèses, où il y a un évêque, nommé par le Pape Benoît XVI, ils peuvent l'interpeler publiquement pour qu'il revienne à la communion avec le Pape, et s'il ne revient pas à la communion en 90 jours, le déclarer publiquement en schisme du Siège Apostolique, et procéder à l'élection d'un catholique.
Tout cela aurait pu être fait dès le 29 février 2013.
Et il n'y a pas besoin d'attendre la mort ou la restauration du Pape Benoît XVI.
Il n'y a, en particulier, pas besoin d'attendre l'élection du successeur du Pape Benoît XVI ou la mort ou la fausse démission de Bergoglio.
Le devoir et la charge de la responsabilité incombent donc entièrement aux catholiques de chaque diocèse.
Quant à faire consacrer les hommes élus comme évêques catholiques : tout évêque peut le faire, qu'il soit retraité ou non. Il y a des évêques en communion, publiquement ou en privé, avec le Pape Benoît XVI. Ils peuvent agir, et ils doivent agir. Aussi, parce que le Siège Apostolique est empêché, tout évêque catholique élu a l'autorité de réconcilier avec l'Église catholique tout évêque schismatique validement consacré, et ensuite de le faire consacrer évêque du diocèse pour lequel il a été élu. - Ce que saint Alphonse de Liguori dit être licite, dans le cas où il n'y a pas d'évêque(s) catholique(s) pour faire la consécration. Et qu'un évêque élu, non encore consacré, ait un pouvoir de juridiction est un ancien principe établi par la pratique du Siège apostolique, tant en ce qui concerne l'élection de laïcs comme Pontifes romains, que la nomination de non-évêques à des sièges épiscopaux dans des terres lointaines.
Alors qu'attendez-vous ?
Pourquoi n'avez-vous pas agi ? Peut-être que personne ne vous l'a dit.
Maintenant, vous le savez.
Et commencez à organiser des délégations pour aller voir les évêques pro-Benoît pour obtenir la consécration de ces hommes catholiques.
Si nous nous mobilisons, nous pouvons restaurer la hiérarchie en moins d'UN AN.