Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par dominicanus

 

Il papa è assistito dallo Spirito Santo...
Cara Bussola, perché attacchi papa Francesco? Gli "una cum" a un bivio storico: o Ratzinger, o Bergoglio

Écrit par Andrea Cionci (16/06/2022) - Traduction française autorisée: père Walter Covens

 

 

Cher monsieur le directeur Cascioli,

 

J'ai lu votre dernier et excellent article sur Don Marco Pozza, ICI, le prêtre préféré de Bergoglio, qui a posté quelques lignes sur les médias sociaux pour se féliciter de l'union civile gay (initialement qualifiée de "mariage") d'un de ses amis journalistes. Les interventions d'aujourd'hui du professeur Stefano Fontana ICI et de Luisella Scrosati ICI en réaction au blindage du prochain "conclave" et aux revirements patents de la foi catholique qui ont maintenant atteint des proportions paroxystiques sont également excellentes. 

 

Les articles de la Nuova Bussola Quotidiana sont toujours de grande qualité et mettent en évidence depuis neuf ans, jour après jour, les distorsions, les manipulations, les démolitions, les revirements dans tous les aspects de l'administration bergoglienne, tant dans sa première tête que dans l'action des évêques qui dépendent de lui.

 

Sans préjudice de l'estime et de la sympathie personnelles, Monsieur le Directeur, je suis cependant ici pour vous poser une question inconfortable : j'aimerais comprendre comment votre louable activité éditoriale peut se poursuivre dans cette direction sans enfreindre les lois de l'Eglise et du Catéchisme.

 

En fait, malgré le fait que vous critiquez Bergoglio, ses mesures et ses évêques depuis neuf ans, presque quotidiennement, vous le reconnaissez invariablement comme le pape légitime et vous n'acceptez aucune discussion à ce sujet.

 

L'objection prévisible sera : "Nous le critiquons parce que le pape n'est infaillible que lorsqu'il se prononce ex cathedra".

 

Non, ce n'est pas le cas et le pape François ne peut pas être contesté par vous de cette manière continue, pour les raisons suivantes.

 

Art. 892 du Catéchisme :

"L’assistance divine est encore donnée aux successeurs des apôtres, enseignant en communion avec le successeur de Pierre, et, d’une manière particulière, à l’évêque de Rome, Pasteur de toute l’Église, lorsque, sans arriver à une définition infaillible et sans se prononcer d’une "manière définitive" (ex cathedra n.d.r.), ils proposent dans l’exercice du Magistère ordinaire un enseignement qui conduit à une meilleure intelligence de la Révélation en matière de foi et de mœurs.".

 

S.E. Ladaria, nommé par François comme Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, confirme également :

"Il est important de répéter que l'infaillibilité ne concerne pas seulement les déclarations solennelles d'un Concile ou du Souverain Pontife lorsqu'il parle ex cathedra, mais aussi l'enseignement ordinaire et universel des évêques dispersés dans le monde entier, lorsqu'ils proposent, en communion entre eux et avec le Pape, la doctrine catholique à tenir définitivement".

 

Par conséquent, en attaquant continuellement le pape François, son enseignement (comme la sortie pro-union civile) et ses mesures, il y a inévitablement le risque de discréditer la Troisième Personne trinitaire, le Saint-Esprit, qui ne serait pas à la hauteur pour assister le pape et le préserver de l'erreur. Il n'est pas nécessaire de citer les vices et péchés personnels des papes de la Renaissance : nous parlons ici du dépôt de la foi, de questions fondamentales de moralité, de coutume et de doctrine.

 

De manière assez cohérente, le canon 752 du Code de droit canonique régit, en fait, la conduite que les fidèles doivent tenir même à l'égard des déclarations non définitives (c'est-à-dire non ex cathedra) du pape :

"Il faut accorder non pas un assentiment de foi, mais une SOUMISSION RELIGIEUSE de l’intelligence et de la volonté à une doctrine que le Pontife Suprême ou le Collège des Évêques énonce en matière de foi ou de mœurs, lorsqu’ils exercent le magistère authentique, même s’ils n’ont pas l’intention de la proclamer par un acte définitif ; les fidèles veilleront donc à éviter ce qui ne concorde pas avec cette doctrine."

 

SOUMISSION RELIGIEUSE, donc, certainement pas les articles polémiques ponctuels et parfaits de la Nuova Bussola Quotidiana qui répètent, chaque jour, la dissonance cognitive entre ce que le pape devrait dire/faire et le cauchemar d'inversion du bergoglianisme.

 

Ainsi, en ce qui concerne ce qui précède, la synthèse de la matière se résume à un syllogisme banal.

1. Bergoglio n'est pape que si son élection papale est valide et que son magistère est catholique.

2. Si l'élection de Bergoglio est valide, alors le magistère de Bergoglio est catholique.

3. Le magistère de Bergoglio n'est pas catholique - comme l'ont montré les critiques opportunes de La Bussola au cours des neuf dernières années - donc, il n'est pas le pape et son élection est invalide.

 

Et c'est là que nous en arrivons aux notes douloureuses : depuis environ deux ans, je vous dis exactement comment et pourquoi le conclave qui a élu Bergoglio était illégitime et son élection inexistante. Je vous tiens constamment informés de mon enquête qui vient d'être publiée sous le nom de "Codice Ratzinger", dans laquelle je documente comment François n'est pas le pape puisque Benoît XVI n'a pas abdiqué, mais s'est retiré in sede impedita tout en conservant le munus, l'investiture divine, comme il le confirme lui-même dans des centaines de discours à peine voilés mais sans équivoque.

 

Cette réalité fait que tous les récits s'additionnent pour former un scénario qui n'est pas le fruit de l'imagination de l'auteur, mais qui a déjà été décrit par trois évêques, Monseigneur Negri, Monseigneur Lenga et Monseigneur Gracida, ainsi que attesté, à grands frais, par divers prêtres et théologiens. ICI 

 

Afin de discuter pacifiquement entre nous de cette situation choquante et tragique, je vous ai proposé à plusieurs reprises des échanges pacifiques, des chats privés pour examiner ensemble ce que j'ai mis en lumière dans quelque 200 articles en deux ans. Vous n'avez jamais répondu.

 

Enfin, je vous ai envoyé mon livre et vous ne l'avez même pas accepté. Cela ne me dérange pas sur le plan personnel, mais c'est la confirmation d'un désintérêt pour une situation qui, même si elle était vraie telle qu'elle est décrite, entraînerait la crise la plus grave pour les chrétiens depuis la crucifixion de Jésus-Christ à ce jour. Ce serait la FIN de l'Église catholique visible, après 2000 ans, si vous voyez ce que je veux dire.

 

J'utilise le conditionnel car je ne veux pas vous imposer mes raisons avant que vous ne lisiez l'enquête, mais, là encore, la logique vient à la rescousse.

 

UN SEUL EST PAPE : soit Benoît, soit François. Il n'y a pas de troisième option : soit mon livre-enquête dit la vérité sur le véritable pape empêché, soit il s'agit d'une extraordinaire fabulation qui utilise avec art le droit canon et les paroles du Saint-Père Ratzinger.

 

Dans le premier cas, en refusant d'examiner l'œuvre, vous vous rendriez responsable d'un délit de fuite envers le Vicaire du Christ empêché, laissant 1,285 milliard de fidèles suivre tranquillement un antipape sans garantie d'infaillibilité et énormément problématique, comme vous l'avez vous-même identifié.

 

Dans le second cas, celui d'une possible fabulation, puisque le livre figure parmi les 15 livres les plus lus en Italie ICI et le premier dans la catégorie "religion" pour certains grands éditeurs ICI, en ignorant l'enquête vous permettriez un grave scandale responsable de l'éloignement de milliers d'âmes de la sainte direction du Pape François et de son sublime Magistère. (Je n'ai pas utilisé le terme Vicaire du Christ car Bergoglio lui-même l'a déclassé comme titre historique).

 

Maintenant, le bon sens le plus évident voudrait que s'il y a - comme vous le décrivez - une personne qui occupe un poste, mais qui se révèle continuellement inadéquate, non préparée, scandaleuse, destructrice, dès qu'une enquête sort expliquant comment elle n'a aucun titre à occuper ce poste, il serait tout à fait naturel d'examiner cette étude avec au moins un certain intérêt critique. Ou non ?  

 

Sinon, si vous ignorez l'enquête, attaquez Bergoglio, mais le reconnaissez comme pape et laissez ensuite les autres dire qu'il n'est pas le pape, cela donne l'impression que vous voulez laisser les autres faire le "sale boulot" en restant confortablement assis à la fenêtre et en voyant comment cela se passe, sans en assumer les conséquences. Excusez la grossièreté, mais amicus Plato, sed magis amica veritas.

 

La Magna Quaestio est débattue dans le monde entier et, parmi les sedeimpedistes et les erreursubstiantalistes, on s'accorde cependant à dire que la Declaratio est une non-renonciation à la papauté. Ce n'est pas qu'ils soient tous des imbéciles : de nombreux professeurs et érudits prennent part au débat, et le simple fait que de telles discussions puissent fleurir est très grave, car papa dubius, papa nullus.  

 

Comme vous pouvez le constater, les limbes de la position "UNA CUM" (les légitimistes obtorto collo de Bergoglio) NE SONT PLUS SOUTENABLES, ni logiquement, ni historiquement, ni par le bon sens évident, ni par l'obéissance aux lois de l'Église.

 

Si pour vous le pape est François, #restonscalmes : il est assisté par le Saint-Esprit dans la doctrine et l'enseignement de la morale, et même s'il intronise des dieux païens et dédouane les noces sodomitiques, cela signifie que le Seigneur le veut ainsi. Vous pouvez voir que Dieu était pachamamique et gay friendly depuis la Genèse et vous ne vous en êtes pas rendu compte. L'Ancien Testament et Saint Paul se sont trompés et "les commandements ne sont pas à garder dans un sens absolu", comme l'enseigne pieusement le Saint Père François ICI .

 

Soyez-lui obéissant et, avec une SOUMISSION RELIGIEUSE, acceptez le Magistère du Pape Bergoglio.

 

Et surtout, défendez vigoureusement sa légitimité contre quiconque la remet en question. Je suis sûr que vous le ferez sans perdre votre boussole ni jeter des œufs, comme le font les bergogliens, mais avec des arguments dignes de votre stature intellectuelle et morale.

 

Avec la meilleure appréciation pour le mérite de votre travail, et un salut chaleureux.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article