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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


Don Enrico Bernasconi : un autre prêtre excommunié pour être fidèle à Benoît XVI (par ANDREA CIONCI)

Publié par dominicanus sur 26 Juin 2021, 01:03am

Traduit de l'espagnol par le Père Walter Covens

Traduit de l'espagnol par le Père Walter Covens

Il y a des prêtres - fidèles au magistère catholique le plus orthodoxe - qui sont excommuniés, perdant tout, réputation, paroisse, salaire, NON pour avoir élaboré des doctrines hérétiques, ni pour une conduite immorale, pour mais avoir déclaré que le seul Pape est Benoît XVI. Curieusement, cependant, ils ne sont pas jugés par les autorités ecclésiastiques et n'ont jamais la possibilité de se défendre. Pourquoi ? De quoi faut-il avoir peur ?

 

Mais le plus fou est peut-être que, dans tout cela, aucun journal national, à part Libero, ne tente de comprendre le motif du "suicide" de ces prêtres, mais édulcore ce qui est probablement le cas journalistique le plus extraordinaire et le plus intéressant de ces 700 dernières années. Pourtant, depuis des décennies, les mêmes médias ont pointé leurs fusils sur tout ce qui concerne ici les événements de l'Église. Comment se fait-il que les voix critiques se soient effacées jusqu'à aujourd'hui ? De plus, François est un personnage très contesté, on ne peut donc pas dire qu'il soit le "favori" incontesté du peuple.

 

Quoi qu'il en soit, ici, dans "Cosas del otro mundo", nous continuons à faire notre devoir en vous proposant l'interview du dernier prêtre excommunié, Don Enrico Bernasconi, publié par son collègue Samuel Colombo.

 


Rappelons que le premier à avoir été "heureusement" abattu par Bergoglio a été, en 2018, Don Alessandro Minutella, double docteur en théologie, érudit apprécié déjà chroniqué par l'Osservatore Romano, auteur du récent livre "Pietro dove sei ?" qui est même vendu dans les librairies de Via della Conciliazione. Après avoir subi un massacre médiatique de la part de la Rai (Sábado italiano) et de Mediaset (Le Iene), Don Minutella en est sorti indemne et plus vivant que jamais. Son record historique: deux excommunications, (une de plus que Luther) pour hérésie et schisme, imposé par le cardinal Beniamino Stella, octogénaire, nommé par François, en 2013, préfet de la Congrégation pour le clergé. En réalité, les excommunications - qui n'ont jamais suivi le processus canonique régulier - ont été un véritable objectif personnel pour l'église bergoglienne, car maintenant Don Minutella n'a plus aucune restriction et parle très clairement chaque jour sur sa chaîne YouTube Radio Domina Nostra, très populaire, où il réaffirme - en argumentant - que le seul pape est Benoît XVI. L'embargo médiatique des grands médias sur ce prêtre - bien que journalistiquement très intéressant - frise le ridicule: c'est comme si un papier de soie disait "ne parlez pas de Don Minutella, pour l'amour de Dieu!". En fait, seules les chaînes d'information indépendantes, comme Vox Italia Tv, l'invitent.

 

Le paradoxe est que dans le catéchisme de Don Minutella il n'y a pas d'hérésie. En effet, dans son enseignement on redécouvre un catholicisme clair, orthodoxe, rationnel et fidèle à la Tradition qui met en évidence les nouveautés discutées du nouveau cours bergoglien, avec une tendance avec une croissance constante.

 


Il est clair que si François se révélait être un antipape, les excommunications de ces prêtres devaient être complètement invalides et, en fait, d'énormes titres de mérite.


Voici donc les principaux passages de l'entretien de Apocalipsis avec Don Enrico Bernasconi, un autre prêtre qui a dû faire face aux conséquences de son témoignage.

 


Q. Cher Don Enrico Bernasconi, à la fin, eux aussi vous ont excommunié. Il fallait s'y attendre. En fait, nous en avons parlé lors de la première interview. Nous lui avons demandé : "Avez-vous peur des condamnations, des sanctions ? Avez-vous peur d'être excommunié ?" Et il a répondu : "N'ayez pas peur de cela. La seule crainte que nous devons avoir est d'offenser le Seigneur par le péché, l'hérésie ou la diffusion de fausses doctrines. Si cet esprit nous anime, nous n'avons rien à craindre, surtout pas le jugement des hommes". Dites-nous comment et quand cela s'est passé.


R. Je me souviens bien de ces mots que j'ai écrits lors de ma première interview pour Apocalisis le 29 avril 2020. Après cela, j'ai immédiatement reçu un avertissement canonique. Dans cet avertissement, on m'a dit que je serais excommunié pour schisme si je n'abjurais pas mes positions publiques dans les plus brefs délais. Et c'est ainsi que l'excommunication m'a été remise à la fin du mois d'octobre, juste avant le quatrième anniversaire de mon ordination sacerdotale. Par la suite, l'excommunication a été rendue publique, je ne sais pas exactement à partir de quel jour.


Pour ma part, j'avais pris en compte le fait que je serais "excommunié" par l'église officielle. Mais Dieu merci, l'église qui m'a excommunié n'est pas l'Église catholique, comme a dit publiquement, par exemple, l'évêque Mgr Gruñe: "Bergoglio n'a jamais été le chef de l'Église catholique . En effet, l'est la tête de la fausse église, le corps mystique de l'antéchrist, ne parlent pas les authentiques prophéties sur nos jours."

 

Don Alessandro Minutella est le premier prêtre qui a payé, par l' "excommunication" et le discrédit médiatique, la défense de la vérité catholique. En revanche, il a le mérite, reconnu par de nombreux fidèles, de s'être exposé publiquement, à la première personne et à voix haute pour affirmer, de toutes les manières possibles, opportunes et intrusives - comme dirait saint Paul - la déception actuelle et pour avertir le troupeau de Dieu. Pourtant, dans le monde, il y a plusieurs prêtres, excommuniés, suspendus a divinis ou simplement marginalisés, qui affirment publiquement, plus ou moins explicitement, que le Pape est toujours Benoît XVI, sans avoir aucun contact avec Don Minutella. Pourquoi ne le diraient-ils pas aussi du haut des chaires de l'Église ? Pourquoi disent-ils plutôt que celui qui reconnaît encore le Pape Benoît XVI comme Vicaire du Christ sera un adepte de Don Minutella, comme ils l'ont fait avec moi ? Pourquoi Don Minutella serait-il le seul problème ?

 

Il existe une liste de clercs, de laïcs, d'associations et de sites Internet, qui reconnaissent encore le Pape Benoît XVI comme Vicaire du Christ sur terre et, par conséquent, reconnaissent qu'il est encore garant de la communion ecclésiale.

 

Mais la liste est plus longue. Je connais personnellement d'autres prêtres et religieux qui croient encore que Benoît XVI est le pape.

 

 

Q. Comment l'a-t-il pris, le regrette-t-il ou a-t-il encadré l'excommunication et l'a-t-il affiché comme une médaille de mérite ?

 

R. Quant à moi, j'ai la conscience tranquille : je suis excommunié devant la fausse église dirigée par le Cardinal Bergoglio et devant les hommes qui appartiennent à cette structure, mais je ne suis pas excommunié devant Dieu parce que l'Église catholique a le Pape ou Benoît XVI comme Vicaire du Christ sur terre. Je laisse la valeur de cette excommunication au Seigneur : c'est Lui qui abaisse et c'est Lui qui élève ! Si cette excommunication sert à la gloire de Son Saint Nom, profané en tout point par la franc-maçonnerie ecclésiastique qui dirige cette nouvelle église, j'en serai fier ! Si cette excommunication sert à souligner davantage que la nouvelle Église bergoglienne n'est pas l'Église catholique, tout cela sera pour la plus grande gloire de Dieu ! Je ne peux pas agir contre ma conscience et célébrer la messe en communion avec le « pape » François, qui n'a même pas la foi catholique ! Je reste fidèle à ma conscience, le Seigneur s'occupe du reste !

 

Il ne me reste plus qu'à faire appel au pape Benoît XVI pour obtenir un véritable jugement. Si le pape Benoît XVI me dit personnellement que je suis un schismatique, parce que je reconnais en sa personne le Vicaire du Christ sur terre, alors seulement je serai convaincu ! Mais le pape Benoît XVI n'a jamais dit : « Je ne suis pas pape » !

 

 


Q. Mais cette église de Bergoglio ne se voulait-elle pas « miséricordieuse » ?


A. L'église de Bergoglio est bien l'église de la miséricorde, mais elle est unidirectionnelle ou selon le programme idéologique qu'elle réalise : celui qui ne s'aligne pas sur l'idéologie parce qu'il est fidèle à la Tradition, au Magistère authentique et à la Parole de Dieu est persécuté. Ils sont marginalisés et punis. En revanche, ceux qui se livrent à toutes les extravagances possibles et imaginables, prêchent le relativisme moral et dogmatique et parlent de la miséricorde divine sans aucune référence à la justice divine, vont très loin... Je dirais une miséricorde qui ne peut être découverte, dans sa véritable essence, que par ceux qui veulent rester vraiment catholiques !

 

 


Q. Que pensez-vous de l'interview accordée par Benoît XVI au Corriere della Sera où il réitère que « Le Pape est unique » ?

 


R. D'après les propos publiés dans les journaux, Benoît XVI semble se moquer de ses intervieweurs : en fait, il a affirmé que le Pape est unique ! Quelle grande découverte à son âge ! Pourquoi Benoît XVI ne mentionne-t-il pas le nom de François pour affirmer clairement que François est le seul Pape ? Peut-être Benoît XVI veut-il confondre les catholiques, lui qui a reçu du Christ la tâche de les confirmer dans la foi ? Peut-être est-ce à cause des limites qui caractérisent son âge avancé ? Alors pourquoi donner une interview, ou n'est-ce pas plutôt cette fausse église bergoglienne et tout ce qui bouge autour d'elle qui confond et trompe les fidèles de bonne foi ou inexpérimentés qu'ils sont ?

 


Il semble également assez clair que cette interview était une tentative d'exploiter la personne du Pape, le seul Pape, Benoît XVI, pour normaliser une situation qui est maintenant intenable. C'est la présence simultanée de deux papes, qui "semblent" se légitimer l'un l'autre. Et il semble tout à fait clair que le pape Benoît est prisonnier du Vatican ; il a en effet décidé de rester "dans l'enceinte de Pierre" afin de ne pas donner gain de cause à ceux qui exercent une forte pression pour qu'il démissionne dans le but de transformer à jamais la véritable Église du Christ en un échafaudage artificiel qui singe la véritable Église catholique.

 

 


La postérité jugera.

 


Pour ceux qui utilisent encore la raison et qui ont un minimum de foi catholique, il devient de plus en plus clair, après huit ans, que le pape Benoît XVI a agi stratégiquement pour garder le munus pétrinien avec lui. En effet, le munus pétrinien ne peut être ni partagé ni transféré. Le Pape qui la possède, par mandat divin, la garde toujours intacte jusqu'à la mort, à moins qu'il n'y résigne de manière valide, selon les modalités prévues par le droit canonique, et librement, donc sans pression extérieure, conformément aux dispositions du canon 332 §2.


Est-il possible qu'un pape de la stature de Benoît XVI ne connaisse pas ces choses simples et ne préserve pas la "dimension spirituelle" du munus ? Est-il possible que le pape, dans un acte aussi important que la Declaratio du 11 février 2013, ait composé un texte en latin corrompu dans sa forme et donc invalide par le droit lui-même ? De plus, il n'est jamais possible que personne ne l'ait remarqué avant le 28 février 2013, jour où il apparaît, pour la plupart, que la démission du Pape Benoît XVI est devenue effective et, dans le même temps, personne n'a demandé de clarification ou montré la nécessité de corriger un texte corrompu et donc invalide ?

 

 

 

 

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L
Excommunié sans procès ! La signature du faux prophète qui, avec l'aide des ses "amis" de la Mafia de St Gallen, a pris le pouvoir à Rome. Ils n'ont pas le courage de faire un procès où l'outrageante vérité serait exposée aux yeux de tous. Et les évêques et les canonistes se taisent devant cette injustice flagrante. <br /> C'est merveille aux yeux d'un laïc de voir le courage de ces prêtres qui, ayant découvert que la Declaratio de Benoît XVI est invalide (et intentionnellement invalide), en ont tiré toutes les conclusions. Ils seront déclarés Hauts par le Très-Haut en raison de leur courage et de leur fidélité au Vrai Magistère.<br /> Pour le moment, on les compte sur les doigts de la main, mais devant l'évidence montante de l'apostasie généralisée et des œuvres de destruction menées au Vatican, ils seront de plus en plus nombreux. <br /> La question est donc : comment les aider ? Car sortir du bois comporte de grands risques; c'est souvent comme sauter en parachute sans être sûr d'avoir un parachute. Nous devons prier pour eux et nous organiser pour les soutenir. Leur résistance est le germe de la Victoire.
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