Si Dieu est amour, il ne peut rien haïr de ce qu’il a créé. Son amour ne se laisse pas déconcerter par la haine, l’aversion, l’indifférence de l’homme. Il fait régner sa grâce sur tous, les bons comme les méchants. Il tolère même qu’on l’accuse, qu’on l’insulte ou qu’on le nie tout simplement.
Mais s’il tolère cela, ce n’est pas en vertu d’une indifférence sublime divine qui le rendrait totalement insensible. Au contraire, la Bible et l’Évangile ne font que rappeler qu’il se laisse
toucher au plus profond de lui-même par l’affection ou l’aversion de l’homme.
Non, quand un homme repousse d’une manière bien arrêtée l’amour de Dieu, ce n’est pas Dieu qui le condamne, mais l’homme lui-même qui se condamne, parce qu’il ne veut pas pratiquer ce que Dieu
est, l’amour.
(à suivre)