« Pour le moment, laisse-moi faire; c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. »
Jésus, Fils de Dieu et Dieu lui –même, n’a pas besoin de ce baptême mais il l’accomplit pour que la justice soit faite. Cette justice revêt deux réalités. La première est que seul Dieu, peut
lui-même pardonner et réparer l’offense que l’homme lui a infligée par la blessure d’amour de la séparation du péché et il l’accomplit au travers de son Fils ; et la deuxième est que la justice
correspond à la conformité pleine et entière au plan de Dieu et que Jésus va vivre dans une pleine et entière obéissance d’amour. Ainsi Jésus doublement nous montre le chemin : accueillir le
sacrifice d’amour et se laisser configurer au plan de Dieu sur nous et sur le monde.
Mais Dieu requiert la participation de l’homme pour que l’Alliance soit complète, alors Jean baptise Jésus. Et une deuxième théophanie intervient :
Le ciel s’ouvrant, le Dieu trinitaire confirme l’accomplissement de l’alliance : la voix du Père manifeste Jésus comme réellement son Fils bien-aimé, et le Saint-Esprit descend sur lui, pour, du
ciel, l’oindre comme Messie.
En vivant le baptême du Christ, en ce début d’année, nous avons à stimuler le nôtre à nouveau : être régénérés par son sacrifice d’amour et être rendus incorruptibles d’âme et de corps ; et vivre
de l’Esprit en se laissant modeler par le dessein de Dieu et être véritablement fils de Dieu, revêtu de l’armure d’immortalité. Seigneur, rend-nous en dignes !